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Je prend quelques minutes pour me calmer, j'ai du mal à croire ce qu'il vient de se passer.

Comment a t-il fait pour me retrouver?
Trop peu de personnes savent que je suis ici, j'ai confiance en chacune d'elles.
Je rumine et j'enrage toute la soirée. J'ai envie de retrouver James pour lui dire ce que je pense. Mais je ne peux pas m'abaisser à son jeu stupide.

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Le lendemain dans la matinée j'envoie un SMS à Andrew.

COUCOU ENVIE QU'ON SE VOIT AUJOURD'HUI?

COUCOU J'AI DES RENDEZ VOUS NE T'INQUIÈTE PAS JE NE T'OUBLIE

TANT PIS. TU NE VEUX TOUJOURS PAS RENVOYER LE MESSAGE

NON. ARRÊTE AVEC ÇA OU JE VAIS ME FÂCHER

OK À BIENTÔT

Il va se fâcher m'a t il écrit. Il n'était pas sérieux tout de même? En même temps, j'aimerais bien voir ça. Je ris toute seule.

Je décide de sortir en ville, j'en ai marre d'être enfermée. Je vais faire les boutiques.

Au milieu des rues commerçantes et couvertes de badauds, je vois passer une voiture qui me fait penser à celle d'Élisabeth, une sportive, décapotable, jaune. Impossible que ce soit elle. Elle est à l'autre bout du pays. La voiture est arrêtée à un feu. Je me trouve sur le trottoir en face un peu en retrait, j'essaie de voir le chauffeur de la voiture. C'est une femme qui a presque la même couleur de cheveux que mon amie. Coïncidence. La voiture redémarre.

Je continue mon shopping.
Je reçois un SMS.
Je regarde c'est Andrew.

SI TU AS TOUJOURS ENVIE QU'ON SE VOIT. JE PEUX ÊTRE CHEZ TOI DANS UNE HEURE.

OUI À TOUT À L'HEURE

Je rentre vite à l'appartement.
Un peu de rangement, une douche, j'enfile mon ensemble de lingerie préféré, des bas et une robe noire style patineuse, je me maquille légèrement.

Andrew frappe à la porte. Je vais lui ouvrir, il me parait nerveux.
Il entre. Après s'être fait la bise et dit quelques banalités, nous nous installons à la cuisine, je lui sert un café sur le bar, nous sommes chacun d'un côté.

Après un instant, je rompt le silence.

_ Alors comme ça, avec toi, il ne faut pas insister ou tu te fâches?

Il rit.

_ Tu ne crois pas si bien dire...

_ Mais je vais quand même insister, c'était quoi ce fameux message?

Il rougit un peu.

_ Je ne sais pas comment t'expliquer... Je ne sais pas si c'est le fait que tu sois seule, que tu es eu des problèmes avec ton mec... Mais quand je suis parti...

Il s'arrête en plein milieu de sa phrase.

_ Continue

Il se lève, fait le tour du comptoir.

_ J'avais très très envie de t'embrasser.

Il s'approche de moi, je n'ose pas le regarder, je me sens comme intimidée. Il est debout à côté de moi, qui suis assise sur un tabouret haut. Il est à quelques centimètres de moi, je sens son souffle chaud sur mon cou, sa respiration s'accélère.
Il attrape mon menton entre son pouce et son index, me tourne la tête pour m'obliger à le regarder.

Il m'embrasse doucement, ses lèvres sont douces. J'avais oublié comme il embrasse bien. Ses baisers se font insistants, plus passionnés. Sa langue cherche la mienne. Quand elle la trouve, elles se tournent autour et s'emmêlent.

Il se positionne entre mes jambes, une main sur ma nuque et l'autre sur mes reins.

Mes mains sont sur sa taille.

Il se recule légèrement et décolle ses lèvres des miennes.

_ Tu n'as pas un endroit plus confortable ou l'on puisse se mettre?

Je lui fais signe de la tête.
Je descends du tabouret, le prends par la main.
Je le conduis dans le salon, sur le canapé blanc très confortable.

Il s'assoit, je m'installe à côté de lui. Il s'approche de moi à nouveau et m'embrasse goulûment.

Il se retire.

_ Il va falloir faire quelque chose, je me sens serré dans mon jean.

Il me prend la main, la place sur son entre jambe au dessus de son pantalon . Il me regarde en levant un sourcil comme si il me posait la question " qu'en penses tu? ".

Je lui fais un sourire entendu. Je trouve ça tellement direct. Je ne m'attendais pas à ça. Pas comme ça. Mais j'ai du mal à réfléchir. Je n'arrive pas à lui dire que ce n'est pas ainsi que j'envisageais les choses.

_ Tu penses à quoi? Lui demandé je.

_ Une petite fellation... me dit il en me caressant les cheveux.

Je l'embrasse à mon tour. Après une petite seconde, je me décide à lui faire plaisir.

Tout en l'embrassant, j'empoigne sa ceinture, je la détache. Je fais sauter les boutons de son pantalon. Je place ma main sur son sexe au dessus de son boxer.

Je l'entend soupirer, respirer plus fort. Quand je sors sa queue de son boxer, Andrew pousse un grognement retenu.

Je fais coulisser sa main sur son sexe. Il soulève son bassin. Je lèche le pénis de tout son long et le met dans ma bouche. Je fais des vas et vient avec ma main et ma bouche en même temps. Il me caresse la tête en faisant de petite pression dessus comme s'il voulait que j'aille plus loin.

_ C'est trop bon, tu fais ça vraiment bien. Lance t-il entre deux gémissements.

Après plusieurs minutes, je n'en peux plus, je suis aussi excitée et j'ai mal à la mâchoire.

Je me redresse l'embrasse. Il passe sa main sous ma robe.

_Des bas, ouh, j'adore.

Il remonte ma main, passe ses doigts sous mon string et me caresse.

Il se soulève et sort un petit carré argenté et me le donne.

_ Vas y, mets le moi.

J'ouvre l'emballage et déroule le préservatif sur la verge tendue.

Il retire sa main de moi et me place sur lui en écartant seulement mon string.

Après un orgasme intense et simultané, je me relève, Andrew en fait de même, il enlève le préservatif et le met à la poubelle. Quand il revient il m'embrasse furtivement.

_ Il faut que tu saches plusieurs choses... Je ne veux pas me mettre en couple, en fait je veux les avantages mais pas les inconvénients.

Je le regarde avec des yeux ronds.

_ Ça te pose un problème?

_Non, non, avec ce que je viens de vivre, ça me va très bien.

_ Autre chose, ne t'attache pas...

Je suis tellement surprise par tout ça que je ne sais pas quoi lui répondre.


Quand il part, je reste seule, sonnée et perdu par tout ce qu'il vient de se passe

AMIS ET PLUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant