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Le réveil sonne, il est 7 heures, je dois me lever, je me sens encore tellement fatiguée. J'ai l'impression que je viens de me coucher. Je tend le bras pour chercher James. Je caresse le lit, mais personne. Il est déjà parti. Je me redresse en soupirant, j'écoute les bruits de la maison en essayant de savoir si il est encore là. Je n'entend rien. C'est sûr il est parti. Dommage, je ne sais même plus si je l'ai remercié pour la nuit dernière. Il a été tellement... tellement... Wahou. Je ne trouve même plus les mots. À la pensée de nos ébats, je souris.

Je me lève, me douche, prépare le petit déjeuner, aide les enfants à leur préparation et les conduit à l'école.

Lorsque je rentre, je m'occupe de la maison, rangement, lessive...
Quand je passe devant le bureau de James, je m'aperçois que le désordre que nous avons mis hier soir est resté tel quel. Ça me fait sourire mais je me demande ce qu'il a fait avant de me rejoindre.

J'entre dans la pièce, ramasse quelques papiers et courriers sur le sol. Je marche jusqu'au bureau, je marche sur quelque chose qui me donne une sensation étrange, je regarde ce que c'est, je me penche pour ramasser... ma culotte, je la regarde avec un sourcil relevé et un petit sourire en coin, je la jette sur le fauteuil. Je la mettrai à laver après. J'essaie de remettre les choses en ordre sur le bureau.

Je remarque que James à oublié son ordinateur portable, étrange. Quand je retire les documents placés sur le clavier, j'effleure le pad et l'écran se rallume.
Un mail ouvert s'affiche, c'est une confirmation de réservation pour une chambre d'hôtel.
J'imagine déjà qu'il a voulu me faire la surprise en organisant un week-end à deux.

Mais je déchante rapidement en voyant la date de réservation, cinq nuits réservées à compter de ce soir et ce dans une suite de luxe pour deux personnes. Sauf qu'il est normalement en séminaire et seul dans sa chambre. Il n'a jamais été question que je le rejoigne. Qui est la seconde personne? C'est une erreur? Il y a forcément une explication. Je ferme ce mail pour revenir à la boîte de réception.

Au même moment, je reçois un SMS d'Élisabeth:
" J'AI DU NOUVEAU POUR TES RECHERCHES. JE T'APPELLE AU DÉJEUNER"

Je lui répond
"OK :-)"

Mes recherches ne sont pas vraiment ce qui me préoccupe pour le moment.

Je reviens à l'ordinateur et consulte les mails reçus.

Quelques mails professionnels, des confirmations de réservations hôtel, train, avion, mais aussi de nombreux mails d'une certaine Christine. Il n'y a jamais l'objet d'envoi.
J'en ouvre un au hasard, enfin pas vraiment le plus récent.

De: Christine ADAMS
À : James CARTER
Date : 06/10/2015 14:12
Objet:

Ça ne fait que quelques minutes que tu m'as quittée mais tu me manques déjà. Merci pour ces quelques jours. Vivement dans deux jours que l'on soit de nouveau ensemble.

Ta C.

Je rêve, c'était il y a deux jours. J'ouvre d'autres mails, ils sont tous dans le même style. Ça fait des mois  qu'il me ment.

J'aurais dû écouter Élisabeth. Je la vois déjà me dire " je te l'avais dit" quand je lui raconterai.

Je fini par éteindre l'ordinateur, je suis tellement en colère que j'ai envie de passer la machine par la fenêtre.

Je sors du bureau et ferme la porte, sans faire plus de rangement, mais j'ai tout de même pensé à ma culotte.

Je file dans ma pièce, là où je crée mes bijoux. Je regarde mes commandes. Je n'en ai que deux et pour une fois ça me satisfait. Je n'ai pas la tête à ça. Je suis très énervée.

La matinée avance. J'ai terminé mes commandes, pour l'une un superbe bracelet de style baroque et pour l'autre un très joli ensemble bracelet et collier dans les couleurs bronze et noir.

Je n'ai pas très envie de faire grand chose. Je ressasse les événements qui me sont arrivés plus tôt. Je vais le quitter, partir d'ici. Les enfants sont en vacances demain et partent aussitôt après l'école chez leur grand-parents paternel. Ils viennent les chercher, j'en profiterais pour en parler à la mère de James.

Voilà c'est décidé, c'est ce que je vais faire. Il ne me reste plus qu'a trouver l'endroit où aller.

Mon téléphone sonne.
Ça doit être Élizabeth. Je regarde l'écran, c'est bien mon amie.

_ Allô, comment vas tu?
_ Pas terrible....
_ J'ai des nouvelles qui vont te redonner le sourire. Me dit mon amie toute excitée.
_ Excuses moi mais j'ai d'autres préoccupations pour le moment!
_ Ah bon, qu'est-ce qui ne va pas ? Tu m'inquiétes!
_ James me trompe, j'ai des preuves.
Élisabeth se met alors à éclater de rire.
_ Ce n'est pas drôle! Je ne sais pas quoi faire!
_ Quitte le et vite!
_ J'y ai pensé mais où vais je aller?
_ J'ai toujours mon appartement, prends le, va chez ma mère récupérer les clés.
_ C'est vrai? Merci, c'est trop gentil.
_ Il n'y a pas de quoi ma belle. Bon alors raconte moi, qu'as-tu découvert sur James la petite bite.
_ Arrêtes de l'appeler comme ça!
_ Tu oses encore le défendre?!
Je commence alors à lui raconter notre nuit torride et mes découvertes du matin ainsi que mes intentions. Une fois que j'ai fini mon récit, elle éclate de rire et me dit:
_ Tu as raison ce n'est pas seulement une petite bite mais aussi un gros connard. J'appelle ma mère pour la prévenir que tu vas passer. Gros bisous à très bientôt.
_ À bientôt et merci encore

Nous raccrochons.

AMIS ET PLUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant