Scène 44 : Rien ne se passe comme prévue

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~Jessie~

Pourquoi me retrouvais-je devant chez elle déjà ? Ah oui, je venais régler mes comptes. Après quelques verres, j'avais décidé de me pointer à sa maison pour lui exprimer ma façon de me fermer son coeur. Elle m'avait chassé comme une mal propre alors que je voulais l'aider à ouvrir les yeux sur moi. Bordel, elle m'avait complètement retourner le bourichon. Je ne tenais pas bien droite sur mes jambes lorsque j'appuyais sur sa sonnette. En prenant la poignée, elle me découvrit penchée sur le coté l'air hagard.

- Jessie que fais-tu...

Si elle croyait que je lui laisserais la parole, elle se foutait le doigt dans.. bref je l'enguelais.

- Ne me claque plus jamais la porte au nez, j'ai horreur de ça. Bafouillais-je un doigt d'avertissement vers elle.

- Tu as bu où quoi ?

- Ouais et alors ! Qu'est-ce que ça peut te foutre ?

C'est vrai ça, elle n'est ni ma mère, ni ma soeur et encore moins ma petite amie. Je fais ce que je veux avec mes cheveux...enfin non je fais ce que je veux de ma vie.

- Waouh, tu viens chez moi ivre et j'ai pas le droit de comprendre.

- Tu ne le sauras pas si tu ne m'invites pas à entrer. La narguais-je en me foutant royalement si cela l'intéressée.

- Sérieusement ?

- J'aurais cru que ta curiosité mal placée l'aurait amplement remporter sur ton air renfrogné.

Ouais ma pique n'était pas sympa mais est-ce que je l'étais dans le fond ? Nooon... ricanais-je toute seule.

- Entre et arrête d'être plus désagréable que tu ne l'es quand tu es sobre.

A l'intérieur, je titubais en direction du canapé pour m'y installer le regard brumeux. Je me débarrassais de ma veste molletonné en la déposant je ne sais où. Les bras sur son torse à attendre, l'agent avait cru que sa patience avait explosé en début d'après midi. Mais vu mon attitude revêche, il se pourrait bien qu'elle ne puisse plus contenir le fond de sa pensée. En fait, j'étais venu pour la pousser à bout. Il fallait lui prouver le genre de monstre que j'étais pour qu'elle arrête de me regarder de cette manière si personnelle. J'aimais ses yeux saphir étoilés dans lesquels j'aimais m'y mirer. Le fruit défendu était devant moi attendant mes explications.

- Je t'écoute, tu n'es pas venue pour rien alors cause.

- Tout doux Mam'selle Kingston, la plus autoritaire des femmes et exigeantes que je n'ai jamais rencontrée.

Elsa eut un faux fou rire devant mon regard incrédule.

- C'est moi l'autoritaire, tu veux rire ? Toi tu es autoritaire. Pointa t-elle son index vers moi. « Ne fait pas la vaisselle » « Arrêtes-toi, mets-toi sur le coté et attends-moi » « Fait ce que je te dis et pas ce que je fais ». Mima t-elle ses paroles. Tu es la plus frustrante de nous deux avec tes ordres. « Reste loin de moi Elsa mais pas trop comme ça je peux t'embrasser pour t'envoyer sur les roses après » D'ailleurs pourquoi tu es ici ? Tu devrais cuver ton vin dans un autre endroit que celui-ci !

Mlle Kingston avait une fois de plus lâché ses mots qui coulaient sur les larmes que j'intériorisais.

- Je voulais m'excuser Elsa pour tout ce que je t'ai dit. Je relevais mon regard sur elle. Mais je préfère nettement que tu m'en veuilles au lieu de t'accrocher bêtement au désir malsain d'être avec moi.

Une autre saisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant