Vladimir Tchekevesco.

92 9 0
                                    

  À la fin de la Seconde Guerre mondiale, des rapports militaires polonais on été retrouvés par les Alliés dans une base militaire tenue secrète à l'occupant nazi. Ces documents faisaient le rapport d'expériences menées sur des enfants atteints de maladies mentales. Le cas du petit Vladimir Tchekevesco, 8 ans, est hors du commun si je puis dire, dans le sens où ce sont ses parents, eux-mêmes militaires, qui ont donné l'autorisation pour mener l'expérience. Tous les éléments de début d'expérience laissent penser que le petit Vladimir n'était atteint que d'autisme. L'enfant fut isolé dans une chambre stérile servant à l'origine à faire des tests sur des prototypes d'armes chimiques. La chambre se trouvait à 40 mètres de profondeur, complètement isolée.


Seul et attaché sur un lit, pieds et poings liés dans le noir absolu. L'expérience avait pour but de démontrer que les stimuli environnementaux provoquaient le mutisme du garçon à l'esprit trop faible, inadapté à notre société. L'enfant devait en quelque sorte se réinitialiser complètement en l'absence des contacts qui, supposément, polluaient son esprit. L'enfant fut pris de panique et entra dans un état hystérique au moment où on l'attachait sur le lit. Deux micros enregistraient les sons dans la pièce, pour suivre la progression de l'expérience. Elle devait durer 3 jours durant lesquels le sujet resterait allongé sur le lit, sans nourriture.

Les 12 premières heures furent un flot ininterrompu de larmes et de cris. Toutefois, durant la 13ème heure, à exactement 4h23 du matin, les cris cessèrent pour laisser place à une espèce de ronronnement. Les chercheurs ont d'abord pensé qu'il s'agissait du ronflement de l'enfant. Cependant, ce son se poursuivit sans interruption bien au-delà de la durée normale d'une nuit de sommeil. 48 heures après le début de l'expérience, le ronronnement cessa et la voix de l'enfant se fit à nouveau entendre dans le micro. La voix était devenue plus aiguë, mais les propos du sujet étaient incompréhensibles. Les chercheurs mirent ces sons sur le compte de sa présumée transformation mentale, l'enfant découvrant sa nouvelle voix.

Le lendemain, à 69 heures du début de l'expérience, un cri très grave éclata dans les micros, qui furent mis hors-service. Sans micro pour surveiller l'activité dans la chambre d'isolement, les chercheurs décidèrent d'attendre la fin des 72 heures, durée initialement prévue pour l'expérience, pour envoyer les infirmières chercher le petit Vladimir. Les infirmières descendirent jusqu'au niveau souterrain où il se trouvait et ouvrirent la porte blindée. L'enfant était allongé sur son lit, attaché. Tout semblait normal à première vue, mais quand elles approchèrent, elles furent prises de panique à la vue du garçonnet.

Le corps du bambin était devenu noir, comme en cours de décomposition. Les bras et les jambes étaient devenus squelettiques et le ventre avait gonflé, donnant au garçon un air cambré. Ses orbites étaient vides, ses yeux avaient disparu. Il n'avait plus de dents ni de langue. L'enfant avait même perdu son sexe en totalité, mais il n'y avait pas trace de plaie ou de cicatrice. Le corps était juste devenu noir et dégageait une puanteur macabre.

L'une des employées fut prise d'un malaise et vomit sur le sol. Les infirmières prirent alors la fuite et firent leur rapport à leurs supérieurs ; un rapport hystérique concluant à la mort de l'enfant. Toutefois, alors qu'une nouvelle expédition de médecins et de soldats était sur le point de descendre, les micros de la salle se remirent à fonctionner. Aucune voix ne se fit entendre, mais on entendait très clairement l'enfant se débattre dans son lit. Puis il y eut des pleurs de douleur. Et finalement, le son d'un liquide qui se déversait au sol. S'ensuivit un bruit qui leur glaça le sang : les pleurs d'un nouveau-né.

Les rapports de l'expérience prirent fin ici.

Toutefois, les rapports de fonctionnement de la base firent état, dans la semaine qui suivit l'expérience, de 49 exécutions de militaires ou personnels soignants, sans qu'aucun des corps ne soit retrouvé dans le cimetière militaire ou à la morgue de la base.
Le motif indiqué sur les ordres d'exécution étaient tous identique : - OFFRANDE AUX PROFONDEURS -
La base fut découverte le 21 Avril 1946, entièrement vide.
Après des fouilles minutieuses, aucune trace de chambre souterraine ne fut découverte.

Après des fouilles minutieuses, aucune trace de chambre souterraine ne fut découverte

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

#Laura :)

N'ayez pas peur. [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant