10h34 | Adjaïrah, palais de la famille Al Saoud.Azhar était sur le chemin. Accompagné de son valet Jawahir, il allait rejoindre ses parents pour déjeuner. Malgré leur fonction différente, tous deux étaient très proches. Jawahir était son ami. Le prince ne manquait pas de respect à ses sujets. C'était un homme respectueux, humble et surtout, curieux.
Jawahir : Le cœur de votre altesse doit battre très fort.
Azhar : Pourquoi cela Jawahir ?
Jawahir : Vous avez atteint votre majorité. Vous pourrez enfin voir votre future épouse.
Azhar : J'en suis curieux mais je ne peux guère m'enflammer pour une créature inconnue.
La famille était réunie autour d'une très longue table. Dessus était dressée, beaucoup de décoration inutile. Ils étaient impossible de se voir. Pour communiquer, ils disposaient d'un talkie walkie. Un festin pouvant remplir le ventre de mille personnes était installé. Les parents se tenaient à l'extrémité de leur fils. Ils voyaient que leur enfant était contrarié, qu'il refusait de parler et c'est pourquoi, la majesté Saoud Abdelaziz Al Saoud entama la conversation.
Le roi : Êtes vous préoccupez fils ?
Azhar : Non père
Le roi : Je suis peut être l'altesse royale, le monarque absolu, la majesté incontestable mais je reste votre père.
Sans que personne ne soit prévenu, Azhar prit l'initiative de se lever. Il marchait sans même que les quatre femmes n'eut le temps d'étaler les pétales de fleurs.
Le roi : PAS UN PAS DE PLUS, hurla t'il en se levant, PORTEUSE DE PÉTALE !
Sans même les attendre, Azhar continua sa marche. La table était tellement longue qu'il pouvait mettre une minute avant de les rejoindre. Suivit part les quatre femmes, il s'installa près de ses parents qu'il avait toujours admiré.
Le roi : Qu'est ce qui vous importune ?
Azhar : Voilà père, il y'a des choses comme celle ci
Le roi : Comme quoi ?
Azhar : Les pétales de roses et toutes ces choses
La reine : Mais c'est naturelle, vous êtes le fils du roi
Azhar : Même sans pétale, je serai toujours le fils du roi mère.
Le roi : Qu'il en soit ainsi, les servantes qui jetteront une pétale de rose seront sanctionner.
Azhar : Il y'a aussi le faite qu'on cuisine pour moi et qu'on me baigne, j'aime beaucoup mais j'aimerai bien essuyer mes arrières seules. Et pourquoi je ne pourrai pas choisir ma propre femme ?
Son père rigola en disant : Nous y voilà. Je vous ai choisi la meilleure des femmes, celle qui depuis sa naissance est habituée à obéir.
Azhar : Et si je ne l'aime pas ?
La reine : Moi aussi autrefois j'étais terrifiée à l'idée de me marier à votre père.
Le roi : Je l'étais d'autant plus
La reine : J'étais nerveuse, j'avais des nausé. Mais avec le temps, j'ai appris à l'aimer et vous ferrez pareil.
Le roi : Vous apprendrez qu'il n'y a pas de séparation entre l'amour et la nausée.
Lorsqu'ils regardaient ses parents, il voyait un amour sincère, un amour fou. On ne pourrait se douter qu'il s'agissait d'une affaire arrangée, cependant, ce n'était pas ce qu'il espérait pour lui.
Azhar : Je veux qu'on m'aime pour l'homme que je suis
Le roi : Et quel homme vous êtes ?
Azhar : Un homme incapable de faire ses lacets.
La reine : Quand on est un prince on ne lasse pas ses chaussures
Le roi : J'ai lassé mes chaussures une fois et croyez moi, il s'agit d'un souvenir médiocre que je souhaite effacer de ma mémoire
Ses parents ne comprenaient rien. Il avait beau leur expliquer ses volontés, ils partaient dans des sujets diverses. Il était hors de question qu'il se marie à cette femme.
14h12 | Adjaïrah,
Dans un café.Surveillé par de multiple garde, le prince profitait de la ville. Il voulait changé d'air en quittant le château et pour cela, rien de mieux que la compagnie de Jawahir.
Jawahir : J'ai cru comprendre que vous avez dit à votre famille, que vous ne voulez pas d'une femme qui sache obéir mais qui aura son mot à dire.
Azhar : S'il te plait Jawahir, tutoies moi. Nous nous connaissons depuis l'enfance.
Jawahir : Vous êtes l'altesse, je ne peux.
Azhar : Je te l'ordonne
Jawahir : Bien
Ils se connaissent depuis l'école primaire. La mère de Jawahir était sa nourrice. À deux, ils avaient grandis ensemble. Mais à cause du respect monarchique, Jawahir en oubliait le tutoiement.
C'était un homme de vingt ans et petit de taille. Entre le mètre soixante et le mètre soixante dix. Il possédait de grosse joue grâce à sa corpulence ronde. On assemblait souvent son prénom à « mignon » car il l'était ; ses grands yeux noisettes et ses cheveux bruns.
Azhar : Pour répondre à ta question, ce sont les chiens qui obéissent. J'accepterai l'avis de ma femme quand elle le donnera.
Jawahir : Mais vous êtes enfin tu es l'héritier du trône d'Adjairah. Votre futur épouse à juste besoin d'un visage claire et juvénile, de long cheveux.
Azhar rigola face à la remarque de son ami avant de répondre : Je ne peux partager luxe, fortune, amour avec une belle écervelée.
Jawahir : Personne ne choisit sa femme, vous êtes un homme de pouvoir. C'est la tradition.
Azhar : Tu s'il te plait, reprit t'il sous son sourire timide, c'est aussi les traditions que les mœurs changent.
Jawahir : Apprends à la connaître, tu découvriras peut être qu'elle te correspond
Azhar : J'essayerais sinon, je me débrouillerai seul
Jawahir : Si vous enfin tu ne trouves pas chaussures à ton pied, nous pouvons toujours voir madame Zoubida.
Azhar : Tu es près à braver l'interdit ?
Jawahir : J'irais où vous souhaiterez mon altesse.
Aura t'il besoin de voir madame Zoubida ? To be continued ...
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© lPanamienne.
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Un prince dans la ville.
Hài hướcÀ son 21ème anniversaire, selon les préceptes royaux, le Prince Azhar Al Saoud doit se marier à une femme qu'il ne connaît pas. Accompagné de son ami Jawahir, le prince décide de rompre cette tradition en allant chercher l'amour de sa vie en France...