Dans l'appartement d'Inaïa.Nous sommes arrivés chez moi. J'avais honte un peu, je n'avais jamais inviter quelqu'un dans mon appartement. Je les voyais regarder l'état de mon bâtiment avec beaucoup d'étonnement. Comme s'ils découvraient des HLM. Je les entendais parler en arabe, je voulais comprendre ce qu'ils se disaient mais malheureusement, ce n'était pas dans mes cordes.
Moi : Faites moins de bruits s'il vous plait, ma copine dort
J'inséra la clef délicatement avant de la faire tourner calmement. Je ne voulais pas réveiller Myriam, mais en ouvrant la porte, c'était elle qui m'accueilla. Ses bras étaient croisés et ses sourcils fronçaient.
Myriam : Pourquoi tu réponds pas à mes appels ? Pourquoi tu viens aussi tard ? J'avais peur moi et c'est qui eux ? Pourquoi tu les amènes ? Vous allez dormir par terre y'a pas de place hein !
Moi : Calme toi vilaine, j'texpliquerai tout. Je viens pour le guérir, Cheick lui a donné un coup de poing
Myriam : OOOH BASTON ! Qui a niqué qui ?
Je me mis à rigoler en pensant à sa chute de nouveau. Il est peut être beau, mais niveau bagarre honnêtement, il est zéro. C'est l'intention qui compte, sa prise de défense m'a touché. Elle se moqua légèrement comprenant la réponse à sa question avant de nous laissée passer.
... : Vous vivez ici toute l'année ou ... ?
Myriam : Non, juste les jours fériés quand y'a du soleil et qu'il pleut des twix
... : Et c'est férié pourquoi ?
Moi : Il est con ou quoi lui ?
L'homme aux yeux bleus : Pardonnez-le, il est un peu étourdi
J'ignore cette question avant de l'installer dans notre salle de bain. Tandis qu'il était assis sur une chaise, j'étais entre ses jambes. Après avoir laver mes mains, je plaça du désinfectant sur du coton. Son visage était en face du mien, tout prés du miens. Sa respiration s'abattait sur mes doigts. Je sentais son haleine mentholé, cela me frissone. J'aimais notre proximité, elle me convenait.
Moi : Ça va un peu picoter euh, tu t'appelles comment ?
Il ne répondit pas toute suite, il me regardait fixement. Autant être honnête, je le détaillais aussi du visage. Sa peau était lisse recouvert par quelque poil. Ses yeux d'un bleu si pur et ses lèvres pulpeuses, me répondirent.
L'homme au yeux bleus : Jawahir
Moi : C'est joli
Jawahir : Vous savez Inaïa, je déteste qu'on se foute de moi.
Moi : Je trouve ton prénom joli, t'aurais pu me remercier
Jawahir : Je n'ai rien demandé
Lui aussi est susceptible. Je me suis moquée de lui trente seconde, ce n'est rien de grave. Je suis une personne très taquine et moqueuse, je ne fais jamais ça méchamment. Il ne fallait pas tomber aussi. Je n'ai pas répondu me suis contentant de nettoyer son nez. Je le voyais regarder tous les traits de mon visage, comme s'il apportait de l'importance à chaque détail. Dans ses yeux, j'avais l'impression d'avoir de la valeur. Il ne me jugeait pas. Je n'étais pas Inaïa la prostituée. Je ne sais pas, c'est étrange.
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Un prince dans la ville.
HumorÀ son 21ème anniversaire, selon les préceptes royaux, le Prince Azhar Al Saoud doit se marier à une femme qu'il ne connaît pas. Accompagné de son ami Jawahir, le prince décide de rompre cette tradition en allant chercher l'amour de sa vie en France...