N'ayez pas peur. [Réécriture]

Imagine.

Je suis là, caché dans l'ombre.

Tu es tellement occupé(e) que tu ne me vois pas.

Je suis là, je m'approche de plus en plus et tu ne me vois toujours pas.

Je peux sentir mon coeur battre de plus en plus fort du à l'excitation, je m'imagine toi, baignant dans ton sang, suffoquant et moi te regardant avec le sourire.

Je suis en dessous de ta fenêtre.

J'observe les traits de ton visage, tu es tellement concentré(e) que tu ne te rends pas compte que je t'observe.

Je suis là, devant ta porte.

Je sonne.

Je t'entends te lever en te demandant qui c'est.

Tu m'ouvres la porte.

La surprise se lit sur ton visage.

Et oui, tu m'as reconnu.

Ton regard glisse vers ma main gauche.

Tu es apeuré(e).

Tu viens de voir mon couteau aussi tranchant qu'une lame de rasoir, un couteau de cuisine, quoi.

Je souris, tu recules.

Tu cours.

Saches que tu es ma petite souris et moi, le chat.

Tu vas te cacher mais je te suis de trop près pour ne pas savoir où chercher.

J'ouvre l'armoire et tu pleures.

Je souris toujours.

Je te soulève.

Tu te replies sur toi.

Je t'emmène au salon.

Tu t'assieds sur ton magnifique fauteuil rouge.

Fauteuil sur lequel je me jetai pour te blesser.

Pas tuer, juste blesser.

La jouissance est au maximum.

Je te vois suffoquer.

Tu me regardes.

Tu es en train de mourir.

Je souris.

J'attends ta mort.

Tu as peur.

Tu viens de rendre ton dernier souffle.

Je pars sans laisser de traces.

Je regarde la lame.

Elle est rouge, de ton sang.

Je nettoie le couteau avec ma langue.

Je souris.

J'ai réussi.

Je peux très bien recommencer.

Je ne suis pas dégoûtant, je suis moi.

Je peux être n'importe qui.

Toi qui vient de lire ce que j'ai fait, je tient à t'annoncer que tu viens de signer ton arrêt de mort.

Je t'observe déjà.

Tu as peur en lisant ces mots.

Ne vas pas te cacher, je te trouverais toujours.

Je te dis à bientôt.

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#Laura :)