( DeVotchKa - How It Ends )
Nous regardons la télévision, collé l'un à l'autre comme deux adolescent qui se retrouvent après un long moment de séparation. Le réveil a été dur, la tension était remplie de tristesse, de silence mais il y avait toujours de l'amour puisqu'on n'arrivait pas à se lâcher des yeux ou du corps. Nous avons déjeuné avec la mère d'Harry, qui elle avait les mêmes yeux que son fils, tristes, gonflés et rouges. Sa mère l'a serré dans ses bras, et ma gorge s'est noué parce que ça m'a tristement touché. Anne nous a expliqué que le père d'Harry était parti en furie, et que toute la famille est énervé et déçu de lui, et j'ai l'impression que ça rassure Harry que toute sa famille soit de son côté. Nos pieds se caressaient quand Anne rassurait Harry, en lui disant que son père acceptera son choix, elle lui a aussi dit qu'il a réagi comme ça parce qu'il était surpris et choqué, mais j'ai du mal à la croire. On ne peut pas réagir aussi violemment quand nous sommes surpris, mais Harry hochait la tête en regardant son bol.
Ses mains caressent mon ventre, il est allongé derrière moi et sa mère se prépare puisqu'elle va travailler. J'essaye de me concentrer sur le film mais je n'y arrive pas, je ressens beaucoup trop la douleur d'Harry et j'ai autant mal que lui. Voir la personne qu'on aime le plus au monde pleurer jusqu'à en vomir ses tripes est la pire des souffrances. Harry a vomi toute la nuit, et je lui caressais le dos pour essayer de l'apaiser et pour lui montrer que j'étais là. Il pleurait en vomissant et c'était horrible, j'en avais la gorge nouée et les larmes aux yeux. J'ai passé la pire nuit de toute ma vie. Consoler une personne triste en étant nous même triste est impossible, mais j'espère que mes caresses et que l'amour que je lui apportaient l'ont aidé. Parce que je n'ai rien à donné à part de l'amour.
- J'y vais mes chéris, je rentre assez tard ce soir donc vous avez la maison rien que pour vous deux, dit soudainement la mère d'Harry.
Harry pouffe tristement contre ma nuque, et ça me fait sourire, même si ça me gène un peu puisque la mère d'Harry vient de sous-entendre quelque chose. Je me redresse quand j'entend ses pas dans les escaliers, parce que je me sens gêné d'être autant collé à son fils comme cela, c'est plus par respect et politesse que je le fais. Harry essaye de me resserrer contre lui et de m'allonger mais je reste assis. La mère d'Harry s'approche de nous, et elle embrasse mes deux joues. Je suis un peu surpris, de l'affection et de la tendresse que la mère d'Harry me donne alors que cela fait seulement que deux jours qu'on se connait. Et ça me rassure énormément, que la mère d'Harry m'apprécie. Anne embrasse son fils pendant longtemps sur le front en lui caressant les cheveux, je n'ose pas regarder la scène parce que ça me gène et parce que Anne rassure Harry en lui chuchotant que tout ira bien avec son père.
- Bon.. Je ne vous dérange pas plus, dit Anne en se redressant. Il y a de quoi manger dans le réfrigérateur.
J'hoche la tête en lui souriant, et je la regarde partir. Puis, quand la porte claque Harry m'attire directement vers lui et enroulant sa jambe autour de ma hanche. Il embrasse plusieurs fois ma nuque et insère sa main dans mon t-shirt. Il caresse mon ventre et je me laisse aller par ses caresses et par ses baisers. Mon corps frissonne entièrement quand sa main chaude caresse mon torse, mon ventre, mon bassin et qu'elle frôle la bordure de mon survêtement. Je sais qu'Harry a envie de moi, il m'avait expliqué un jour qu'il aimait me prouver son amour en me faisant l'amour. Pour nous, faire l'amour c'est se prouver à quel point on s'aime, c'est s'exprimer nos sentiments, c'est se montrer nos émotions et c'est se dévoiler le lien fort et incassable qu'il y a entre nous.
Avec sa jambe, il tire ma hanche pour que mon corps s'allonge sur le dos, et il grimpe en califourchon sur moi. Il me regarde, son visage est blanc pâle, creux, il a des cernes et des yeux rouges. Son visage d'ange montre de la tristesse, et ça noue mon estomac.

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La vie est une pute.
FanfictionJ'étais heureux, j'étais bien, j'avais des amis, une petite copine. J'allais à l'école, comme tout les adolescents de cette terre, j'avais des bonnes ou des mauvaises notes, puis tout a basculé quand j'ai appris que mon coeur ne pouvait plus fonctio...