12 - الفصل

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4h14 | Paris, dans la pénombre des ruelles parisiennes.

Durant la nuit, mon seul éclairage est la pleine lune. Les lampadaires s'éparpillent tout les dix pâtés de maison et ne fonctionnent que très rarement. Il n'y avait aucun bruit à l'horizon. Les clochards gisaient sur le sol tandis que les jeunes bourraient empruntés les tunnels du métro. La rue était morte, dépourvue de bonne population. Les arbres noirs, leur ombres, leurs feuilles pourraient me faire peur mais c'était la routine. C'était mon chemin quotidien. Pour atteindre mon appartement, je devais vagabonder les petits passages parisiens.

Mes talons claquent sur le trottoir tandis que mes mains s'enfoncent dans mes poches. Le vent emportaient mes cheveux, les déplaçant du mauvais côtés. On a beau être en avril, à cette heure ci, il faisait très froid. Je me sentirais en sécurité une fois auprès de Myriam. Elle doit certainement m'attendre les cheveux en pétards.

J'étais bien seule lorsque Cheick arriva. Je ne savais d'où il sortait, qu'est ce qu'il me voulait, mais je n'avais posé aucune question. Sa présence m'importe peu. Comme si j'avais besoin de lui. Je me mis à souffler l'ignorant royalement.

Cheick : Tu me demandes pas c'que j'fais à coter de toi ?

Moi : T'aimerais hein ?

Cheick : J'aime quand tu me parles

Moi : ...

Cheick : J'veux qu'on passe la nuit ensemble, j'te paie

Moi : Je ne suis plus de service

Cheick : T'es toujours de service pour moi bébé

Je ne réponds pas. Je suis une pute, je le sais mais lorsque je peux être une femme normale de vingt ans, je refuse que l'on me sous-estime. Je décide de changer de place car il polluait mon espace vital. Voyant que j'allais changer de trottoir, il se mit en face de moi.

Moi : Écoute moi bien, j'ai passé une soirée de merde. J'ai juste envie d'aller me coucher.

Cheick : Désolé princesse mais ta soirée va se prolonger.

Moi : J'te touche même pas avec un bâton, dégage. Y'aura jamais rien entre toi et moi, j'taime pas. Tu comprends le français ou pas assez ?

Je l'avais touché. Sa fierté masculine venait de prendre un grand coup. Cheick avait la rage. Il s'approchait de moi dangereusement avant d'attraper mon bras. Il me faisait mal mais je ne montrais rien. J'en rajoutais.

Moi : Pourquoi t'as le seum ? J'veux pas d'toi c'est la vie, lâche moi j'té dis.

Cheick : Et moi j'té dis qu'on allait passer la nuit ensemble.

... : Laisse là Cheick

Je reconnaîtrais cette voix entre mille. Sans même me retourner, je savais qu'il s'agissait de lui. L'homme était dos à moi, en face de Cheick. D'ailleurs, celui ci riait nerveusement.

Cheick : En quoi ça te regarde ? Hein ? Sayez j'té intégrer dans la cité, t'as cru t'étais chez ta mère ?

... : Nous ne sommes pas chez la tienne aussi

Je me retourne. Malgré l'obscurité j'arrivais à le détailler. C'était l'homme aux yeux bleus, j'avais raison. Il était vêtu d'une chemise lui allant à merveille. Il était si charismatique, il avait le regard de la mort. Ils n'avaient pas l'air de s'apprécier. Comme s'ils étaient en concurrence. Il voulait tuer Cheick, il prenait ma défense. C'était la première fois de ma vie. Je m'étais toujours débrouiller seule. Il est si héroïque, j'en perds mes mots.

Cheick : Fils de pute va

... : Arrête de dire des obscénités en présence d'une aussi belle femme

Cheick insulte toujours la famille des autres mais n'aiment pas qu'on le fasse pour lui. Chien va. Dailleurs, il venait de lever son poing pour le coller sur le visage de l'arabe. Ce denier tomba comme une merde sur le sol, son nez pissait le sang. Il le nettoyait instantanément. Yeux bleus était sonné.

Moi : POUAHAHAHAHA COMMENT IL EST TOMBÉ !

Je revoyais sa chute au ralentit, j'étais pliée en mille. Il me mettait de bonne humeur même dans les pires moments. Son ami avait la bouche ouverte. Il était encore plus choqué que le principale concernait. D'ailleurs, il venait de sauter sur Cheick. Ils n'ont pas peur deh.

... : PAS UN GESTE SINISTRE FLAQUE D'URINE DE CHAMEAUX

L'homme aux yeux bleus, qui c'était relevé entre temps, tira son ami. Il fallait que la situation se calme avant qu'elle ne dégénère. Je pleurais de rire sur le banc. Vraiment, ces deux hommes, sont courageux. Jusqu'à présent, aucun homme n'avait osé tenir tête à Cheick. Aujourd'hui, il yen avait deux.

Moi : Dégage maintenant Cheick.

Cheick : Ça se passera pas comme ça, me dit t'il, vous êtes morts les blédards.

Cheick part. Nous sommes dorénavant trois. L'ambiance était très tendue. Je l'avais vexé. Il ne souriait plus comme habituellement, il avait les sourcils fronçaient. Il semblait énervé. Yeux bleus était très froid.

... : On y va.

Moi : Attends, tu saignes

... : Je l'avais vu merci

Moi : Je peux te soigner chez moi enfin si tu veux

... : Je ne veux pas.

... : Si il veut, insista son ami

Moi : Alors ? Tu veux ou pas ? Dépêche, j'ai froid.



Azhar, un homme fier ?
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© lPanamienne.

Un prince dans la ville. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant