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Chapitre 34
«Décision»

Deux semaines sont passés. Rien d'extraordinaire, sauf qu'Amir m'a enfin lâché Hamdoullilah

Plus d'appels rien 👍🏽 J'lai croisé quelques fois mais il a enfin compris.

Hassoul parlons pas de lui. Avec Bilel c'est moins tendu aussi même si ont est pas les meilleurs shab du monde.

Et c'est tout hein.

Moi : MashaAllah t'es belle hbiba

Assia essayais de trouver une tenue pour son rendez-vous avez Hussein ce samedi. du coup elle est venue là où j'travaille.

Assia : sa fait pas trop ?

Moi : Mais non t'es au top vasi laisse moi là j'la payerais avec ma carte de reduc là

Assia : Merciiii ! Vasi j'vais y aller moi j'commence dans trente minutes la flemme

Moi : Mdrr aller Salam à ce soir InchaAllah

J'pose la robe d'Assia dans la réserve et j'continue mon travail.

Adélia : Tu peux prendre la caisse ? -à moi-

Moi : J'arrive

Elle... toujours aussi bizarre mdr mais je m'en occupe pas!

Vers treize heures j'vois la tête efféminée de Malik.

Malik : Ça va ma chérie ?

Moi : El Hamdoullilah et toi?

Malik : Ouaaais! J'ai une bonne nouvelle ! Mon cousin Abdel sa femme elle tient une boutique de vêtements mixte et elle pourrait te prendre!

Moi : Hin saha Malik mais j'sais pas trop en vrai wallah j'vais y réfléchir

Malik : Comme tu veux ma belle bon j'vais en réserve

Il part et moi j'compte la caisse 💶 la tête ailleurs.

Ça serait bien, mais j'ai construis quelque chose ici.
Bon, la moitié s'est écroulée mais bon mehlich...

Quand j'fini le travail c'est toujours pensif que j'y sors. J'manque même de me faire écraser mdr

Le mec m'insulte et se tire.
Wallah y a des gens pas net ici !

J'rentre chez Soumaya et me pose sur le canapé. J'suis bien ici mais j'me sens de trop. C'est petit et elle avait une vie avant que je rentre dedans...

J'pense que ma décision était prise. Je vais partir au moins un moment. Histoire d'y voir mieux clair et d'éviter de voir la gueule de certains.

Le lendemain, j'décide d'aller en parler à ma famille, avant tout.
Il me faut bien l'autorisation de mes frères et baba. Même si mon père s'en moque pas mal..

Sah j'ai l'impression il me voit pas comme sa fille. Il est tellement peu préoccupé par moi...

J'envoi un message à Huss pour qu'il vienne me chercher.
Pas envie d'attendre trois ans ce bus.

Hussein : Salam batata

Moi : Jtemmerde Mdrrr alors t'as sortie le grand jeu pour Assia ?

Hussein : Ben faut bien wesh elle est bien c'te femme MashaAllah il lui manque juste la religion.

Moi : InshAallah

À la maison y a tout le monde sauf Bilal qui a pas dormit là.

J'mange avec eux et j'commence a leur expliquer mon envie..

Moi : .... Et voilà apres je dis pas que je pars demain. Faut j'prenne le temps de trouver un appartement et j'aimerais passer le permis ici InchaAllah. J'finis mes heures la semaine pro et faut je regarde une date.

Baba : Benthi pourquoi tu veux vivre seule ?

Moi : C'est pas moi baba Paris...

Yanis : Moi Yanis B** J'vais laisser ma p'tite sœur vivre toute seule Mdrrr Hegouna t'as crus.

Moi : J'en ai besoin efek Yanis comprends-moi ! Tu viendras quand tu le voudras y a pas de problème

J'ai négociée un peu et ils m'ont dis de trouver un appartement déjà et qu'ont verras après. J'étais trop contente !

À seize heures j'quitte l'appartement et dans le hall je croises....Amir....

Amir : Salam ...

Moi : Assalamou aleykoum

J'continue ma marche et...

Amir : Faut qu'ont parlent Ayna wallah

Moi : Parler de quoi ? Du fait que t'as forniqué dans mon dos ? Amir je t'aurais tout pardonnée mais ça j'peux pas wallah c'est plus fort que moi.

Amir : S'tu savais comme je m'en veux wallah j'ai tout gâché !

Il a tapé contre les boîtes au lettre et j'ai sursauté zebi 😧

Amir : Ont finiras ensemble Ayna InchaAllah je ferais de toi ma femme

Moi : Les rêves c'est la nuit Amir.. donc s'il te plaît j'te demande une chose, élève ton enfant comme il se le doit, il a rien demandé wallah. Salam...

Et j'suis partie... J'ai jouée la fille douce, j'tenais quand même à lui. J'peux pas lui souhaiter du mal.. J'ai pas été élevé comme ça.

J'suis rentrée à l'appartement déboussolé mais heureuse. Une page venait de se tourner. Ma haine diminuait petit à petit.

Ayna - Tout recommencer, de la ville au quartierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant