Chapitre 25. : La fin

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Un avion, nous attendons le moteur d'un avion en ce moment. C'est un son plutôt agréable, régulier, mécanisé, comme ça fait bien longtemps qu'on en a pas entendu. Une vague de soulagement m'envahie, nous allons sortir de cette île. Mais une peur panique me prend à la gorge, et s'il ne passait pas au dessus de la plage, s'il ne nous trouvait pas.

Le bourdonnement vient du nord, au delà de la montagne, hors de notre champs de vision. Sans trop réfléchir, Thomas s'enfonce dans l'eau jusqu'à en avoir au niveau des épaules, puis il fait face à la plage. Il observe attentivement le ciel de gauche à droite en portant son regard juste derrière les crêtes. Quand à moi je reste sur la plage encore trop surprise et étonnée par la nouvelle qu'on puisse être secourus, toujours accroupie, une main sur le sable pour me tenir en équilibre, la tête en direction du ciel.

Je scrute attentivement chaque recoin de ciel qui pour une fois est parsemé de nuage blanc contrastant avec le bleu grec du ciel. Ce ciel nuageu n'arrange rien à mon inquiétude et je me concentre encore plus pour déceler le moindre mouvement du plus petit coucou soit il qui viendrai perturber le calme tranquille des cieux de l'île.

Thomas depuis l'eau me fait un signe négatif de la tête : l'avion est trop au nord de l'île ou vol à trop basse altitude, et de la plage on ne peut le distinguer derrière la montagne. Il passe une dernière fois les yeux vers le haut avant de rejoindre la côte ou je n'ai toujours pas bougé.

A son approche, sa façon de marcher et son regard m'interpelle et j'arrive enfin à sortir de ma torpeur. Son attitude reflète un tant sois peu de déception pourtant mêlé à une extrême détermination.

Je sais qu'il ne va pas rester à rien faire, on ne peut pas seulement attendre qu'il repasse, car rien ne dit qu'il le fera. Il faut absolument qu'on trouve un moyen de se faire repérer car plus les minutes passent et plus le vrombissement du moteur de l'avion se fait loin.

A peine une minute après qu'on est commencé à entendre le bruit de l'avion qu'il s'atténue déjà. J'espère de tout coeur que cet avion va revenir vers ici. À en juger par le bruit qu'on distinguait, il volait à faible allure et à basse altitude, ce qui renforce mon esperence qu'il s'agisse bien d'un avion chargé d'inspecter les îles à la suite du crash.

On rejoint Jackson près du feu qui attentive au son et à notre attitude à oublié de retourner les petits poissons qui sont en train de brûler. On réfléchit à toute vitesse, il faut trouver un moyen de se faire repérer par un véhicule volant on ne sait exactement où que l'on ne peut pas voir. Nos cervelle en ébullition tournent à plein régime, quelques idées fusent mais n'aboutissent à rien.

On ne peut faire des jeux de lumière ni avec les débris en métal ni avec la réverbération de l'eau car l'appareil se trouve de l'autre côté de la montagne dans une direction trop peu fiable seulement à l'ouïe. Le bruit ne servirait à rien non plus car celui du moteur prendrai le dessus. Escaladé la montagne pour aller sur la crête prendrait bien trop de temps et contourner l'île également.

C'est en voyant les poissons grillés qu'on trouve notre solution. Thomas augmente la chaleur du feu une fois les poissons retirés et je me hâte de courir en forêt pour récupérer des plantes qui dégagent une épaisse fumé en brûlant.

On a donc opté pour des signaux de fumée ce qui est évident dans le font, comme ce qu'on fait les personnes de l'île de Pack. Jackson pense à introduire un message dans la fumée comme les indiens pour comprendre notre présence et pas seulement faire croire à un feu accidentel, ce qui est peu probable vue les conditions climatiques mais on est jamais trop prudent.

Je cours presque à travers la forêt et manque plusieurs fois de tomber. Je ralenti légèrement pour adopter une marche rapide et reviens vers la plage les bras chargés. Je dépose mon chargement sur le sol à quelques pas du feu. En sueur par l'effort que j'ai fourni à traverser la forêt à recherche des branches feuillues nécessaire à notre projet et à les couper attivement à cou de hachette.

Je continue dans mon élan et alimente le feu avec ces branches imposantes. Instantanément une épaisse fumé grise claire s'en échappe en continue. Jackson se met à avoir une quinte de toux. Thomas mouille un tee-shirt et lui place sur la bouche pour lui éviter d'inaler la fumée probablement toxique.

Je remplace Thomas au chevet de Jackson pendant qu'il s'empare d'une de nos couvertures pour la poser sur le feu deux secondes et la retire à intervalle régulier. Je lui indique le temps de chaques intervalles pour que les brides de fumée qui s'échappe forme un message. Je ne connais qu'un seul mots en morse et par chance c'est S.O.S. Je ne sais pas comment je m'en souviens mais c'est gravé dans ma mémoire.

La fumée forme donc trois petits points qui sont au début irréguliers, puis trois traînés suivis de trois nouveaux points. Il répète l'opération avec plus d'habileté cette fois ce qui met près d'une minute pendant laquelle j'enfile des vêtements corectes à la hate: un short et le tee-shirt Hakuna Matata.

Le bourdonnement régulier ne s'éloigne plus mais ne se rapproche pas non plus. C'est devenu un son ambiant à peine audible sur lequel on porte énormément d'espoir.

Thomas va à son tour mètre des vêtements, je prends sa place et exécute la tâche avec beaucoup d'application pour réussir à former le message du mieux que je peux.

Jackson scrute le ciel à mes côtés, pas un bruit ne fuse en dehors du crépitement du feu. Au bout de dix minutes qui paraissent interminables le bruit ce rapproche de plus en plus jusqu'à ce qu'un avion se dessine dans le ciel au dessus de la montagne.

Un avion au dessus de la plage! Un avion au dessus de nous! Un avion enfin..

 L'île Où On Oubli Où les histoires vivent. Découvrez maintenant