Vole.

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Nous somme à l'Aréoprt de Londres, direction ma ville préférée, que j'ai toujours rêver de visiter avant de mourir, Paris.

Après le deuxième concert de Londres, qui a été aussi bien que le premier, le manager nous a fait courir à l'aréoport pour semer les fans. Harry me tient le bras et me tire, puisque les fans et les paparazzis sont nombreux malgré tout. Paul tient Harry et les gardes du corps qui travaillent à l'aéroport poussent les fans pour nous faire de la place avec une barrière. Les fans hurlent, et sont toutes avec leurs téléphones dans les mains. Harry dit quelque chose à Paul quand nous marchons devant ses fans, et il se retourne vers moi pour me dire de suivre Paul en souriant.

Alors Paul place sa main sur mon épaule et me pousse vers l'avant pour accéder au jet privé de Harry. Je me retourne pour savoir ce qu'il fait, et je le vois entrain de prendre des photos avec ses fans, il signe des autographes, il leurs fait des câlins. Et je trouve ça touchant l'amour qu'il porte sur ses fans. Quand nous arrivons au bout du couloir, un pont nous emmène à son jet privé et j'y rentre. L'avion est petit, mais assez grand pour dix personnes. Il est de couleur beige, marron. Il y a quatre fauteuils centrés au milieu et plusieurs portes fermés au fond de l'avion. Le pilote me fait un signe de main en souriant quand je pénètre l'intérieur de l'avion.

- Installe toi là, m'informe Paul.

Il tape amicalement l'épaule et me montre d'un signe de tête le siège à côté de l'hublot. Je m'y assois et regarde par le hublot le parking et la piste de décollage au loin. Je stress un peu, car c'est la première fois que je prend l'avion de ma vie, et j'aurais aimé que Harry soit à mes côtés en cette instant pour me rassurer. C'est la nuit, je ne vois que les lumières au sol montrant la piste de décollage. Paul s'assoie sur les fauteuils face à moi et téléphone à quelqu'un. Il y a deux ou trois personnes que je reconnais, qui travaillent avec Harry. Le moteur commence à vibrer et il n'y a toujours pas d'Harry. Je commence à angoisser en me disant que Harry ne va pas arriver à temps. Que l'avion va décoller sans lui et que j'ai peur. Parce que je me suis attaché à lui. Au plus les jours passent, au plus je découvre une nouvelle partie de Harry. Ça fait peut être quelques semaines que l'on se connaît, mais je tiens à sa personne. Je me suis habitué à sa présence, à sa personne, à ce qui l'est, et à ses gestes envers moi. Ses gestes par moment qui rendent mal à l'aise et m'intimident.

J'apprend aussi à connaître Zayn. Il m'a parlé de Liam, son petit copain. Et je ne sais pas pourquoi cela ne m'a pas choqué qu'il soit en couple avec un homme, probablement parce qu'il ne parle que de lui. Et même si je n'ai pas encore rencontré ce Liam, je sais qu'ils sont amoureux l'un de l'autre. Surtout Zayn, remarquant les étoiles qu'il a dans les yeux rien qu'en prononçant son prénom. J'aimerais aussi qu'une personne ait les étoiles aux yeux quand il parle de moi ou prononce mon prénom.

- Hey..

Je sursaute quand j'entend et reconnais ensuite cette voix. Harry s'installe à côté de moi et pose sa veste et son sac sur ses genoux. Son odeur, son parfum diminue mon angoisse d'être seul. Je lui souris et regarde Paul qui téléphonait toujours. L'avion commence à rouler sur la piste, et ce noeud angoissé que j'ai au ventre augmente. L'avion fait un bruit énorme et tout d'un coup, il se place sur une longue route, je regarde Harry. Il sort ses écouteurs et les branche sur son téléphone. J'ai oublié mon téléphone dans le sac que Paul à mis dans le coffre. Je vais m'ennuyer pendant tout le vol, et Harry va un peu me laisser seul et ça me vexe. Je regarde l'hublot et l'avion s'arrête d'un coup face à cette longue route. Je sais ce qu'il va se passer ensuite, il va rouler, rouler et rouler très vite jusqu'à voler.

Et je déteste le mot " voler ".

Mes mains serrent l'accoudoir de plus en plus fort. Paul allonge le siège et s'adosse dessus. Lui il se repose alors que moi je stress comme un malade. Je ne peux pas tourner ma tête pour regarder Harry. Parce que l'avion commence à avancer et rouler. J'ai les mains crispés sur le siège et les dents serrés. L'avion roule de plus en plus vite et mon coeur fait de même. Je hais cette sensation dans le ventre. Harry doit voir que j'ai peur, parce qu'il place sa main sur la mienne et caresse mes doigts, tendrement et doucement. J'apprécie son geste. Même si il est trop intime, pour l'instant je m'en préoccupe pas, parce l'avion roule très vite et que j'ai peur. Je sens quelque chose dans mon oreille. Et quand je sens quelque chose de froid, et ensuite de chaud, je réalise qu'il s'agit des doigts de Harry me mettant un écouteur dans l'oreille gauche. Ses doigts chaud frôlent mon oreille, mes cheveux et ma tempe, et je ne peux pas m'empêcher de frissonner. Je le sens se re-installer sur son siège. Je sens encore ses doigts caresser ma main qui se détend face à ce touché. Puis tout d'un coup, il y a une légère secousse et on vole, je vole.

- Ça va mieux ?

- Ouais, ouais..

La voix de Harry me rassure, et ses doigts chauds sur les miens aussi. Harry est la seule personne qui peut me rassurer rien qu'avec sa personne. L'avion est en avant. Il monte le plus haut possible dans le ciel. Et je ne peux pas m'empêcher de me comparer avec cette avion.

Car je suis un avion. Je suis cette avion qui monte de plus en plus haut vers le ciel. Je monte de plus en plus vers le ciel, la mort. Mais l'avion se redresse, l'avion se stabilise et ne monte pas entièrement au ciel, grâce au volant de l'avion. Et Harry est ce volant. Harry est ce volant qui m'empêcher de monter au ciel. Harry est ce volant qui me fait oublier que je monte au ciel petit à petit.

L'avion qui monte dans le ciel est ma maladie, mon coeur. Puis le volant qui permet à l'avion de se redresser et de ne pas monter au ciel est Harry.

Mais l'avion peut s'écraser a tout moment. Comme mon cœur qui peut s'arrêter a tout moment.

La vie est une pute.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant