1 mois s'est écoulé depuis le début de notre plan, j'ai trouvé du travail, je suis hotesse d'accueil et je ne vais pas vous mentir, cela paye plutôt bien. Je vais voir Tate pratiquement tout les jours, à ce qu'il me dit il va bien, il arrie à ce contrôler lorsque la colère s'empare de lui. Mais il ne va pas bien. Je sais que tout de changement le perturbe, je le vois, il essaie de le cacher, mais à travers ses yeux je lis tout son malaitre, et je n'aime pas ça.
Je suis pressée que l'on partent tout les deux, on pourra enfin être ensemble comme il se doit.
Par moment je me dis que c'est complêtement stupide, à vrai dire je ne le connais depuis que deux où trois mois, pourquoi je partirais avec lui ?
Mais au fond de moi je sais qu'il est celui qu'il me faut, il a fait naitre en moi des sentiments que je n'avais encore j'avais connues, avec lui je me sens plus... moi, je dirais.
La vie qu'on aura ne sera pas facile, loin de là, mais temps que je suis avec lui, cela m'importe peu.
Aujourd'hui nous sommes un mardi, et c'est un des jours de visite.
Je me lève de mon tendre lit et rejoins la salle de bain pour m'habiller et me rafraichir le visage. Je descends ensuite en direction de la cuisine pour prendre mon petit déjeuner et attendre que ma tante soit prête pour partir.
-On peut y aller ? J'entends une voix derrière moi.
Je me retourne et aperçois cette dernière déjà habillé, les clefs de voiture dans les mains.
Je suis heureuse d'être avec elle, elle a toujours été là pour moi et grâce à cette confiance j'ai pu lui parler de notre plan. Elle a tout de suite compris l'importance que cela avait pour moi et c'est même proposer de m'aider en voulant me donner de l'argent. Mais je l'ai refusé. Je voudrais m'en sortir par moi-même, et je n'aime pas qu'on me donne de l'argent comme ça, je n'aime pas devoir des choses à des personnes, même si je sais que ma tante ne me réclamera jamais rien par la suite.
-Oui, je suis prête, lui dis-je après avoir manger une tartine de beurre.
Nous nous dirigeons vers la voiture et montons à l'intérieur.
-Bon, triste ou joyeux ? Me demande t-elle en pointant la radio du doigt, voulant savoir quel style de musique je voudrais.
-Joyeux.
En ce moment je ne suis pas vraiment dans cet état d'esprit, à vrai dire j'avais imaginé ma vie autrement que comme ça. Je n'aurais jamais cru aller dans un hôpital psychiatrique, encore moins rencontrer quelqu'un là-bas et s'il l'on m'aurait dis que je fuierais le pays avec cette personne, je vous aurais ris au nez.
Il ne faut jamais prévoir votre avenir, il se finit rarement comme on l'avait prévue.
C'est vrai quoi, moi j'aurais voulu continuer mes études dans l'humanitaire, mon rêve aurait été de partir en Afrique m'occuper des enfants défavorisés. J'attendrais mon marie chaque soir lorsqu'il rentre du travail, avec nos deux enfants qui lui sauterais au coup.
Au final je travaille dans un bureau d'une marque de vêtements répondant au téléphone, et mon copain est un psychopathe enfermé dans un hôpital psychiatrique.
Mais malgrés tout ça, je ne regrette aucun de mes choix, de toute façon je peux difficilement faire marche arrière maintenant.
"Chocolate" de The 1975 résonne dans la voiture, j'ai très envie de danser, mais je me retiens.
Oh et puis zut.
Je me déhanche sur le refrain, l'appel de la musique est plus fort que tout.
-Vous comptez faire comment tu partir ? Ma tante me sort de mes pensées.
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Crazy Dangerous Love
FanfictionVous savez quand vous faites une blague pas drôle et que vos amis se foutent de vous en disant: "Des gentils monsieur en blancs vont venir te chercher." ? Ils n'étaient pas en blancs, mais ils sont venu. __________ "Je ne pensais pas...