Rebelle

Chapitre 15

-Vôtre nom, s'il vous plait ? M'interrogea le policier d'un ton ferme.

Je me mis à parler en chinois parce que personne comprenait cette langue et mène moi j'avais dû mal à l'apprendre. Je venais de lui répondre "Quoi, Un, Bonjour" mais comment serait il que ça n'à aucun sens ?

-Vous venez d'ou ? Cria t'il.

-"Bonjour, sa va ?" Dis je en Chinois.

Le policier partit puis une chinoise revient elle prononça une phrase en chinois que je ne comprenais pas alors je lui demanda ce qu'elle venait de dire mais en espagnol cette fois. La policière chinoise écarquilla les yeux et je l'entendis engueuler son collègue que j'étais espagnol et pas chinoise.

-Alors on joue la forte tête ? Revient le policier.

-Quoi, je ne comprend rien ? Criais je en espagnol.

-Quelqu'un parle espagnol, ici ? Cria le policier.

Un autre policier arriva et me demanda mon nom, il me restait plus qu'une chance, ma langue natale.

-I don't understand, articulais je.

-Mais elle parle anglais, s'écria l'autre policier, elle à fait quoi ? Demanda t'il.

-Elle conduisait sans permis dans une voiture qu'elle à volé, le renseigna le premier policier.

Après quarante huit heures de garde à vue, les policiers qui ne connaissaient toujours pas mon nom me laissa repartir, je m'enfonça dans une petite ruelle et je sortis un peu de Paris pour me rendre dans une cité.

-Ah Minnie, s'écria un garçon d'à peu près mon âge. Tu veux pour combien cette fois ?

-Pour cinquante euros, demandais je.

-Les gars raccompagner là à la sortit, ordonna t'il après m'avoir donné un sachet.

-J'ai de plus en plus de mal à en trouver, tu sais en France c'est surtout le pays de l'herbe pas de la poudre.

-Si tu peux plus m'en trouver j'irais voir ailleurs, le menaçais je. Et plus de sexe.

Je sortit de la cité entouré des deux gars qui me servaient de garde du corp, je me renfonça dans une petite ruelle, seule cette fois puis je rejoingnis l'appart ou je logeais avec une américaine que j'avais rencontré.

-J'ai la marchandise, annonçais je.

-Tu sais que je t'aime, dit elle.

Elle était totalement défoncé, elle s'appelait Élisa et c'est elle qui m'avait un peu convaincu de prendre de la coke. Elle se servait de moi pour que je lui ramène de la coke car la coke était très difficile à trouver en France mais en échange elle payait le logement avec les charges et la nourriture et là coke. C'était une fille à papa qui n'avait rien à faire de sa vie, j'avais pitié d'elle avec sa petite vie pathétique, elle était superficiel, rien ne comptait plus pour elle que sa petite personne et à force de s'intéressé qu'à son égo, elle c'était retrouvé seul. On traça chacun nos lignes et on finient par aller en boîte.

Je perdu très vite Élisa de vue mais je trouva très vite de la compagnis en enchaînant toute sorte de garçon, des timides, des chauds lapins, des blonds et même un roux.

-Lilou ? Cria une voix dans mon dos.

Je décida d'ignorer cette voix, ici je m'appelais plus Lilou, j'étais Minnie. Ça fesais un mois que j'avais fuie la Floride pour tout oublier à Paris, j'avais commis ce que j'avais reproché à Zach mais je me sentais comme libéré de tout. En un mois je m'étais retrouvé au moins huit fois au poste de police, pour vol de voiture ou excès de vitesse. J'avais pas de casier et je n'étais pas non plus connu des services de police car ils ne connaissaient pas mon nom.