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Arrivée à l'appartement, j'entre dans la salle de bain pour me préparer à recevoir Andrew, lorsque je vois mon reflet dans le miroir, je me trouve horrible, les traits tirés, le regard fatigué, j'espère qu'une douche et un peu de maquillage me permettront d'atténuer tout ça.

L'eau chaude qui coule sur moi, me délasse, je resterai bien des heures là sous la douche, mais j'ai d'autres projets pour ce soir.

Vêtue d'une simple serviette autour de moi et une enroulée au-dessus de la tête, je commence à me maquiller, la totale ce soir fond de teint, fard à paupières, mascara et crayon, un vrai ravalement de façade. Je mets une robe courte genre fourreau qui s'attache à la nuque, de couleur prune, en dessous juste un ridicule petit string noir et une paire de bas de la même couleur et mes escarpins noirs. Je finis par m'attacher les cheveux en chignon tenus par une baguette.

Quand je vais ouvrir la porte après qu'Andrew est frappé, je suis assez surprise, Andrew n'a pas du tout le même look que les autres jours. D'habitude il était habillé très classe, mais ce soir il est habillé décontracté. Il porte, un jean bleu clair, des baskets blanches, une veste en cuir marron et en dessus un t-shirt à manches longues noires.

En entrant il m'embrasse furtivement et nous entrons dans la pièce de vie.

_ Je te sers un verre de vin? lui demandé-je.

_ Oui, je veux bien, merci. me répond il en s'approchant de moi.

_ Mais on a peut-être des choses plus intéressantes à faire avant cela non ? Me demande en prenant dans ses mains mes seins par dessus ma robe.

J'en ai le souffle coupé, pendant qu'il me malaxe les seins, il m'embrasse et me mordille le cou. Je sens la chaleur du désir monter en moi. je m'accroche au plan de travail devant moi. Sa main gauche descend le long de mon ventre, arrive à l'ourlet de ma robe et la remonte pour caresser le tissus de mon petit string.

Je sens son souffle chaud sur ma nuque, ses grognements.

Brusquement, il me retourne pour que je lui fasse face. Il m'embrasse avec avidité. Il cherche à retirer ma robe, il n'y arrive pas il tire dessus et le cordon cède. Me voyant presque entièrement nue il pousse un grognement, il empoigne mes seins et me les embrasse, les gobe, mordille les tétons.

Malgré tout ce plaisir et tout ce désir j'essaie de me reprendre, j'essaie de lui retirer son t-shirt.
Il ne m'aide et m'en empêche presque. J'abandonne quand il se met à genoux devant moi, m'arrache mon string et vient embrasser mon intimité, sa langue me lèche, insiste sur mon clitoris, je gémis de plus en plus fort et pousse même un petit cri lorsqu'il introduit deux doigts en moi.

Après plusieurs minutes et déjà un orgasme pour moi. Il me fait me relever. Il retire son t-shirt.

_J'ai envie d'une levrette sur le canapé. Me dit il

Nous nous dirigeons vers le canapé. Andrew est derrière moi. Je me penche sur le canapé. Après s'être déshabillé, il me prend direct, en même temps il me caresse le clitoris. Le rapport est rapide, sauvage, presque animal. Je l'entends souffler fort, grogner mon prénom. Quand il jouit, il déverse son sperme sur mon dos.

_ Il va falloir que tu prennes une douche, excuses moi pour le préservatif, mais j'avais trop envie de te prendre. Ne t'en fais pas je n'ai aucune maladie. Me dit il en se rhabillant.

J'acquiesce en lui souriant et file vite sous la douche. Je ressors de la salle de bain en débardeur et un petit short.

Andrew est assis sur le canapé, il nous a servi un verre de vin. Il aussi ramasser mes vêtements et les mis sur le bar.

Je m'assois à côté de lui. Un peu nerveuse, excitée, et surtout ne sachant pas trop comment je vais aborder les sujets qui m'intéressent.

Il a les manches retroussées ce qui laisse apparaître le tatouage de son avant bras. Je le fixe.

_ Qu'est-ce qu'il y a? Qu'est-ce que tu regardes?
_ Je regarde ton tatouage. Je me demandais ce que ça voulais dire.

Il baisse ses manches.

_ Tu n'es pas obligé de les cacher. Ça fait longtemps que tu es tatoué?

_ Le premier c'est celui que j'ai sur la main, il date d'il y a quinze ans environ.

_ J'aime beaucoup celui que tu as sur l'omoplate. Lui dis je en le caressant à cet endroit, il a un mouvement de recule.

_ On dirait que tu as comme une cicatrice en dessous, non?

_ Euh, ouais, mais me touche pas, j'aime pas, je te l'ai déjà dit.

Il bégaie, il est nerveux, il se lève.

_ Je dois y aller, désolé, j'ai oublié j'ai un truc à faire.

_ C'est quoi cette excuse? Il est 21h30... Qu'as-tu sois disant à faire? Si c'est mes questions qui te gênent, dis le moi. C'est tout.

Il se rassoit, confus. La tête dans les mains, il respire fort comme pour calmer une crise d'angoisse.

_ Excuses moi, je reste. On va passer une bonne soirée. Mais changeons de sujet.

Je fais signe de la tête oui. Déçue de ne pas avoir réussi à obtenir ce que je voulais. Il faut que je réussisse à le faire parler.

Nous continuons la soirée, en mangeant, buvant du vin, et surtout à discuter de tout sauf de ses tatouages et de cicatrices.

Ce soir là, il ne rentre pas chez lui.

AMIS ET PLUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant