Sur le chemin du retour.Pour la première fois de ma vie, j'étais heureuse. J'avais l'impression d'avoir accomplie, une bonne chose. Que ma relation avec Jawahir était sincère et fondait sur l'amour. Je lisais dans ses yeux qu'il ne me ferrait jamais de mal. J'ai appris à le connaître et il a tout ce que je recherche. Malgré sa timidité, sa pudeur, sa susceptibilité, il restait un homme merveilleux. Me voici entrain de faire ma loveuse. Pour la première fois aussi, j'allais à l'encontre des décisions de Myriam. Cette une fille plein de bon conseil mais cette fois ci, je refusais de la croire. Pour mon bien, elle ne voulais pas que je fréquente Jawahir, que je patiente encore. Mais si elle m'apprécie vraiment, elle respectera mon choix.
Moi : Tu restes à la maison ? On se voit un film
Jawahir : Tu penses que Myriam voudra ? Je pense qu'elle ne m'apprécie plus
Moi : Ne dis pas ça. Tu sais, avec Myriam on a toujours été proche. J'suis pareil avec son copain, le prends pas pour toi. On veut juste se protéger, tu comprends ?
Jawahir : Je comprends oui, c'est comme ta sœur ?
Moi : Plus même
Jawahir : C'est pour ça aussi que t'as pas envie de la laisser seule aussi ?
Moi : C'est surtout parce qu'elle a un handicap et que j'ose pas, par peur qui lui arrive quelque chose.
Nous marchions main dans la main silencieusement. Je regardais Jawahir qui se pinçait la joue. Qu'il est curieux cet homme ! Il se retenait de me poser la question, je le sentais.
Moi : Il y'a deux ans, Myriam a eu un accident de voiture. À cette époque je fréquentais Cheick et comme à chaque fois, il venait de me briser le cœur. Ce jour là, je pleurais comme une vielle meuf et j'avais besoin du soutient de mon amie. Je l'avais appelé pour qu'elle quitte son travail, j'avais fais ma capricieuse. Elle était apeurée, elle voulait vite me rejoindre. C'est en courant qu'une voiture la percuta. Maintenant elle a eu un déplacement au niveau de la colonne vertébrale. Rien de très grave car c'est réparable, mais ce n'est pas à prendre à la légère. J'me s'en responsable, parce que si je ne l'avais pas appeler rien de tout ça se serait passer. Pour mes histoires d'amour à la con.
Jawahir : Ce n'est pas de ta faute Inaïa c'est le destin
Moi : Myriam me dit la même chose mais ç'est pas la peine, je changerai pas ma façon de penser. J'économise pour pouvoir lui payer son opération. Je souhaite et personnellement être la cause de sa guérison.
Jawahir : Je t'aiderai
Moi : Jawahir commence pas
Jawahir : J'veux plus que tu travailles là-bas, t'es ma femme à moi.
Moi : Jawahir, soufflais-je, ne rends pas les choses plus compliquer. Si j'avais pu avoir un métier plus décent je l'aurai fais sans hésitation
Jawahir : Autrefois il te fallait de l'argent et vite pour pouvoir subvenir à vos besoins, c'est pour ça que tu as rejoins cette voie. Mais maintenant, je suis là.
Moi : Jawahir, j'ai pas envie qu'on se dispute, d'accord ? Je ne veux pas de ton aide, tu en as assez fais. C'est très gentille de ta part mais c'est non.
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Un prince dans la ville.
HumorÀ son 21ème anniversaire, selon les préceptes royaux, le Prince Azhar Al Saoud doit se marier à une femme qu'il ne connaît pas. Accompagné de son ami Jawahir, le prince décide de rompre cette tradition en allant chercher l'amour de sa vie en France...