Les restes du repas d'hier soir sont encore étendus sur le sable tout comme nos corps en éveil.
Après le dîner on est resté à parler jusqu'à tard dans la nuit. Jakson s'est encroulé de fatigue lorsque le soleil a passé l'horizon, il a tenu éveillé toute la soirée à parler avec Thomas et moi jusqu'à ce que son corp d'enfant et surment aussi un peu la fièvre le face tomber dans les bras de morphé.
Thomas l'a ensuite ramener dans la cabane pour qu'il finisse la nuit contairement à nous qui avons dormis à la belle étoile, allongé l'un dans les bras de l'autre sur la plage à la lueur du feu mourant.
Thomas et moi sommes demeuré à parler encore en long moment du voyage pour rejoindre Pack avant de divaguer sur notre situation pas si terrible que ça sur l'île, du fait que Thomas n'aurai jamais decouvère ses talents de cuisinier sans ces circonstances, et de tout ce que les événements nous ont apporté et changé chez nous.
J'ai appris un peu plus à connaître Thomas mais j'ai aussi réalisé à quel point je ne le connaissais pas. Et on c'est dit qu'on en apprendrait encore un peu sur l'autre. On ne c'est rien promis, on se l'est juste dit.
On a aussi discuté de ce qu'on pense de l'autre. Thomas m'a donc avoué qu'il craque sur mes yeux verrons et qu'il trouve que ça me donne un charme unique irrésistible et qui met en valeur les reflets de mes cheveux presque bruns.
Et personnellement je lui est confié que dès la première seconde où je l'ai vu sur la plage inconcient, j'ai ressenti qu'il dégageait une maturité et une plénitude qui contrastait mais allait aussi parfaitement avec ses traits enfantins qui m'ont tout de suite attirés.
On a fini par s'endormir l'un collé à l'autre lorsqu'il était bien plus de minuit et qu'il ne restait que de faibles braises rougeoyantes du feu qu'on avait pas ré-alimenté depuis le dîner. On a donc sombré dans le someil après avoir observé le ciel dans la nuit et recherché les différentes constellations pour nous situé dans le monde, sans succès.
Je me redresse donc en faisant craquer mes cervicales car j'avais la tête posé sur Thomas dans une position plus ou moin inconfortable.
J'inspire un grand coup et c'est comme si tout mon métabolisme se remettait en marche au contacte d'oxygène pure dans mon sang.
Je m'étire et me sens reposée à merveille. Je donne un cou de coude à Thomas que je croyais se réveiller, pour l'insiter à se lever, mais au lieu de ça il se retourne pour me faire dos en poussant un grognement montrant son mécontentement et l'opposition claire et nette à l'idée de bouger.
Je me mets à réprimer un sourire car j'ai l'impression d'avoir sous les yeux un adolescent flemmard au réveil qui pour rien au monde ne manquerai sa grâce matinée. C'est dingue comment Thomas arrive à dormir à n'importe quel moment, n'importe où.
Je réalise encore une fois en l'observant, que Thomas est toujours un grand enfant et c'est l'un des côtes que j'apprécie chez lui et qu'on partage. On rit au mêmes gamineries, on a les yeux émerveillés devant des petites choses simples comme des mômes, nos attitudes change du tout au tout en fonction de la situation... Mais cependant on garde un sérieu quand il le faut et on est toujours consciencieux de nos actes et de nos mots.
L'envie me prends alors et j'hésite à faire une mauvaise blague à Thomas. Son visage d'ange et son corps si tranquillement endormi ne font qu'appuyer la tentation que j'ai de lui jetter un salve d'eau de mer pour le rafraîchir et le revigorer au réveil. Je vois déjà ses yeux sombres s'ouvrirent et son corps se cabrer sous le contact de l'eau. Mais m'abstiens car il a besoin de se reposer après les journées passées. Non sans regret, je me détourne et décide alors de préparer nos affaires pour le départ de demain.
Avant de partir pour la cabane, je m'accroupis sur le sable et pousse une mèche blonde pour poser délicatement un baiser sur le front de Thomas, comme un geste maternel, protecteur. Un legé sourire se forme alors sur le visage du jeune homme, ou grand enfant, presque rendormi.
Sans bruit je rejoins la cabane. A l'intérieur Jackson dort paisiblement. Toujours dans l'esprit maternel j'ajuste la couverture sur ces épaules. Je me sens un peu comme leur maman à tous les deux étant donné que je suis la seule présence féminine qu'ils ont depuis plusieurs semaines, quoique Thomas soit plus âgé que moi. Cependant, bien que je les traite un peu de manière maternel, ils me considèrent également comme leur soeur, et les deux gars se comportent aussi un peu tel des frères.
On a créé une petite relation à demis familiale entre nous. On forme une sorte de famille, non par les liens du sang mais par les liens qu'on a créé en partageant des moments de tout les jours hors du commun.
A genoux sur le sable, j'observe nos affaires avec la lumière tamisée du soleil à travers les murs de la cabane. Il n'y a rien de personnel, rien d'important à part peu être la trousse de secours et de premier soins.
Assise sur le sol de la cabane je prends donc un grand sac à dos de randonné gris/bleu en toile épaisse et j'y place une tenu de rechange pour chacun de nous, chaussures comprises. Dans deux plus petits, je reparti notre stock médical et de bouteilles rempli d'eau de la cascade. J'en range un dans la poche intérieur du sac de randonné.
Lorsque l'on va rejoindre Pack j'espère que Jackson pourra marcher, dans le cas contraire Thomas pourra le porter sans problème, il l'a démontré hier avec moi. Je ne sais toujours pas si on va longer la côte jusqu'à la plage nord ou si nous allons couper à travers l'île en passant par la montagne mais quoique l'on fasse la route promet d'être longue et compliquée.
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L'île Où On Oubli
De TodoUn crash Deux personnes aptes sur Trois survivants. Ils n'ont rien en commun, lui acteur, elle amnésique après le crash d'un avion. Ils se retrouvent coincés sur une île déserte où ils vont devoir apprendre à survivre. Ensemble ils vont redécouvri...