31 - الفصل

5.8K 710 73
                                    



15h47 | Hauts de Seine, Musée d'Orient.

Ils venaient d'arriver dans ce musée orientale. Tous les pays étaient à l'honneur et toutes les cultures se mélangeaient. Inaïa était éblouit par autant de travail et de graphisme. Elle en avait même oublier Azhar qui l'a suivait difficilement. Elle passait d'une pièce à l'autre en lisant les notices. Elle en apprenait sur l'histoire arabe mais aussi sur la technicité de la photographie.

Inaïa : Regardes Jawahir, c'est une photographie nature. On voit la nature en premier plan. Les plantes et les animaux sont photographiés dans leur habitat naturel. Y'a pas beaucoup de montage et le sujet est pris en photo de façon libre et spontanée. T'as vu les serpents et ...

Azhar hochait la tête sans réellement suivre ses explications. Il se laissait guider et tirer par le bras. Inaïa expliquait mieux que les notices ci dessus. Elle était ingérable.

Inaïa : Oh regarde Jawahir ce tableau, c'est un portrait. D'après la source, il s'agit d'une afghane. Tu vois ce qu'on a voulu mettre en avant c'est le regard parce que les photos en portrait ont pour but de mettre en valeur les meilleures qualités d'une personne. Parce que c'est important .. Jawahir est ce que tu m'écoutes ?

Azhar : Oui Inaïa, je t'écoute depuis tout à l'heure

Elle savait qu'il était fatigué mais qu'il ne montrait rien. Elle le voyait regarder cet atelier de dessin au loin. Il voulait crayonner, lui montrer son talent. C'est pourquoi elle le tira à nouveaux vers cette table en bois.

Azhar : Restes assise, ne bouge pas

Inaïa : Quoi ? Tu veux me dessiner ?

Azhar : Oui enfin sauf si tu ne veux pas je comprendrais

Inaïa : Non, bien sur que non, j'accepte. J'ai hâte de voir ça

Azhar : Prends une position que tu pourras supporter parce que c'est assez long

Inaïa : On a tout notre temps

Il souleva ses manches, récupéra une feuille puis un crayon, avant de commencer le chef d'oeuvre. Elle le voyait faire ses premiers traits, de façon désordonnées, avant qu'ils ne prennent une réelle forme. Son homme était concentrer sur son visage. Il regardait chacun de ses traits attentivement. Ses beaux yeux bleus parcouraient son teint ébène.

Inaïa était éblouit par autant de talent. Jamais elle n'avait vu un aussi beau dessin. La fin était parfaite, très représentative de la réalité. Après quelques coloriages et quelques gommages, le dessin était enfin finie.

Inaïa : C'est magnifique Jawahir

Azhar : C'est pas grand chose

Inaïa : Mais tu plaisantes ou quoi ? C'est parfait ! Et toi comme un fou tu voulais arrêter le dessin ?

Azhar : Disons qu'il s'agit d'un talent cacher

Inaïa : Ne laisses jamais tes parents t'obliger à arrêter. Tu mérites de vivre ta vie comme tu l'entends.

Azhar le savait, jamais il ne pourrait vivre du dessin ou devenir dessinateur. Sa vie est déjà tracée. À part crayonner pour se détendre, il ne pouvait y remédier. C'était sa destinée.

Un prince dans la ville. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant