Il soulève son bras endommagé avec attention en maintenant sont avant bras pour bloquer son humerus.
Il m'indique du menton la montre à son poignet. C'est une montre de sport qui doit coûter un bon paquet de pognon.
Je le lui retire et la lui tend avant de me raviser. Thomas regarde le ciel, le soleil est à peu près au zénith.
"Tu pourrais la régler sur midi" me dit - il simplement comme pensif en fixant toujours le ciel.
Je m'exécute et étend la montre entre mes deux mains pour qu'il vienne y placer son poignet.
Je referme le fermoir autour de celui ci et je frissonne lorsque le dos de ma main effleure sa peau chaude.
Je m'éloigne rapidement pour ne pas créer de gêne entre nous du fait de ce contact de peau à peau, mais ça n'a pas l'aire de l'avoir perturbé.
Au contraire il me lance tout égaillé un sourire en coin que je lui rends. En retirant à mon tour ma montre pour la régler sur l'heure du soleil. Thomas me lance avec la plus grande sincérité dans la voix :
"Merci"
Je lui renvois un sourire et à cette vue, un s'affiche sur son visage.
"Viens là que je vois ton bras" Lui dis-je sans lâcher mon sourire en me dirigeant vers le sac de voyage.
Il s'approche sans grand entrain et s'assoit sur le sable. Je verse un peu d'eau sur mes mains avant de les frotter ensemble.
Je sors du sac la trousse de secours de l'avion que j'ai retrouvé. Elle contient une bande blanche, de l'anticeptique en très petite quantité et une sorte de pommade réparatrice que je sors.
Après une grande inspiration je me mets à genoux tout près de Thomas qui a l'aire anxieux.
"Ça va sûrement faire mal" je lui avoue un regard chargé d'empathie.
J'enlève délicatement l'attele autour de son bras puis fais valser mes doigts sur sa peau pour sentir les os et le muscles en dessous.
À ce premier contact Thomas est parcours d'un frisson et une grimace se douleur se forme sur son visage.
L'humerus est séparé en deux a environ dix centimètre au dessus du coude.
"À trois d'accord"
Thomas fixe l'horizon les genoux repliés. Il hoche légèrement la tête sens quitter la mer des yeux.
"Un... Deux... TROIS. "
Je tire sur l'avant bras en maintenant l'épaule pour ré-aligner les deux partis de l'os.
Thomas étouffe un cris de douleur, les larmes lui montent au bord des yeux sans en sortir.
J'applique délicatement mais rapidement la pommade sur la zone endolorie puis j'enroule la bande le plus serrée possible pour immobiliser le bras.
Il faudrai que je le colle pour faire comme une sorte de plâtre.
"Je reviens attend moi" lui dis-je quand je me lève pour monter la dune.
Je suis vraiment bête de lui avoir dis ça, où est ce que tu veux qu'il aille! En pensant ça je fais une entaille profonde dans le tronc d'un pin situé de l'autre côté de la dune en lisière de forêt.
Quelques minutes plus tard je reviens vers Thomas, avec, dans le creux d'un morceau de plastique une petite flaque de résine.
J'en applique sur toutes les jointures de la bande pour qu'elle devienne dure, maintienne mieux le bras et surtout pour qu'elle ne se defasse pas à chaques mouvements de Thomas.
Une fois l'opération effectuée sous le regard du prétendu acteur, je me recule pour observer mon travail un sourire au lèvre en lui disant:
"C'est bon j'ai fini"Thomas me le rend avec une moue de douleur. Il se relève difficilement sans l'appui de son bras qui est totalement serré dans la bande devenu fin plâtre.
Il me lance avec un sourire en coin et un aire malicieu sur le visage :
"Merci ma petite infirmière... Maintenant à toi"
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L'île Où On Oubli
AcakUn crash Deux personnes aptes sur Trois survivants. Ils n'ont rien en commun, lui acteur, elle amnésique après le crash d'un avion. Ils se retrouvent coincés sur une île déserte où ils vont devoir apprendre à survivre. Ensemble ils vont redécouvri...