La vie est une pute.

Bonheur.

( Rachel Platten - Fight Song ) 

- Arrête, je grogne, tremblant.

Il n'arrête pas d'embrasser mon ventre lentement après m'avoir procuré un plaisir indescriptible avec ses lèvres, et je gesticule parce que je recommençais à avoir envie. Il tire de ses dents la peau de mon ventre et je gémis de douleur mais aussi de plaisir. Ses lèvres reprennent les mêmes baisers, je sens même sa langue sur ma peau et je n'arrête pas de gémir. Il remonte lentement vers moi, ses lèvres embrassent mon torse, mes côtés, mon cou et mes lèvres quelques instants. 

- J'aime tellement t'entendre gémir, il dit, murmurant. 

Je rougis mais je remercie la pièce sombre qui ne permet pas à Harry de voir que mes joues sont rouges. Je le regarde, j'essuie sa lèvre mouillée et je l'embrasse encore une fois. Quand je regarde ses yeux brillants par cette fine luminosité qui sort à travers les volets, je réalise à quel point il est beau et à quel point j'ai encore une fois envie de lui. Je l'embrasse encore, et je le pousse. J'atterris en califourchon sur lui, et je le regarde. Il y a tellement de désir dans notre regard et tellement de passion dans nos corps, la tension se fait ressentir et mon souffle ne cesse s'accélérer. Ses mains caressent ma taille, ma peau transpire tellement j'ai chaud, nous sommes en sueur. Nous n'arrêtons pas de faire l'amour, nous nous sommes tellement manqués que nous rattrapons le temps perdu. Sa main est entrain de se perdre sur mon entre-jambe, me faisant du bien, et je ferme les yeux, gémissant et ressentant.

- Tu dors encore Har.. AH ! 

Je ne m'attendais tellement pas à être brusqué et réveillé ainsi que je roule rapidement sur le lit et que je tombe au sol, j'ai envie de pleurer tellement je suis gêné. Je reconnais la voix de Anne, je n'ai pas eu le temps de la voir mais je sais que c'est elle. 

- Mais maman ! Dit Harry, essoufflé. Préviens-moi avant de débarquer ! 

- Je.. Hm.. Désolé, elle dit, troublé. 

Je n'ose pas les regarder, je reste assis sur le sol à me cacher, à attendre qu'elle parte. J'ai le souffle haletant et le coeur qui bat à la chamade. En ouvrant la porte, elle a allumé la lumière et je me atrocement mal à l'aise. Elle dit qu'elle nous attend dans le salon, j'entends à quel point elle est mal à l'aise aussi et à quel point ça l'a troublé. La porte claque, et je soupire en reprenant mon souffle. Je vois soudainement la tête d'Harry passer au-dessus du lit et elle atterrie en haut de la mienne. Il me regarde, ses joues sont toutes rouges par les débats que nous arrêtons pas de faire depuis que nous sommes réveillés, et aussi par ce qu'il vient de se passer. Je le regarde aussi, nous sommes tellement nerveux que nous explosons de rire. Harry me soulève pas la taille et me rallonge dans le lit, son rire me fait tellement du bien à entendre depuis ce qu'il s'est passé au restaurant, mes yeux sont scotchés sur ses lèvres formant un énorme sourire. Nous arrêtons de rire, et après n'avoir plus de souffle, nous nous habillons en se regardant et en se souriant. 

Je finis de mettre mon t-shirt et Harry me regarde, la main sur la poignée. J'ai honte d'affronter le regard de Anne, la mère d'Harry, parce qu'elle m'a vu nu et en califourchon sur son fils. Mais je n'ai pas le choix, Harry me tend sa main et j'entremêle nos doigts. Nous descendons les escaliers, je me sens stressé de revoir la mère d'Harry, surtout après ce qu'il s'est passé. 

- Vous êtes-là, elle murmure, nous regardant.  

Je lâche la main d'Harry et je m'avance vers elle, hésitant et vraiment tremblant, et je la serre dans mes bras. Elle me serre en retour, ça me rassure qu'elle ne dise rien pour ce qu'elle a vu. Harry la serre dans ses bras en retour, pendant longtemps et elle embrasse son cou. C'est vrai que la dernière fois qu'il a vu, c'était pendant la petite pause de deux semaines. Je ne pense pas que la mère d'Harry soit au courant de tout ce qu'il s'est passé entre nous.