9 - الفصل

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02h37 | Paris, Boîte de nuit.

J'étais dans un bureau. Celui de mon patron. Enfin un bureau, on aurait plutôt dit des toilettes aménagées. C'était un véritable pervers, des affiches pornographiques ainsi que toutes sortes de jouets étaient installés.

Ce blanc bec n'avait pas l'air content. Je sais pourquoi, j'avais encore merdé. Pendant le show je m'étais tromper de pas. Ses yeux bleus me chamboulaient, qu'est ce qu'il foutait ici d'abord ? Il débarque d'où ? Il ruine mon travail. Le seul domaine dans lequel j'excelle.

Le patron : Écoute ma jolie, j'aime pas te crier dessus ... tu le sais très bien. Mais là, tu m'obliges. Ça ne peut plus continuer comme ça Inaïa tu fais que de la merde.

Moi : C'est bon j'me suis trompée deux fois on dirait c'est un truc de ouf

Le patron : Ma jolie, commença t'il en curant ses dents noirs, celui qui paye ne se déplace pas pour voir deux erreurs. Il veut juste voir ton gros cul gigoter, toi me comprendre ?

Moi : Ouais ouais par contre, me prends pas pour une imbécile j'ai horreur de ça

Le patron : T'as bien de la chance de me rapporter beaucoup, un client t'attend dans la loge. Gâtes le bien ma jolie.

Moi : Tu me connais.

Bien que je sois sa préférée, ma place dans ce club n'était pas garantie. Nous étions toutes sur une chaise éjectable, il fallait que je me reprenne. Ce n'est pas un inconnu qui va me mettre dans tout mes états. Si je perds ce travail, je perds mon logement. C'est eux qui me le finance. Dans ma loge, je réajuste mon maquillage, ma coiffure. Inspecte ma lingerie fleurie avant de me rendre dans une chambre spéciale.

Je ne sais comment, il m'ouvrit la porte. Pourtant, je n'avais pas toqué. C'était mon client. Il tenait la poignet, tout souriant. C'était lui. Le bel arabe aux yeux bleus. J'étais déçue. Malgré qu'il fréquente un lieu malsain et Cheick, j'espérai qu'il ait un minimum de dignité, mais il faut croire que tous les hommes aiment la facilité.

Pour la première fois, je le voyais de très près. C'est assez impressionnant. C'est sur qu'avec mon mètre soixante-deux, le monde paraît gigantesque. Il dégageait un tel charisme que j'en fut scotchée. Il s'agissait d'un homme, pas d'un enfant. Je lui donnerais dans la vingtaine, peut être vingt-quatre.

Le client : Rentrez, ne soyez pas timide

Sa voix me troublait. Je trouvais son léger accent arabe très charmant. Jamais je n'avais entendu une voix pareil et ressenti autant de sensation. Elle était roque et grave, il réussissait à me procurer la chaire de poule. Un drôle d'effet. Je l'écoute et entre dans la chambre. Habituellement, avec mes clients, je suis un femme très entreprenante. Je dirige le jeu, ne montre aucune faiblesse. Je l'avoue, cet homme me faisait perdre mes moyens.

Je baisse la luminosité afin de donner un air plus détendu. Tout était tamisé. L'homme arabe avait retirer sa veste de costard. Il est plutôt rapide lui. Il était maintenant qu'en chemise blanche. Elle épousait toute sa musculature. Il n'était pas musclée comme la plus part des hommes que j'ai pu côtoyer. Lui, c'était léger et pour le coup, j'adorais.

Voyant qu'il voulait vite passer à l'action, en retirant sa veste, j'enlevais mes hauts talons. J'étais prête à m'installer à ses côtés et faire mon travail quand il m'arrêta.

Le client : Remettez vos chaussures Inaïa

Je ne savais pas si c'était le ton employé ou le faite qu'il connaisse mon prénom qui me paralysa. Cependant, je n'avais pas discuté. C'est calmement que je remis mes talons. Il est peut être spéciale, je ne sais pas.

L'homme s'approcha de moi, son regard ancré dans le mien. Il était intense, profond. Instinctivement, je venais de baisser la tête. Pourquoi cette inclinaison ? J'étais mal à l'aise. Pour la première fois, j'étais gênée devant un client.

Le client : Je ne veux pas que l'on fornique

Moi : Pardon ?, m'etonnais-je en le regardant

Le client : Je refuse de vous toucher

Il plaisante j'espère ? J'étais assez vexée sur le coup. Je ne devais pas lui plaire, peut être que je n'étais pas celle qu'il espérait. Dans tout les cas, il était hors de question que je reste. Je ne suis pas payer pour faire de la garderie. Un client m'attend, j'ai besoin d'argent. Dans ce business, the time is the money.

Moi : Bonne soirée, prononçais-je en ouvrant la porte

Le client : Non, restez

C'était la première fois qu'un client me vouvoyé. Il était très respectueux, j'avais raison finalement. Il trainait au mauvais endroit, avec les mauvaises personnes mais était bien élevé.

Sa voix était triste, il souhaitait que je reste. Je le sentais, il me désirait d'une autre manière. Manière que je ne pourrais lui apporter, ce n'ai pas ce que je recherche. Même si baiser avec cette magnifique créature arabe ne me dérangerait, je ne peux rester. J'ai besoin d'argent, une personne m'attend.

Moi : Non, je ne reste pas, j'suis pas baby sister. Soit tu m'fais transpirer sur le lit de derrière soit tu me laisses sortir.

J'essayais de partir mais de sa main, il avait bloqué la porte. J'étais dorénavant dos à lui. Pour une personne qui ne voulais pas «forniquer» je le trouvais très proche de moi. Son souffle s'abattait sur ma clavicule et j'en avais du mal à respirer. Il avait poussé son corps contre mes fesses, nous étions collés. Notre proximité ne me dérangeait, il me faisait perdre tous mes moyens.

Le client : Vous êtes si belle

Ma chaire de poule était entrain de s'accroître ainsi que ma boule à l'intestin. Je le sentis sourire au niveaux de mon cou, il se moquait de moi et ouvertement. Ma docilité l'amusait. Il finit par me dire cette phrase en arabe tout en grognant.

Le client : كنت أشعر أنني بحالة جيدة جد

Moi : Je ... je n'ai pas compris, haletais-je

Il ne répondit pas, comme s'il n'accordait aucune importance à mon incompréhension. Il se mît à embrasser ma peau. Je sentais ses lèvres pleines se balader sur mon cou. Ses dents s'accrochent à ma peau. Sa langue chaude la parcourait pour remonter vers ma mâchoire, j'étais paralysée. Mes yeux c'étaient fermés comme pour profiter de l'instant présent. Une forte atmosphère sexuelle nous unissait. Je pense qu'il était juste timide car actuellement, il avait l'air bouillant.

Le client : Partez

Moi : Quoi ?

Le client : Je vous demande de partir

Moi : Ne joues pas avec moi d'accord ? Ça peut très mal se passer, crachais-je avant de m'en aller

Un coup oui, un coup non. Il venait de me mettre un plan. Je faiblissais à ses cotés. Je sentis comme un vide derrière moi. Je compris qu'il c'était reculé pour me laisser passer. Il ne m'avait pas arrêté et c'est tant mieux.







To be continued ...
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© lPanamienne

Un prince dans la ville. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant