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Une petite fille à la chevelure blonde grimpe au sommet de l'arbre situé dans son jardin. Cet arbre au physique bien particulier, elle joue dessus depuis qu'elle est née et ne s'en lassera surement jamais. Malgré son jeune âge elle aime y aller pour se détendre, s'amuser ou juste écouter le chant des oiseaux. Lorsqu'elle atteint le haut de l'arbre, d'où elle peut profiter de la belle vue de son petit village campagnard, elle s'assoie et ferme les yeux comme elle à l'habitude de le faire. L'endroit est idyllique pour les petites filles comme elle. Les champs qui entoure sa maison, les pâquerettes dans son grand jardin, les éclats de rires résonnant continuellement dans sa maison, ses voisins aimable venant boire l'apéro avec ses parents assez souvent, les amis qu'elle invite chez elle, le petit garçon qu'elle trouve très mignon et qui lui tourne autour, tout est parfait.

Soudain un bruit sourd vient perturber cet agréable moment. La fillette descend rapidement, peut-être même trop rapidement. Sous son poids la fine branche sur laquelle elle s'est appuyée succombe. Elle retombe sur le dos mais ne se relève pas, trop occupée à pleurer. Son père se précipite vers elle .
- Ne pleure pas, lui dit-il. Ce n'est rien de grave regarde, on frotte et hop ! Plus rien.
Les paroles de l'homme semble apaiser la petite qui renifle. Il aide sa fille à se remettre sur ses jambes et la tiens pas les bras. Il hésite un moment à parler mais il commence, les larmes aux yeux :
- Écoute moi bien mon ange. Toi et moi on va faire une longue balade d'accord ?
- Pourquoi ?
- Parce que papa à besoin de faire quelques courses tu comprends ?
La petit hoche la tête tout en souriant. Son père l'a prend par la main et tout deux se dirige vers la voiture. Celle ci démarre en trombe et quitte la belle résidence. Les pâquerettes semble perdre de leurs éclats, les oiseaux ont cessés de chanter, le soleil se couche. Cet endroit si parfait est maintenant sans vie. Il n'y a plus personne pour animer cette maison qui, encore hier, respirait le bonheur.
- Papa tu roules bien trop vite, fait remarquer l'enfant encore une fois.
L'homme ne se contrôle plus, c'est comme si sa conscience lui disait d'aller encore plus vite. A chaque fois que sa fille lui demande de ralentir, il accélère. Le grand brun se met à pleurer, à pleurer de rage ou de tristesse, peu importe il pleure quand même. La fillette voyant son père, d'ordinaire si fort et si joyeux, dans cet état se mit à poser des questions.
- Pourquoi tu pleures papa ?

- Où est maman ?

- C'est quoi le rouge sur ton pull ?

- Pourquoi tu ne réponds pas ?

- Papa ?

Il continue d'accélérer sans se rendre compte que la circulation devient de moins en moins fluide. Une voiture juste devant ralenti soudainement et le père, à plus de 200km/h esquive de peu la coalition. A l'arrière la blondinette pleure de nouveau et l'homme se retourne enfin.
- Tout va bien, calme toi Amy.
- Papa ! Devant toi, hurle alors Amy.
Mais il est trop tard. La voiture frappe violemment celle de devant. Elle réalise plusieurs tonneaux et finit par se stabiliser, à l'envers. Le véhicule n'en ai plus un, il est complétement écrasé de tout les cotés.
- Amy ? Je t'en pris survis, garde les yeux ouvert. On va venir nous chercher.
En effet de nombreuses personnes sont venus, mais bien trop tard.

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