Serrer.

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( The A Team - Ed Sheeran ) 

- Tu m'en veux d'être parti ? 

- Non, bien sur que non Louis, dit Harry en me regardant dans les yeux. 

Je lui souris et pose ma tête contre son épaule. Je sais qu'il m'en veut un peu, mais je ne dis rien. Harry réajuste les couvertures sur nos corps. Nous sommes dans son avion, son jet privé. On va à Los Angeles. Harry m'a expliqué qu'il a fait une pause de sa tournée, durant trois semaines car il était pas bien. Je m'en suis voulu, j'ai culpabilisé car je savais que c'était entièrement de ma faute. Mais il reprend aprés demain ses concerts, et ils seront à Los Angeles. Et je suis dejà existé d'arriver là-bas. 

Je m'en veux toujours. Car même si je suis prés de Harry, je sais qu'il a toujours mal et qu'il a peur. Il a peur de me perdre, il a peur que je parte. 

- Attend, redresse toi j'ai une idée, dit Harry en se levant. 

Je me redresse. L'avion a décollé. Nous sommes dans les nuages. Je le regarde faire. Il allonge les deux fauteuils en cuir, pour qu'on puisse s'allonger. Je souris car je suis heureux de retrouver Harry et de le sentir prés de moi. Je suis heureux de voir ses yeux et d'entendre sa voix. Quand je lui ai dis que je voulais retourner en tournée avec lui, il s'est redressé. Il s'est redressé et il a commencé à faire mes valises. Je le regardais faire, je rigolais car Harry tremblait et faisait tout tomber. Mais, j'ai vu ses yeux briller, et sa peau se colorer. J'ai vu son sourire heureux que je n'ai plus vu de trois semaines. Et ça m'a tellement réchauffé, que j'en avais les larmes aux yeux. Puis Harry a sauté sur moi et m'a embrassé. C'était un baiser de remerciement, d'affection et en même temps de besoin. 

Harry me prend la main et me tire doucement pour que je m'allonge. J'ai à peine le temps de m'installer confortablement qu'il s'approche de moi. Il place son nez dans ma cou et enroule mon hanche de son bras. Je souris et frissonne en sentant son souffle chaud s'abattre sur ma peau. Je tourne le visage et mes lèvres attérissent sur son front chaud. Je place ma main sur son bras et le caresse. 

Je le sens sourire contre mon cou. Même si j'ai encore du mal d'accepter le faite que j'ai une attirance pour Harry, qui est un homme, j'ai l'impression que toutes ces caresses ne me dérangent pas. Je me laisse juste faire. Et j'ai tellement peur de mourir dans la secondes qui suit, que au contraire, je veux vraiment profiter de lui et faire toutes ces choses qui me rendent heureux. Je caresse son bras, je sens sa respiration s'addoucir et il est entrain de s'endormir. Il y a onze heures d'avion. Onze heures où je vais pouvoir me retrouver seul avec Harry, car la pièce est vide. Les deux pilotes payés par Harry sont dans la cabine. Et l'hôtesse de l'air est dans une pièce, juste derrière le bar. 

J'embrasse le front d'Harry à plusieurs reprises, car j'en ai l'occastion, l'envie et la chance. Je monte ma main de son bras à son épaule, et de son épaule à ses cheveux long, bouclés. Je sens son soupire de soulagement. Harry resserre son bras autour de ma hanche et me rapproche de lui. Je souris et mon coeur s'accélère. C'est tellement étrange, cette chaleur que je ressens au fond de moi, cette envie de hurler, de hurler ma joie. Cette envie d'embrasser Harry, de le serrer dans mes bras. Je crois que même en étant pas gay, j'aime Harry. Sa façon de me faire vivre m'attire, me fait l'aimer. Ses yeux et sa voix me sauvent, en quelques sortes. Harry est mon étoile, il fait briller mes yeux, et de toutes les façons. Harry me fait vivre avant que la vie m'enlève. Harry me fait profiter de chaque moment, avant que ce ne soit le dernier, et c'est pour ça, que je l'aime. Il me fait vivre. 

Je ferme les yeux. Ça fait longtemps que je n'ai pas dormi pendant des heures. À l'hopital, pendant ces trois semaines sans Harry, je me réveillais souvent la nuit, car j'avais mal au ventre. Un mal au ventre qui me nouait l'estomac. J'avais mal, j'en ai pleuré. J'en ai hurlé, mais en silence. J'ai fait croire à Maria que tout allait bien, je ne voulais pas l'inquiéter. Mais maintenant, ça va mieux. Dans les bras d'Harry, ça va tellement mieux, que j'ai simplement mal au coeur, car il aime trop Harry.  

La vie est une pute.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant