- C'était un très bon repas, je vous remercie, je dis mal à l'aise. Au revoir.
La serveuse à les yeux écarquillés et la bouge grande ouverte face à la question de Harry. Je ne perd pas une seconde, je me redresse et j'attrape la main d'Harry. Je le tire dehors avant que la honte me fasse rougir encore plus. La serveuse ne répond pas quand on s'éloigne d'elle. Je crois qu'elle est choquée, comme moi. J'entend Harry grogner quand j'ouvre la porte du restaurant en le tenant toujours par le poignet. Et je ne sais pas pourquoi, je suis énervé.
- C'était quoi ça ?Je demande à Harry d'un ton dur.
Il ne répond pas et hausse les épaules. J'éspère qu'il n'est pas jaloux. Qu'il ne c'est pas fait de faux espoir en emmenant avec lui. Il n'a pas à être jaloux de toute manière, on est pas en couple et on le sera pas, je ne suis pas gay et je ne compte pas l'être. Et je ne sais pas pourquoi, mais ça m'énerve. Je soupire mais avant de partir en direction de sa voiture, il m'attrape par le bras.
- Je.. J'aurais réagi de la même façon si tu aurais était Zayn, je n'aime juste pas qu'on drague mon, mon ami devant moi, c'est tout, dit il en baissant la tête.
Je l'observe, j'essaye de voir l'expression de son visage, de voir si il ment. Mais je reconnais les symptômes du mensonge et baisser la tête veut tout dire. J'avale difficilement ma salive, beaucoup trop gêné de cette situation.
- On, on en parle plus d'accord, je dis, mal à l'aise.
Il hoche la tête et part en direction de sa voiture. Je le suis, le trajet se passe dans le plus grand des silences. Personne ne parle, juste la radio. Je crois que nous réfléchissons tout les deux à ce qu'il vient de se passer. Et je crois même qu'Harry est toujours énervé. Il tire la gueule, ou maronne je ne sais pas. Quand on arrive à la salle de concert et qu'on croise quelques fans, il ne digne même de leurs faire un signe ou autre. Il est vraiment en rogne. Sa mâchoire est serré et ses sourcils froncés.
Quand on rentre dans la grande salle, il me dit de le suivre d'un mouvement de tête. Je n'aime pas quand il est comme ça. J'ai l'impression qu'il est entrain de m'abandonner et son silence me donne l'impression que je suis seul et j'ai soudainement envie de retrouver Maria et l'hôpital. J'ai envie de retrouver mon père, même si je le déteste, j'ai besoin de retrouver un repère familier. J'ai l'impression d'être qu'avec des inconnues. Je commence à angoisser, mon ventre se tord, je me fais des films en m'imaginant Harry me dire de retourner à l'hôpital parce qu'il ne me supporte plus. Il ne me parle plus, et j'ai l'impression qu'il me laisse seul car il est déjà lassé de moi. Mais la main chaude qu'Harry place sur mon bras me rassure, il s'arrête en plein chemin et me regarde.
- Tu vas bien ? Demande t-il, hésitant.
Je ne répond, j'essaye de me rappeler les conversations qu'on a échangé, nos points communs. Nos discutions sur la façon dont on voit le monde tout les deux. Je me rappel du Harry qui venait m voir à l'hôpital, qui me faisait oublier ma maladie et qui me montrer le coeur énorme qu'il avait. J'essaye de me rassurer à moi même pour me faire comprendre que Harry n'est pas un inconnu et qu'il m'apprécie malgré qu'il m'ignore. Que je ne suis pas seul.
- Louis.. Tu trembles.. Je suis désolé pour toute à l'heure, je, je suis très.. Possessif et, elle m'a énervé, il dit d'un ton paniqué. Mais je ne suis pas en colère contre toi, ne t'inquiète pas..
Ses mots me rassurent et m'aident à retrouver mon calme. Je ne m'étais pas rendu compte que je tremblais. Je suis dans cet état parce que j'ai eu peur que la seule personne que je pensais sincère m'abandonnait. J'ai peur qu'Harry m'abandonne, je ne veux pas revivre cette solitude. Mais quand je suis comme ça, tout contrôle m'échappe. Le noeud dans ma gorge se dénoue.
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La vie est une pute.
FanfictionJ'étais heureux, j'étais bien, j'avais des amis, une petite copine. J'allais à l'école, comme tout les adolescents de cette terre, j'avais des bonnes ou des mauvaises notes, puis tout a basculé quand j'ai appris que mon coeur ne pouvait plus fonctio...