17h56 | Paris 17, parc Martin Luther King.L'amour, c'est un cercle vicieux qui nous entraine et nous transporte vers un monde irréel. Ce monde est crée par les deux parties qui ne font plus qu'un. Jawahir et moi ne formons qu'un.
Et oui, un putain de cercle vicieux qui nous renforce à chaque fin de cycle, qui nous fait ouvrir les yeux et qui nous apprend de nos erreurs. Mais malgré cela, on recommence parfois les mêmes bêtises. Avec Jawahir je l'ai produite, celle de tombée amoureuse. Mais contrairement à toutes chutes, l'atterrissage se passe bien, merveilleusement bien.
L'amour fait trébucher, mais avec Jawahir c'est différent. C'est toujours différents. C'est ça qui le rend unique, qui fait de notre histoire, un instant magique.
Pourtant je ne voulais pas, je vous le jure, que je ne voulais pas. Je me mettais des barrières, je me montrais froide et distante, j'avais peur d'être à nouveaux déçu. Mais il a su me prouver sa sincérité et me montrer qu'il tenait à moi. Il n'a pas abandonner lors de la première difficulté et ne m'a pas juger face au métier que je faisais.
Croyez moi, une pute est capable d'aimer. Même si je ne me considère pas comme tel, mon ancien travail prouve le contraire. Même si j'ai toujours l'impression de ne pas le mériter et bien je ne vois plus ma vie sans lui. Il me rend dingue.
J'aimais l'homme ténébreux qui se situait en face de moi et qui n'allait pas tarder à tomber de ses rolleurs, enfin qui venait de tomber.
Moi : POUAHAHAHAHAH COMMENT TU T'ES GAMÈLE !
Je me tordais de rire face à sa chute tandis que lui fronçait ses sourcils. Oh, j'avais oublié à qu'elle point il pouvait être susceptible. Putain, j'suis vraiment chiante. Au lieu de l'aider, je rigole. N'importe quelle chute peut me faire mourir de rire tandis qu'aucun comédien ne parvient à me faire sourire. Pardon, je n'arrive jamais à me contrôler.
Moi : Désolé, j'voulais pas te vexer en rigolant
Jawahir : Viens là hafrita, rigola t'il en m'entraînant dans sa chute
Moi : AAAAAAH, rigolais-je en tombant sur lui
-
Nous avions troqués nos rolleurs, pour une paire de chaussure confortable. Le soleil illuminait cette endroit silencieux. Nous n'étions que deux dans cette immense colline, regorgeant de plante vertigineuse.
J'étais allongé sur l'herbe, elle avait la tête sur mon torse. Je mordillais une brindille d'herbe, tout en fixant ses beaux yeux noirs. Je le savais. Je devais profiter de ce calme religieux pour lui dévoiler la vérité. Mais avant tout, je préférais compter l'histoire à la troisième personne pour anticiper sa réaction.
Moi : Faut que j'te dise un truc Inaïa, y'a une histoire un peu longue aussi.
Inaïa : Qu'est ce qu'il y'a ? Tu me fais peur
Moi : J'ai un ami qui est tombé amoureux.
Inaïa : C'est trop bien, c'est quoi le problème ?
Moi : Et bien mon ami est tombé amoureux d'une femme qui lui a mentit. Enfaite, elle lui faisait croire qu'elle avait des moyens hors que non.
Inaïa : C'est jamais le contraire t'facon
Moi : Euh ... oui, donc elle lui a mentit sur sa situation mais jamais sur son amour. Elle avait beaucoup de sentiment pour lui, elle avait juste peur de lui avouer sa pauvreté etc. Donc mon ami est partagé. Il ne sait plus quoi faire.
VOUS LISEZ
Un prince dans la ville.
HumorÀ son 21ème anniversaire, selon les préceptes royaux, le Prince Azhar Al Saoud doit se marier à une femme qu'il ne connaît pas. Accompagné de son ami Jawahir, le prince décide de rompre cette tradition en allant chercher l'amour de sa vie en France...