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Amy

J'essaye de me concentrer sur le cour mais je n'y arrive pas. Comment vais-je réussir mes études si je n'écoute jamais ? Le prof parle, tout le monde participe mais pas moi. Moi je baille, je n'ai presque pas dormi cette nuit et j'en paye les conséquence. La cloche sonne et je sors. Dans vingt minutes je reprend les cours mais je n'ai aucune envie d'y aller. Après que Louis soit monté dans sa chambre je me suis assise sans rien dire, sans rien comprendre. Il n'est jamais descendu et j'ai du partir en cours. Je serais bien restée mais si mon père l'avait appris je n'imagine même pas sa réaction. Je me dirige vers mon habituel endroit et je m'y assoie. D'ici je peux voir Clara bras dessus, bras dessous avec Anna je suppose. Il y a Niall aussi là bas avec son groupe d'amis. Eleanor rentre dans le bahut tout en papotant avec Sophia. Et Harry rentre dans le campus avec le gars super chiant qui était à l'anniversaire de Niall. Zayn je pense. Personne ne se doute que Louis ne va pas bien. Personne ne cherche à le savoir non plus. J'ouvre mon livre et continue ou je m'étais arrêtée. Une ombre vient se poser devant moi. Je met ma main en visière devant mes yeux et regarde qui est là. Briana me sourit puis s'assoit avec moi. Son sourire est tout ce qu'il y a de plus faux.
- Bonjour Amy. Comment vas-tu ?
- Bien merci.
Je n'ai aucune envie que la conversation ne continue entre nous. Je ne l'aime pas cette fille.
- Tant mieux. Et Louis alors ? Il se remet de sa gueule de bois ?
- Comment tu sais ?
- À ton avis comment il a atterri dans son lit hier ? Enfin grâce à qui ?
Elle me regarde d'un air triomphant. Je hoche la tête et me replonge dans mon livre. Je ne suis absolument pas jalouse. Il a décidé de l'appeler elle, très bien.
- Le pauvre était dans un sal état. Il a même essayé de m'embrasser.
Elle réussi à capter mon attention puisque je lève mes yeux de mon bouquin. Toujours ce même air supérieur sur le visage qui est très agaçant.
- Je l'ai empêché d'aller trop loin. Je suis sure que si je ne l'avais pas stoppé on aurait couché ensemble jusqu'au bout de la nuit. Bien que ça ne m'aurais pas dérangé, ce gars est carrément baisable.
Je ne suis toujours pas jalouse. De toute façon je ne l'aime pas et j'en ai rien à faire de ses plans culs.
- Et en quoi ça me concerne ?
- Oh en rien. En rien.
Je roule les yeux et fais semblant de lire mon livre pour qu'elle me laisse tranquille.
- Je vais y aller, j'ai cour. Je passerai sûrement chez Louis prendre de ses nouvelles. Je t'apprécie vraiment bien Amy tu as l'air très, très gentille.
Et se lève et part toute fière. Il est où le problème chez cette fille ? Si elle pense me rendre jalouse c'est raté. Je m'en fiche.

Je me laisse tomber dans mon fauteuil. Je n'ai pas été à la danse ce soir, je n'étais pas d'humeur dansante. Je reste assise là pendant de longues minutes sans rien faire. Mes parents sont tout les deux partis à l'hôpital prendre des nouvelles de Kate. Je n'ai pas voulu venir elle m'aurait supplié de convaincre Louis d'aller la voir. Soudain je me met à rire toute seule. Je repense au fait que hier Louis et moi on avait commandé des pizzas. J'imagine la tête du livreur quand il s'est aperçu que personne ne répondait. Et puis je me souviens que Louis, par peur que ce soit Harry qui nous livre n'a carrément pas donné mon adresse. L'imbécile. J'ai énormément de devoirs et il faudrait que je m'y mette. Je prend du courage et me lève. Je passe devant la grande fenêtre qui donne sur mon portail et j'aperçois une voiture se garer chez Louis. Je me doute de qui est la personne qui sort de la voiture. Une blonde en sort et je ricane, bien sur que c'est Briana. Je vais dans la cuisine et je cherche dans les placards quelque chose à me mettre sous la dent. Tout ceci m'ouvre l'appétit. Je ressors de la cuisine avec ce qui me semble être là totalité des aliments de la cuisine et je ne peux m'empêcher de jeter un dernier coup d'œil par la fenêtre. Elle vient tout juste de sonner et Louis l'accueil avec un sourire... Avec un sourire et torse nu.

" Jack ? JACK ! "
Une larme coule sur ma joue. C'est peut-être la cinquantième fois que je vois ce film mais rien ne change, je pleurerai toujours devant Titanic. Une dizaine de minutes plus tard le film se finit. Un nombre incalculable de paquets de gâteaux trainent dans ma chambre. C'est ce qui s'appelle un excès. Oh un putain d'excès même. Pourquoi j'ai mangé tout ces gâteaux ? L'ensemble doit peser le double de mon poids. Je soupire, exaspérée. J'attrape mon téléphone. Aucun message, rien. Ça me rend dingue. Je déverrouille mon téléphone sans cesse depuis le début de la soirée avec l'espoir de recevoir un message mais rien. Je le pose sur ma table de nuit et j'éteins ma télé. Je m'affale dans mon lit. Il est minuit passé. Je suis morte de fatigue. Je ferme mes yeux et je m'endors en pensant à la vie parfaite de quelqu'un d'imaginaire, parce que personne n'a la vie parfaite, pas même les hommes les plus riches de la terre.

PossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant