La vie est une pute.

Tour.

( Fifth Harmony - Who Are You )

J'ouvre les yeux, je ressens déjà cette forte chaleur en moi. Je sens deux bras entourer ma taille et s'accrocher fortement à moi. Je sens un souffle doux, chaud, calme et apaisant s'abatre sur mon cou. Je sens des cheveux bouclés chatouiller mon menton et ma mâchoire. Je frisonne en sentant les lèvres mouillés d'Harry contre ma peau. La soleil rentre dans la chambre et éclaire la pièce, il éclaire le visage d'Harry est la moitié de mon visage, mais le soleil ne réveille pas Harry qui dort profondémment, blottit contre moi. Je regarde son visage détendu et apaisé. Mon ventre me chatouille, tellement sa beauté est fascinante. Je souris, parce que ce sentiment en moi est fort et qu'il me donne envie de hurler. J'ai envie de hurler de joie, de crier au monde entier que Harry m'a fait l'amour. Je ne veux pas hurler que la célébrité, la star dont tout le monde rêve m'a fait l'amour, mais je veux hurler que Harry, cette personne incroyable, avec un coeur immense, un sourire qui donne envie de vivre, et un regard qui donne envie de tomber amoureux m'a fait l'amour, pas la star international.

Je me décalle légèrement pour faire en sorte qu'on soit tout les deux face à face. Il grogne en fronçant les sourcils mais il ne se réveille pas. Son bras est sur ma hanche, même si il dort, il s'accroche quand même à moi. Son visage attéri sur mon épaule et ses lèvres s'entrouvent encore plus. Je souris en le regardant, quelques cheveux tombent sur ses yeux, et je les place derrière son oreille en regardant son visage. Il est beau, incroyable, fascinant. Je pourrais passer des heures à le regarder dormir, je pourrais apprendre par coeur chaque détail de son visage. Je caresse sa joue, son front, ses tempes. Sa peau est humide, probablement mouillés par ce qu'on a fait il y a quelques heures.

Quand je repense à Harry en moi, je frisonne de plaisir, mais j'ai quand même mal, et je m'en doutais. Nous sommes encore nus, c'est bizarre de sentir un corps masculin contre le mien, mais ça ne me dérange plus car je suis amoureux de ce corps masculin et que je suis amoureux de chaque défaut d'Harry. J'aime la chaleur que Harry dégage, elle brûle ma peau. Nos jambes sont naturellement entremêlés, j'ai l'impression d'être complétés, que cette partie manquante en moi est comblés depuis que Harry est présent dans ma vie. Je sens mon coeur battre, très rapidement, et je ne sais pas si c'est la présence d'Harry qui cause ça, ou bien ma maladie. Je dois prendre mes médicaments pour cette journée, mais je ne veux pas bouger, je suis tellement bien que je pourrais me rendormir, mais je veux le regarder.

Je caresse du bout des doigts sa peau, j'ai peur de le réveiller et j'ai peur de l'abîmer. Il est doux, lisse. Sa peau est de couleur beige, il a un grain de beauté à côté et en bas de ses lèvres, je le caresse en souriant. Je n'arrête pas de sourire à vrai dire, je me sens tellement épanoui, content, joyeux et heureux que je n'arrête pas. Je souris tellement, que j'ai envie d'en pleurer parce que merde, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas ressenti cette sensation en moi. J'avale difficilement, j'ai la gorge nouer mais je ne peux pleurer, pas en ce magnifique matin. Je continue de caresser son visage en m'approchant de son corps car j'ai besoin de plus de chaleur et de tendresse. J'entrêmele nos jambes.

- Hm, il grogne, Lou..

Je me fige, mon coeur rate un battement. " Lou ". Personne n'a le droit de m'appeler comme ça, elle était la seule à le faire. J'interdisais tout le monde d'utiliser ce surnom car il était simplement reservé à elle, ma nounou qui m'a élevé, protégé et qui est morte mais je ne dis rien. Je regarde simplement Harry se réveiller, le ventre nouer. Je n'ai pas envie de gâcher ce beau matin, surtout après la nuit qu'on a passé à se découvrir, s'aimer et se vivre.

Ses yeux me font oublier le surnom qu'il a utilisé et qui m'a troublé. Ses yeux s'ouvrent doucement, mais ils accélèrent les battements de mon coeur et agrandissent l'amour que je ressens pour lui. Ses yeux verts, clairs, me regardent et j'avale difficilement parce que j'en suis chamboulé, hypnotisé. Le reflet du soleil se levant tape derrière lui, ses yeux en ressortent et j'ai envie de pleurer tellement cette scène est belle. Harry ouvrant les yeux.