OriginEl | tome I |

〰 partie 5 〰

| Eleanor |

17 janvier 2O16.

Je parcours de fond en comble les applications de mon iPhone, je n'ai rien à faire, il me reste encore une dizaine de minutes avant que mon nouvel épisode de Devious Maids ne charge. Alors je tue l'ennui comme je peux, en consultant mes divers actualités Twitter, Instagram, Vines, Tumblr, We Heart It, Snap ainsi que quelques autres moins importantes.

Seulement pas grand choses à part des Hashtag sur la nouvelle appli de Kim Kardashian, une guerre entre fan bases et des actu' sportives qui me semble inutiles. Quelques photos de stars au retour de leurs vacances en famille, les Snap fatigués et dépressifs des autres.

Il n'y a pas grand chose, la routine en faites, alors mes doigts me ramène à mes messages, tout d'abord ceux d'Harry que je n'ose même pas ouvrir, enfin je l'ai bloqué donc il ne peut rien se passer. D'ailleurs je ne sais d'où m'es venu le cran de faire une telle chose à mon frère? L'envie d'oublier, de passer à autre chose, sans doute, en tout cas c'est ce que je me répète en vain.

Puis j'effleure la conversation échangé avec Gemma, ils finissent dures, froid, solitaire et je n'aime pas ça, parce que se n'est pas dans nos habitudes de nous prendre le chignon pour si peu, enfin je ne sais pas vraiment au final si elle me fait la gueule. La seule certitude est qu'elle ne m'est rien envoyée depuis, deux semaines environ, moi même j'ai essayé mais rien ne vient.

Alors j'abandonne juste, car c'est ce que je sais faire le mieux, laissé sans explications puis partir autre part, loin de tout.

Encore une fois, c'est ma musique qui me ramène, les douces mélodies sans paroles de The XX jouant Intro l'une de mes chansons favorites me ramène sur mon canapé, que je quitte pour aller me chercher mon équipement parfait afin de visionner une série correctement.

Mes pas me mène de manière naturel à la cuisine, vers un placard en particulier, celui près du réfrigérateur, où j'en extirpe une boîte de Spéculos que je m'empresse d'ouvrir afin d'en manger un, immédiatement.

Ensuite j'ouvre le frigo, attrape ma bouteille de jus à la pomme, je referme la porte et continu mon parcours jusqu'à ma chambre. Dans celle-ci je m'avance vers la coiffeuse, seulement se sont les étagères tout autour qui m'intéresse tout particulièrement, là où est mis en place ma collection de vernis. Après un choix longuement réfléchis je finis par choisir un pot de couleur cerise poussé à l'extrême vers le foncé du fruit, avec tout ceci je repars vers mon canapé et m'assois.

Le générique débute, un gâteau en bouche, ma bouteille juste à côté de mon pot cerise ouvert puis-je je commence l'application de la coloration sur mes ongles, minutieusement je m'exécute sans pour autant rater une miette des dits.

Les minutes passent et mon rituel reste de marbre, seulement au bout d'un moment, la sonnette de mon appartement retentit tandis que Zola et Madame Geneviève mettaient en place un compromis. Je ronchonne ne voulant pas me montrer, mais le vacarme à la porte reprend, je n'ai alors pas d'autres choix que de me lever, tassant mes biscuits.

Je ne prend pas la peine de me regarder au miroir de l'entrée lorsque je l'atteins, je suis normalement correct, un long pull couvre mes épaules, un faible shortit me reprend et de grandes chaussettes com lent mes jambes. Je remets vite fait mon chignon, enlève le verrou sans prendre le temps de regarder ma personnes sur le seuil, je déverrouille la porte et l'ouvre assez grandement pour savoir de qui il s'agit.

Et sur le moment je regrette énormément de ne pas avoir jeté un coup d'œil dans la petite vitre.

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