Chapitre 10.

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Je me réveille en sueur encore une fois. Ma jambe me fais souffrir mais je n'ai rien, elle me fait juste mal en profondeur.

Ce matin Thomas est allongé à côté de moi ainsi que le petit Jackson, le soleil n'est pas encore levé et Thomas dort d'un sommeil paisible et profond.

Je me relève le plus silencieusement possible et une vague de douleur m'envahie. J'ai besoin d'aller marcher pour me soulager.

J'écris lisiblement et en gros dans le sable ces mots pour ne pas que Thomas s'inquiète : "Je fais un tour, je reviens."

Je l'observe en posant sur lui un regard protecteur, il est vraiment beau quand il est endormi. Une mèche de cheveux blond lui barre le front et je me retiens de la lui remettre en place.

Je me concentre sur lui, sur les trais de son visage, sur sa mâchoire bien marqué, sur son long cou, sur ses cheveux en bataille pour essayer de me souvenir, je sais que je l'ai déjà vue quelque part, mais je n'arrive pas à me souvenir.

Je me détourne de la vue de Thomas et part rapidement vers l'est là où les premières lueurs de l'aube pointent leur nez.

Je vacille sur les premiers pas car j'ai du mal à m'appuyer sur ma jambe gauche puis prend un rythme de marche.

Je marche au bord de l'eau en suivant la courbe de la plage. Tout en marchant je regarde autour de moi pour apprivoiser les lieux.

Derrière la dune je réfléchis à quelle sorte de forêt il s'agit. C'est une végétation haute et dense, composée de très grands arbres et des plantes caducs comme conifères. La simme de grands pins parasols s'élèvent vers le ciel et j'aperçois des plantes grimpantes entre les troncs. Il s'agit suremt d'une forêts décidues humides tropicales ou subtropicales je pense.

Je suis surprise par ce que je viens de penser. Comment ce fait-il que j'ai ces connaissances en botanique? Je m'étonne moi même mais je suis très contente de savoir ça dans les circonstances présente.

Dans cette forêt il y a de nombreuses variétés de plantes don certaines comestibles, mais surtout cela signifie qu'il y a beaucoup de source d'eau douce.

Je ne m'aventure pas entre les végétations et poursuit mon chemin jusqu'au bout de la plage. La dune disparaît peu à peu et laisse place à des rochers, de plus en plus haut. Bientôt je me retrouve au bout de la plage et au pied d'une falaise abrute, je ne peux plus avancé à part par la mer.

Je m'arrête et regarde la falaise qui me surplombe, elle paraissait beaucoup moin imposante de loin. Je ferme les yeux et écoute la tête toujours vers le ciel.

J'entend le remu des vagues, le bruit fracassant qu'elles font contre la roche, un bruit net et cassant. Ce bruit qui ce répète depuis des milliers d'années et continura pendant encore des milliers d'autres. Ce bruit qui domine tout les autres.

Cependant je croie entendre derrière ce grondement le son d'une chute sans fin d'eau contre eau, comme une sorte de cascade qui ne s'arrête jamais.

J'observe la façade de la falaise avec du recul et aperçoit plus à l'est encore une série de petite chute d'eau qui tombe du haut de la falaise pour se jette dans la mer.

À une quinzaine de mètres au dessus de la mer, l'eau ricoche sur le rebord de la falaise comme si il y avait une voix qui passait perpendiculairement aux parois.

Je rebrousse chemin avant de m'engager sur les premiers rochers qui monte à pique. L'ascension n'est pas vraiment compliqué, un sentier est comme tracé entre les végétations tout en suivant la côte. Je ne m'enfonce pas dans la forêt et reste au bord du vide qui s'accroît à ma droite de pas en pas.

Au cours de ma progression je fais attention à ne pas faire de faux mouvements ou des choses qui pourrait affecté ma jambe déjà assez amochée comme ça.

Je fais aussi attention à ce qui m'entoure, pour mémoriser le chemin mais aussi pour connaître les sortes de plantes aux alentours. D'ailleurs je tombe sur une plante savonneuse juste devant moi. Je ne sais pas comment je sais cela mais je reconnais les branches de cette plante.

J'en coupe une longue brindille avec le couteau suisse que j'ai dans la poche que je ne quite plus jamais. Je continue d'avancer et me penche au dessus du vide, la mer se trouve environ quinze mètres en contre - bas, je ne devrais plus être très loin.

Ma main sur paroie à ma gauche, je suit la falaise par un renfoncement qui crée un passage à même la roche. Après un virage je recule d'un pas, je suis éclaboussé par une gerbe d'eau qui tombe d'au dessus, qui rebondie sur le chemin dans la roche avant de se jetter dans la mer.

 L'île Où On Oubli Où les histoires vivent. Découvrez maintenant