Chapitre 1

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Comme tout les week-end, je devais rester chez moi, je restais à lire et à déprimer, car encore une fois, j'étais trop jeune. Mes frères m'incitaient toujours de sortir par la fenêtre de ma chambre aux deuxièmes étages, mais j'avais toujours peur que mes parents le découvrent et comme d'habitude, ils me traitaient de coincer. Je n'osais pas m'opposer à mes parents, je gardais toujours tout pour moi, mes émotions restaient à l'intérieur, je pleurais assez, mais sans jamais avouer pourquoi. Je serais toujours trop jeune pour les soirée chez des amis. Parfois, j'aimerais redoubler, ne plus travailler, me faire des amies, mais je suis trop sage pour faire un coup pareil à mes parents.

Le téléphone sonna, à vingt-trois heures, il n'y avait que deux personnes capables d'appeler à cette heure un samedi soir, Lucas ou Louis.

-C'est quoi cette fois, voiture en panne, vous êtes déjà trop bourré ? Prononçais-je au téléphone.

-Pourrait-on parler à Madame ou Monsieur Baxter, répondis mon interlocuteur.

-Oui, je vous passe monsieur Baxter, c'est de la part de ? Demandais inquiète.

-Monsieur Smith, capitaine des pompiers.

-Quels problèmes ils ont cette fois ? Demanda mon père qui venait d'arriver.

-C'est les pompiers, annonçais je, inquiète.

Mon père prit le téléphone surpris et s'assit sur le fauteuil, loin de moi. Je n'entendais que des " mmh" ou " d'accords". Ma mère arriva et mon père en avait finit avec le téléphone, je le regardai inquiète, le visage de mon père, c'était décomposé, il était triste et inquiet.

-Les gars ont eu un accident, Louis va bien, mais Lucas... Mon père hésita un moment, Lucas va mal.

-Ils sont où ? Cria, ma mère

-Ils seront à l'hôpital dans quinze minutes.

Je courus m'habiller comme mes parents, j'étais tellement pressé de me rendre compte moi-même de la situation que j'oubliai de mettre un soutien-gorge et si je n'avais pas fait un peu attention, je serais sorti avec des ballerines dépareillées. Au passage, je glissai sur une autre ballerine et je courus en bas, ma mère n'était toujours pas prête.

-Ma puce, tu ne viens pas. Prononce mon père.

-Quoi ? Mais pourquoi ? Criais-je surprise.

-Je ne veux pas que tu vois ton frère dans cet état, c'est bien trop dur et puis tu es jeune. Essaye de dormir.

Mes parents pâtirent en me laissant seul, je ne sais pas si j'étais plus énervé ou inquiète, j'en avais marre qu'on me voie comme une gamine, je suis plus intelligente que tout le monde dans cette famille. J'en ai marre qu'on m'imagine faible, car je n'ose pas m'opposer et que je suis gentille. Normalement quand je suis énervé, je m'isole et je pleure mais là je pris mon vespa rouge et fonçai vers l'hôpital. Les rues étaient presque déserte mais arrivé à San Diego les routes était remplis de voiture mais ce soir je ne respectais pas les règles, je doublai les véhicules par la gauche et arrivai rapidement à l'hôpital. Je rentrai aux urgences et cherchai Louis du regard, les urgences étaient remplient, certains malades devaient s'asseoir par terre en attendant d'être pris en charge. J'entendis mon nom par-dessus toutes les lamentations, je tournai ma tête un peu partout, jusqu'à sentir une main sur mon épaule.

-Mais qu'est-ce que tu fais ici ? S'écria mon père.

-J'ai décidé de venir tout de même et d'occuper mon insomnie. Répondis je, franchement.

-Lilou, je t'avais dit de pas venir, s'énerva mon père. Tu ne supporterais pas de voir tes frères dans cet état. Tu crois que je t'entends jamais pleurer ?

RebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant