Chapitre 16.

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Le soleil vient à peine de se lever et tout le monde est déjà actif dans et autour du centre.

Un camion remorque de ravitaillement se gare sur le parterre devant l'entrée et les sacs et cageots qu'il transporte sont immédiatement prit d'assaut par une dizaine de personnes.

Parmi eux une jeune fille aux cheveux châtains presque bruns, qui doit tout juste avoir vingt ans, monte instinctivement dans le camion et commence à le décharger en passant tout le matériel à ses collègues resté à terre.

La jeune fille enchaîne énergiquement les paquets avec une force que l'on ne soupçonne pas d'après son corps menu. En moins de quinze minutes le camion est vidé entièrement et la jeune fille saute à terre.

Les menbres du centres parlent quelques instants entre eux et comme toujours les rires et les sourires fusent. Appelée par une femme noire d'une cinquantaine d'années, la jeune femme accoure vers l'entrée du centre.

La panique ce lit sur le visages de la femme d'âge mûr qui se trouve être la directrice du centre d'aide de la ressource naturelle. Après quelques mots échangés, le sérieux et la concentration envahissent la jeune fille.

Elles entrent toutes deux dans le bâtiment rudimentaire qui forme le centre. La double porte vitrée donne sur un mince couloir où de part et d'autre se trouve un bureau. Au bout à gauche une ouverture assez large s'ouvre sur une grand salle réfectoire où sont disposés deux rangées de longues tables entourées de bancs et de chaises.

Les deux femmes s'engouffrent dans le couloir dénué de toute décoration qui bifurque à droite, les murs sont recouverts d'une simple couche de peinture décrepite.

Elles pressent le pas et arrivent devant une nouvelle porte vitrée qui mène à l'extérieur sur une sorte de jardin potager primer d'assez grande taille cependant. Au milieu un chemin le travers et au loin s'enfonce dans la forêt par un chemin cahoteu. Sur celui ci un 4x4 arrive à toute trombe vers le bâtiment.

La radio portable que la dame porte à la ceinture se met à crépiter et on distingue une voix qui répète avec un fort accent africain :

"Alfa3 à centre, on arrive. Hagan a besoin de soins urgent. Éléphant resté dans secteur nord prit en charge par équipe de Dugain. Aura besoin de soin plus tard."

La jeune fille lance ses instructions à la directrice qui acquiesce et monte à l'étage rapidement pour préparer la salle de soin.

La jeune fille elle, attend le véhicule transportant le blessé sur le pas de la porte. Du haut de ses vingt elle dégage une assurance inouï. Dans le centre tout le monde la respecte pour son courage, sa détermination et bien qu'elle participe à toutes les activités possibles dans le centre elle en veut toujours plus et a une soif de savoir inépuisable.

Plusieurs heures plus tard la jeune fille ce trouve dans le 4x4 en direction du secteur nord, là où a eu lieu le braconnage et où le patrouilleur de la réserve naturelle, Hagan, c'était fait piétiner par un éléphant apeuré par les coups de feu de braconniers, quelques heures auparavant.

Hagan était désormais grâce à ses soins tiré d'affaire, malgré les trois côtes cassées, les dizaines d'ecchymoses et son cubitus droit fêlé.

La jeune fille sauta du véhicule avant même son arrêt total et se dirigea d'un air déterminer et volontaire comme à son habitude vers l'énorme pachyderme qui avait été endormie à coup de fléchettes tranquillisantes.

Dugain un africain du centre qu'elle appréciait particulièrement lui résuma l'ampleur de dégâts et ce qu'il avait fait avant qu'elle n'arrive. Elle aimait beaucoup Dugain car il avait été l'un des premiers à lui faire entièrement confiance et à la laisser exercer dans tout les domaines pour aider au centre.

De plus ils avaient le même âge et s'intéressaient tout les deux beaucoup à la botanique. Dugain lui avait appris énormément sur la faune et la flore de son pays depuis qu'elle était arrivée il y à maintenant cinq mois de cela dans la réserve naturelle situé au nord est de l'Afrique du Sud.

Mais par dessus tout ils partageaient la même envie d'être utile et de faire quelque chose de leur vie.

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Sur l'image des traits fins d'un jeune homme mélanoderme, Blake se réveil en sursaut. Elle est en sueur quasiment comme chaque matin depuis le crash. Mais ce matin elle sait pourquoi.

Elle réalise à peine qu'une bride de souvenirs, c'est formé durant son someil, que celle ci s'évapore déjà de son esprit.

Tout est légèrement confu et elle ne sais pas comment elle doit réagir.

Déjà les noms et les visages ne lui paraissent plus aussi bien, mais elle reconnaît le font de ses souvenirs. Mais es-ce bien des souvenirs ? Ou es-ce seulement son imagination qui l'on emporter lorsqu'elle rêvait ?

Non elle en est persuadé c'était bien réel, elle n'a aucune notion du temps et ne sais pas à quand remonte ce moment mais elle est sûr qu'elle l'a vécu.

Elle sourit bêtement à l'idée de retrouver peu à peu la mémoire alors que Thomas, qui c'est redresser sur les coudes surpris par le réveil brusque de Blake, la dévisage en lui lançant un regard interrogateur.

 L'île Où On Oubli Où les histoires vivent. Découvrez maintenant