3 - الفصل

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16h00| Adjaïrah, Dans la salle commune du palais.

La famille Al Saoud attendait son arrivée. Le roi était assit sur le trône tandis que sa femme demeurait à sa droite et son fils, à sa gauche. Azhar était très anxieux, il patientait. Il n'aimait pas attendre et pourtant, il le devait.

Un homme se pointe. C'était le père de l'épouse ; Mustapha Haddad. Au sein de l'élite, il n'était que le mari de la duchesse Qatari. Il était chiquement vêtu et c'est avec tout le respect du monde qu'il s'adressa au roi : Je viens avec votre bénédiction pour unir ma seule et unique fille. Il termina en pointant la femme qui arrivait.

Le roi : Vous avez ma bénédiction

Il s'agissait d'une énorme femme à double menton. Sa corpulence grasse était dissimuler a travers un vêtement ample. Le prince tenait son cœur, il palpitait. Déjà qu'il était contre cette union, il fallait qu'elle soit repoussante. En réalité, sa véritable promise était à l'arrière. La femme enrobée n'était que sa mère.

Le valet, Jawahir, gonfla ses poumons avant d'hurler : ELLE EST LA FUTURE PRINCESSE DU ROYAUME D'ADJAÏRAH. FILLE DE LA DUCHESSE QATARI, C'EST VOTRE PROMISE.

La musique signale son arrivé, les quatre dames préparent leur bassine de pétale. Les grandes portes coulissantes s'ouvrent. Elle était là, la voici, Shérazade. Elle avançait d'une démarche gracieuse. À sa vue, le prince n'eut aucun ressenti. Il aurait voulu avoir cette palpitation mais en vain. Selon lui, elle n'avait aucun charme.

Elle possédait de long cheveux brun recouvert d'un voile majestueux, un regard foncé. Shérazade avait un teint extrêmement pale. De fines lèvres maquillées. Elle était grande. Elle dépassait le mètre soixante quinze et cela ne convenait pas à notre prince qui lui, mesure un mètre quatre vingt cinq. Néanmoins, dans sa grandeur et sa grâce, elle détenait de longue jambe. Une taille de guêpe, svelte.

Le roi : N'est t'elle pas grandiose ?, demanda t'il en la voyant à genoux le regard vers le sol

Il se contenta de sourire, il n'aimait pas cette soumission. Il voulait une femme de caractère et pas d'une personne qui n'oserait contredire son égo.

La reine : Nous allons vous laisser un peu d'intimité.

La salle se vide. Dans la pièce, il ne reste plus que les futurs mariés et le valet. Azhar voulait apprendre à la connaître malgré tout. Pour cela, elle devait relever son visage.

Azhar : Regardez moi

Elle le regardait, droite comme un piquet. Aucune émotion se laissait transparaître, comme si, elle n'avait pas d'âme. Elle était comme figée. Shérazade était un véritable robot. Un mécanisme à elle toute seule.

Azhar : Qu'est ce que vous faites dans la vie ?

Shérazade : Ce que vous aimez mon altesse.

Ce n'était pas ce qu'il voulait entendre. Son père l'avait prévenu, elle avait été façonnée depuis sa naissance. Ses réponses ne seraient jamais drôles et spontanées. Il souffla légèrement avant de reprendre son interrogatoire du haut de son trône.

Azhar : Que savait vous faire ?

Shérazade : Ce que vous souhaiterez ma majesté

Un prince dans la ville. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant