Chapitre 3*

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-T'étais où ? Cria Lucas alors que j'avais à peine franchi la porte.

-J'étais à l'hôpital, j'avais besoin de le voir. Murmurais-je.

-Je sais ce n'est pas facile, mais ce n'est pas une raison de faire n'importe quoi. Tu t'enfuis sans dire un mot, tu gueules pour un rien et tu traînes avec un délinquant.

-Ce n'est pas parce qu'il est collé que c'est forcément un délinquant et je ne traîne pas avec, je rigole avec lui. J'encaisse comme je peux, criais-je, le fait que mon frère soit dans le coma et toi aussi t'as changé. Louis m'aurait compris.

-Louis n'aurait pas compris la le faites que tu te mette à fumer. Tu peux me dire en quoi j'ai changé ?

-C'était juste une fois et je n'ai pas fumé, j'ai crapoté et tes devenu très chian.

Il s'approcha de moi, lentement, sans doute pour me foutre une gifle, mon frère allait me frapper. Je le repoussai violemment et sa tête cogna contre le mur, je m'assurai qu'il se relève avant de courir m'enfermer dans ma chambre.

-C'est quoi ton problème, ouvre-moi. Ouvre cette porte tout de suite où je te défonce avec la porte. Cria-t-il hors de lui.

Il cria ces mots sans cesse, pendant ce temps, j'arrachai la tapisserie rose pastel de ma chambre avec fureur, j'avais besoin de changement et cette tapisserie m'exaspérait. Je descendis par ma fenêtre avec ma souplesse et l'équilibre que j'avais gagné en gym, c'était chose facile. Je pris une corde, trois pots de peinture, un seau et des pinceaux.

Je peignis toute la nuit, mon père avait réussi à ouvrir la porte avec un tourne vis, mais je ne m'étais pas arrêté de peindre et je ne répondais pas à leur question. J'étais sorti plusieurs fois de ma chambre pour prendre ce qui me manquait dans le garage, j'étais en pleine folie créative. J'avais peint le mur derrière mon lit comme un rouleau hypnotiseur en noir et blanc, j'avais peint le reste des murs en rouge. Mon lit en bois blanc était rouge ainsi que ma table de nuit, j'avais dû fourrer mon matelas dans le couloir, j'avais fourré tout mes livres et mes bibelots dans un carton après les avoir pris en photo pour les vendent sur EBay. J'avais peint un carreau sur deux de mon carrelage blanc en noir, j'avais déchiré mes jeans et troué mes t-shirts et j'avais minet en vente les vêtements que je ne voulais plus avant de tomber de sommeil dans mon grand placard.

-Ma puce, murmura ma mère, je t'ai fait du café.

-Je ne veux pas aller à l'école, murmurais-je d'une voix endormie.

-Il est treize heures, il est un peu tard pour y aller. Dit-elle exaspérer.

-Ton père et moi, on pense que tu devrais aller voir un docteur pour parler de ce que tu ressens en ce moment, Repris ma mère.

-Vous voulez dire un spy ?

-Entre autres oui, on se fait beaucoup de soucis pour toi.

-C'est nouveau ça, grognais-je.

-Mais qu'est-ce que tu racontes ? Je me ferais toujours du souci pour toi, je suis ta mère.

-Ah oui ? Si tu essayais un peu de me comprendre, tu serais qu'il fallait te faire du souci avant. Si tu essayais un peu de me comprendre, tu serais qu'il fallait te faire du souci avant.

Je descendis les escaliers pour aller dans la cuisine, je pris un paquet de casse-croûte Pépito pleins et me posa devant la télé. Je regardais les dessins animés débile, mais j'étais captivé par un chat qui essayait d'attraper des cafards. Un quart d'heure après, je foullais dans le paquet de Pepito à la recherche d'un biscuit, mais il n'en restait plus. Je venais dévorer seize biscuits fourrés en un quart d'heure pourtant, j'avais encore envie de manger et puis j'étais loin d'être grosse, je pouvais me le permettre. J'alla me chercher le paquet de Kinder et pendant le temp d'un épisode des Simpsons, je me rendis qu'à la fin qu'il n'en restait plus. Je regarda les calories derrière les emballages, j'avais mangé plus de mille calories en un goûter, presque la moitié des rapport énergétique de la journée. Je bue une grande gorgée d'eau et je profitai d'être seul pour aller m'enfermer dans les toilettes, mon estomac me faisait mal, j'avais l'impression qu'il avait doublée de volume. Je me mis à genoux et j'enfonça mes doigt dans le fond de la gorge, un peu liquide marron en ressortis, je reconnu les Kinders qui avaient le même goût qu'en les avalant. Je ne pouvais pas me permettre de grossir, si je continuais comme ça, je ne pourrais pas faire des sauts aussi hauts en gym, j'aurais de la cellulite, des boutons.ne pouvais Je pensais à Louis, je ne voulais pas que la première chose qu'il remarque à son réveil, c'était ma prise de poids. J'avais éjecté suffisamment de Pépito pour être satisfaite, je retourna dans ma chambre après avoir essuyé la cuvette, je monta dans ma chambre avant de croisé Lucas. Je pris un charbon pour donner un effet cassé à mon bureau, je passai une couche de vernis, refaire ma chambre m'aidait à ne pas penser à toute cette merde autour de moi. Je remis mon matelas sur mon lit mais j'avais beau poussé, je n'arrivais pas à le remettre, il était trop lourd. Je n'allais pas appeler mon père pour qu'il vienne m'aider, soudain le matelas glissait tout seul enfin, c'est ce que je croyais. Lucas tenait l'autre bout et coucha le matelas sur le sommier sans que j'aie eu à l'aider.

RebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant