Scène 45 : Rien ne se passe comme prévue (part 2)

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~Jessie~

Pour finir, j'ai décidé de rester il faudrait bien que je l'affronte à un moment donné.

- Voilà la chambre d'ami. Présenta t-elle en poussant la porte.

Les tons pastels décoraient l'ensemble du lieu pour donner ce côté doux de sa maîtresse de maison. Un lit en fer forgé trônait sur le mur d'en face. Quelques livres posaient sur une table de chevet avec une lampe à l'ancienne étaient surement là pour distraire l'invité en cas d'insomnie.

- J'espère que tu réfléchiras avant de prendre la décision de me rayer définitivement de ta vie. Dit-elle la tête baissée.

Bon dieu non, la rayer serait pour moi pire que la mort.

- Elsa voyons, je ne veux pas te perdre et encore moins prendre des décisions dans mon état actuel. Même si je sais que demain je ferais sûrement le choix de m'éloigner quelques temps. J'ai juste besoin d'un peu d'espace Elsa. Lui caressais-je du pouce son visage. Je veux qu'on reste amie même si ce n'est pas une bonne idée pour nous deux.

- Je comprends parce que pour moi aussi tous ces sentiments sont assez compliqués. J'aimerais tant que ce soit plus simple entre nous. Bon je vais me coucher. Bonne nuit. Dit-elle en déposant un baiser sur le coin de ma lèvre.

Je détournais la tête en lui prenant la joue pour lui voler ce baiser délicat.

- Un dernier baiser, juste un dernier pour que je puisse me rappeler de tes lèvres si douces. Insufflais-je sur sa bouche.

J'avais besoin de son baiser pour me sentir aimer car c'était le cas même si nous ne nous l'avouons pas. Nos coeurs étaient liés d'une manière où d'une autre sans que personne ne puisse changer cela entre nous. L'agent accepta de se livrer une toute dernière fois pour combler se vide qu'elle me procurait. Elsa devait sentir l'alcool sur ma langue mais n'y prêta pas attention car tout comme moi elle voulait tellement plus entre nous. J'aurais donné n'importe quoi pour pouvoir la tenir une toute dernière fois dans mes bras. Il devait être irréel pour elle d'aimer une personne qui aurait le même problème que sa mère. Mais j'étais certaine de pouvoir tout effacer en un délicieux baiser. Sauf que ma raison reprenait le dessus.

- Elsa, on devrait arrêter parce que je...je ne sais pas si je vais pouvoir me tenir près de toi. Tu es tellement...sexy avec ce chemisier blanc, tellement...belle quand tu te donnes dans mes bras. Tellement tous que je vais perdre pieds à t'embrasser ainsi. Lui chuchotais-je sur ses lèvres.

- Non continue. S'accrocha t-elle à mon col de chemise. Je ne veux pas m'arrêter Jessie. J'ai besoin de toi, de ton amour et de ta passion quand ton regard s'illumine sur moi.

Je m'abreuvais de ses paroles si tentantes que je pris le risque de me perdre. De mon regard brûlant, je refermais la porte derrière mon amie pour m'en approcher d'avantage. Nos langues fusionnaient dans un baiser presque douloureux mais nous refusions de penser au futur en cet instant. Je la serrais si fort dans mes bras que l'agent en perdit le souffle. La dirigeant vers le lit où je me posais dessus en l'admirant de haut en bas. L'agent m'encercla de ses bras pour pouvoir m'embrasser à nouveau. Je l'emportais dans ma chute sur la couette en frôlant ses bras. Nos corps l'un sur l'autre, nous repartions dans notre étreinte pleine de passion. Mes mains se baladait de sa nuque à son dos en partant de chaque côté de sa taille. Je soulevais le chemisier d'Elsa avec douceur pour passer mes mains sur sa peau soyeuse. J'en profitais pour la presser contre moi et pour ressentir cette vague de chaleur qu'elle me procurait. Sans m'arrêter, je continuais à élargir mon champs tactile sur la naissance de ses fesses. Bordel, c'était si bon de la caresser que je sentis Elsa se laisser envahir par une sensation débridée dans ses gestes. Elle déboutonna les premiers boutons de ma chemise en flanelle pour m'embrasser dans le creux de ma gorge. Elle s'arrêta quelques instants en observant mon seul tatouage. Des chiffres romains inscrits entre ma clavicule et ma poitrine. Ces chiffres qui signifiaient une date à laquelle mon corps resterait à jamais gravé. Une lueur inquiète se lisait sur son jolie minois, elle le caressa du bout des doigts. Puis descendit ses lèvres pour me l'embrasser. Cette bouche qui prenait possession de ma chair, ne savait pas à quel point elle était comme un baume pour mes tourments. Tout en soupirant bruyamment, je n'en pouvais plus de me retenir. Alors je la renversais sur le dos pour lui semer des baisers dans son col dégagé. Malgré que je l'avais dans mes bras, je luttais une fois de plus. Ne voulant pas que notre première fois surtout celle d'Elsa se passe ainsi alors que j'étais dans un sale état d'ébriété.

- Pardonnes-moi mon Elsa. Retenais-je son visage. Mais on ne devrait pas faire ça. Tu mérites mieux qu'une nuit avec moi étant ivre.

- Je...je...je suis d'accord. Je vais y allé. Dit-elle perdue dans ses pensées.

Nous étions sur le point de faire l'amour. Il était moins une avant de regretter de faire ça dans ces conditions. Je retenue sa main en lui déposant un baiser :

- J'aurais voulu te donner plus mais il est plus raisonnable d'en arrêter là avant que l'une de nous deux ne regrette amèrement ce qui se serait produit.

- Tu as sans doute raison. Frôla t-elle l'arête de mon menton. Je suis désolé mais je ne pense pas être prête pour ton monde.

- Ne dit rien Elsa, moi non plus je ne suis pas prête à vivre ces émotions fortes avec toi. Je suis encore trop fragile et toi tu dois être encore en pleine confusion à cause de moi.

Elsa s'éloigna de mon corps anéanti, avant de refermer la porte elle me dit :

- Je suis contente que tu sois rester même si c'est difficile pour nous deux.

De la tristesse s'empara de mon visage, j'avais envie de répondre mais à quoi bon notre discussion finirait sans issue. Le temps qu'elle parte, je relevais les yeux pour pouvoir retenir une larme qui menaçait de couler le long de ma joue...

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Copyright 2015-2016 par Eryn Tholiem. Tous droits réservés

Une autre saisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant