Scène 72 : La vérité en face

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~Jessie~

Installé dans le bureau de mon père, je proposais un bourbon à Victor qui l'accepta volontiers.

- Pour notre affaire, nous pouvons commencer même si tu pars à Paris. Je verrais les détails avec ton nouvel associé. S'assit-il sur le même siège marron que s'était installé Elsa un peu plus tôt.

- C'est Paul qui va être heureux de faire la paperasse. M'amusais-je assise derrière le bureau de mon père.

- Tu pars un an c'est bien ce qui est prévu ?

- Oui c'est exact, je pars lundi en fin d'après midi. Dis-je la mine déconfite.

- Tu as l'air soucieuse de partir.

- Un peu, j'ai mon amie Elsa qui vient de tourner de l'œil. M'inquiétais-je pour elle.

- Effectivement elle n'avait pas l'air bien. Ça doit être dû au champagne. M'annonça t-il comme s'il savait quelque chose.

- Comment sais-tu qu'Elsa a bu ?

- Je l'ai vu avec son amie pas loin des toilettes.

Je me remémorais ce que m'avait confié Ariane. Elle avait décrit l'homme comme un beau type un peu étrange et vu qu'elle ne le connaissait pas, elle ne pouvait pas connaitre son identité. Elsa qui ne voulait pas me parler ici mais après la soirée. Elle m'avait même dit : "les affaires avant tout".  C'était le genre de réplique qu'aimait emprunter Victor quand il parlait de Business. Tout coïncida parfaitement ça ne pouvait qu'être que Victor qui lui avait fait peur mais pourquoi l'avoir fait. Je vais le questionner un peu pour en connaitre la raison. Sans ménagement, je lui dis:

- Les affaires sont les affaires pas vraies Victor ? Que s'est-il passer au toilette ? Tu y étais si je ne m'abuse.

- Euh, oui. Dit il se sentant coincé par ma question-réponse.

- Tu n'as rien à me dire ? Pris-je appuie sur le bureau en bois de chêne pour entendre de plus ample explication.

- Pourquoi devrais-je te parler de ma conversation avec ton amie ?

- Mon amie dis-tu a bu ce qu'elle ne fait jamais et ensuite elle fait un malaise. Je crois que tu lui as dit ou fait quelque chose de déplacer pour provoquer un tel stress.

- Tu es vraiment parano ma vieille ! Elle m'a fait du rentre dedans et j'ai juste répondu à ses avances. Se venta t-il.

Je n'en croyais pas mes yeux, celui que je connaissais depuis mon enfance n'était qu'en faite un sale type. Je jetais un coup d'œil au tiroir du milieu du bureau. Il contenait un vieux Smith & Wesson.

- Ça m'étonnerait qu'elle t'ait fait des avances. Déjà qu'elle ne voulait pas faire ce slow avec toi.

- Pense ce que tu veux cette fille m'a allumé. Rajouta t-il.

- Mais tu es un grand malade mon pauvre vieux. Ce n'est pas le genre d'Elsa !

- Toi non plus tu n'es pas son genre. Dit il froidement.

- Sort d'ici !!! Changeais-je de couleur de visage. Ne revient plus jamais dans cette maison tu n'es plus le bienvenue ! Criais-je en tendant un doigt vers la sortie.

- Tu vas me faire quoi me jeter de chez ton père qui fait encore des affaires avec le mien ? Ricana t-il.

Je perdis mon sang froid et empoigna l'arme dans le tiroir.

Une autre saisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant