Chapitre 4.

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Notre destination ne m'aide pas beaucoup mais j'ai comme l'intuition que j'ai embarqué en Afrique du Sud. Cela ne m'avance pas vraiment et je n'en suis pas sûr mais mon instinct me dit que j'étais en Afrique du Sud.

Étonnamment je me met à réfléchir calmement à tous ça et mes pensées deviennent presque totalement limpides. Je suis vraiment lunatique à ce qui paraît.

Après avoir expliquer le plus clairement possible ma situation malgré la difficulté de la chose à Thomas totalement confue, on c'est concentré sur le plus important : ce qu'on allait faire maintenant.

Ça fais pres d'une heure qu'on cherche séparément des survivants, de l'eau, de la nourriture, tout ce qui peu être utile à la survie.

Dans un grand sac de voyage j'entasse le peu de bouteilles en plastique qui n'ont pas brûler, les couteaux utilisables que je trouve, ce qui peut rester des plateaux repas ou des encas des passagers ainsi que tout ce qui peut servir médicalement parlant : médicaments, pansement, bandes, crème...

Mon sac n'est pas vraiment remplis et je n'ai trouvé aucune personne vivante. Tout les corps sont déjà marquer d'une croix de plastique fondu noir.

Je ne sais pas comment j'ai pue faire pour examiner tous ces corps un par un la veille. J'ignore comment j'ai pue tenir physiquement comme moralement.

Je retire, le pull intact d'un homme après avoir fixé son visage et ses yeux clos. Je réfléchi à la sorte de vie qu'il avait, en cherchant la vie de cet homme, je cherche aussi à quoi à bien pu ressemblé la mienne.

Je me lève et me dirige vers un autre corps, celui d'une femme cette fois. Elle a à peu près mon gabarit.

D'un sac à dos brûlé et déchiré qui devait être le sien, je sort une veste en cuire luisant comme si il n'avait rien subi avec enroulée dedans une bouteille d'eau à moitié pleine. Dans la poche de la veste je trouve un paquet de cigarettes et un chewung gum. Je prend celui de chewung gum et laisse les cigarettes, mais si il y a des cigarettes il y a un briquet.

Je me penche vers la femme étendue et palpe les poches de son pantalon sans être le moin du monde écoeuré se qui m'étonne.

Je plonge ma main dans sa poche droite et en sort le briquet. Quand je me relève Thomas est derrière moi et me regarde d'un drôle d'air. Je n'y fais pas attention.

"On fait une pause?" me demande - il.

"Si tu veux." Lui dis - je.

On marche l'un derrière l'autre en slalomant entre les débris jusqu'à rejoindre les deux corps étendues près de la dune.

Je m'accroupis et sort de l'eau de mon grand sac. J'en fais glisser entre les lèvres du petit garçon qui a l'aire stable.

Je bois à mon tour une longue gorgée puis tend la bouteille à thomas qui fais de même.

Je m'assois lourdement sur le sable et regarde un instant la lisière entre l'eau et la plage.

Mon regard se porte ensuite sur le garçon debout devant moi. Son corps se dessine devant l'horizon et ses cheveux blonds s'emmêlent dans le vent.

En le regardant bien je le trouve plutôt mignon, en tous cas il a quelque chose. Mais il dégage surtout quelque chose de particulier, c'est comme s'il n'avait renoncé à rien, comme s'il ne doutait pas que la beauté se trouvait encore sur terre et chez les hommes.

Il est de ces personnes qui vous mettent tout de suite à l'aise, ce que je réalise maintenant par le fais que je n'ai pas hésiter ou même réfléchi avant de le tutoyer.

Je trouve que ce Thomas Brodie Sangster est une belle personne. Physiquement comme moralement.

Je me lève, épouste le sable de mes vêtements et m'approche de lui.

"Tu as besoin d'aide?" Je lui demande gentiment avec un sourie.

Il me renvoie mon souri et me repond "oui je veux bien si ça ne te déranges pas :-D"

 L'île Où On Oubli Où les histoires vivent. Découvrez maintenant