La vie est une pute.

Paroles.

Harry est entrain de répeter. Nous somme dans la salle de concert de New-York. C'est une scène différente, car elle est extérieure. Et c'est la premiere fois que je vois Harry autant nerveux et stressé. Il n'arrive pas à retrouver sa vraie voix naturelle. Sa voix tremble et par moment il y a des fausses notes.

Je suis assis sur les premier rangs, avec Liam et Zayn, nous regardons Harry s'entraîner mais on sent tout les trois un malaise par rapport à Harry. Il y a deux écrans géants de chaque partie de la scène, et sur ces deux écrans, on voit un Harry rouge, au bord des larmes, et des lèvres tremblantes. Alors comme ça me fait du mal de le voir comme ça, je me redresse. Je sais que je n'ai pas le droit de faire ça, mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas laisser Harry comme ça. Je marche entre les chaises, j'entend Zayn m'appeler mais je ne me retourne pas, parce que je sais qu'après je ferais demi tour, mais là je suis lancé et je ne veux pas m'arrêter. Je monte les petits escaliers, Harry ne me voit pas venir car il est de dos à la scène. Il a un bonnet vert sur le tête, et il porte mon t-shirt noir qu'il a pris dans ma valise ce matin sans ma permission. Nous avons dormi dans le même lit, hier soir. Mais on était tellement fatigué de ce trajet en avion, qu'on s'est directement endormi, Harry tenait ma hanche et au réveille il s'y accrochait plus fort.

- Harry ? Je demande, hésitant.

Il se fige légèrement, et quand il se retourne, il prend une grande respiration en s'avançant vers moi. Il a l'air tellement mal, et mon ventre ne cesse de se serrer.

- Louis..

Il se jette dans mes bras, sa tête s'enfoui dans mon cou, ses mains froides et tremblantes s'accrochent fortement à ma taille et ça me fait du mal de le voir autant comme ça. Je sens son odeur en caressant ses cheveux, ça l'apaise mais ce n'est pas assez. Il a besoin de plus. 

- Hey, tu trembles.. Harry, calme toi, je murmure.

Il s'accroche encore plus fort en collant nos deux corps ensemble. Nous sommes au milieu de la scène. Les musiciens, caméramans, ce qui règlent le son des musiques, des lumières, le reste des personnes dont je ne connais pas leurs métiers, Zayn et Liam doivent nous observer. Ils doivent ce sentir mal à l'aise de voir ça, de voir deux hommes dans les bras de l'un et de l'autre, mais j'essaye de m'en foutre, j'essaye de ne pas me dire que cinquante personnes nous observent et attendent.

- Pourquoi tu es autant nerveux ? Tu as déjà fait plusieurs concert, dis-je presque chuchotant contre son épaule.

Il se racle la gorge et enlève la tête de son cou. Il me regarde quelques instans. Son visage autant près du mien me perturbe. Pendant quelques secondes, je me demande si il va m'embrasser, là, maintenant, tout de suite, devant tout le monde mais il respire lentement en regarde la scène et les sièges passagers, il regarde ce qu'il y a autour de lui. Il regarde les rangés, les chaises où seront assis les fans pour le regarder ce soir. Ses bras encerclent toujours ma taille et mes bras son cou. Il regarde tout autour de lui et finit par poser son regard sur moi. Ses yeux verts font soulever mon coeur. Ils sont tellement clairs et doux, mais en même temps paniqué.

- Regarde.. Regarde il y a plus que la moitié là, à Londres la salle était petite, et je me sentais rassuré, puis là, je ne sais pas.. C'est trop grand, il y aura trop de monde et puis on m'a appe.. Ouais, tout ce monde qu'il y aura ce soir me rend nerveux.

Il bafouille. Ses phrases ne se finissent pas, et je n'ai compris que le principal. Mon ventre forme un noeud car je ressens ce qu'il ressent. La peur du regard des autres, la peur d'être de faire, n'importe quoi devant le double de personne qu'il avait vu avant. À New-York, c'est beaucoup plus grande que Londres ou Paris, ça doit tellement le rendre mal et je dois le rassurer. Je ne sais pas réconforter, mais je dois le faire pour Harry.