Trafic.

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  Enregistrement n°1

Affaire Biraud, premier enregistrement.

J'ai été contacté par une femme qui pense qu'il y a quelque chose de louche qui se passe avec une entreprise de pompes funèbres. Selon elle, ayant été à plusieurs enterrements de divers amis, à la suite, suite à un accident de voiture, beaucoup se plaignaient que les cadavres étaient devenus "plus légers", pendant qu'ils transportaient ceux-ci jusqu'à l'inhumation.
Je pense à des prélèvements d'organes illégaux, et, si j'ai du bol, je vais tomber sur un gros trafic.

Ça va être du gâteau.




Enregistrement n°2

Affaire Biraud, second enregistrement.

Je suis allé discuter avec la gérante de l'établissement de pompes funèbres. Je ne suis pas trop rentré dans les détails, histoire de ne pas trop éveiller les soupçons quant à ma qualité de détective privé. J'ai essayé de sortir le grand jeu : phrases d'accroche, regard langoureux, invitation au restaurant d'à côté... Mais j'ai eu droit à un refus catégorique. Je ne dois plus être aussi désirable que dans ma jeunesse, va savoir.



Enregistrement n°3

Affaire Biraud, troisième enregistrement.

Cette fois, j'ai envoyé mon assistant à l'assaut. Il a réussi en quelques minutes à amadouer la gérante et à l'emmener boire un verre dans un bistro pas loin d'ici, ce qui m'a laissé le temps de fouiller un peu le bureau. Malheureusement, aucune trace écrite d'un éventuel trafic d'organes. J'ai déposé une caméra dans leur salle où les morts sont traités, je devrai aller la récupérer une fois qu'un défunt sera passé entre leurs mains.



Enregistrement n°4

Affaire Biraud, quatrième enregistrement.

C'est fait, il y a eu un cadavre de préparé aujourd'hui, il me suffit de récupérer la caméra et le tour est joué. J'ai envoyé de nouveau mon assistant en diversion pour faire sortir la gérante. En attendant, je vais aller attendre tout en me faisant un bon repas dans le restaurant d'à côté. C'est pratique, ces assistants à tout faire. *rires*



Enregistrement n°5

Affaire Biraud, cinquième enregistrement.

J'ai récupéré la caméra, et visionné son contenu. La commanditaire avait raison ! On peut y voir les employés retirer certains organes du défunt et les déposer dans des espèces de caisses. Ils font bien en sorte que cela ne soit pas visible une fois leur travail fait. C'est du grand art. Ça a tout l'air d'être un trafic, mais il me reste à savoir où vont ces caisses.



Enregistrement n°6

Affaire Bi-biraud, sixième... Sixième enregistrement.

J'ai... J'ai suivi les employés des pompes funèbres, qui acheminaient les caisses... Et je...

Je n'ai pas eu à les suivre très longtemps.

Les... Caisses... Sont livrées directement au restaurant d'à côté.

J'y ai mangé il y a deux jours.

Putain.

#Laura :)  

N'ayez pas peur. [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant