16h11 | Paris, dans le logement d'InaïaInaïa : J'ai envie de manger
Myriam : Grec partie
Inaïa : C'est la base
Ce sont des femmes pleines de simplicités. Elles aiment les choses naturelles fait avec amour. Déteste les personnes qui ont des manières et les bourges. Dans leur quartier, les gens de milieux aisés sont très mal vu. Ils sont d'autant plus détesté car autrefois, ils souhaitaient raser des habitations afin de créer une entreprise.
Myriam : AÏEEEE TU M'FAIS MAL !
Inaïa : C'est bon rohlala, souffla t'elle, pardon
Myriam : J'vais rohlala ta tête tu vas voir
Dans la salle de bain, la jeune femme lavait son ami. Elle frottait son corps délicatement en veillant à sa colonne vertébrale. Pour Inaïa, ce n'était pas un calvaire, une tâche énervante. Elle trouvait cela légitime. C'était sa sœur et elle avait besoin d'aide. Myriam était son gros bébé.
Après l'avoir préparer, elles se mirent en face d'un miroir. Inaïa brossait ses longs cheveux bruns. Il était lisse et soyeux. Sa main démêlait les quelques nœuds de son amie. C'était synchronique. Myriam était la seule femme qui la connaissait réellement, avec qui elle ne jouait aucun rôle. Sa vie sans ce soleil algérien, gitan, serait un véritable calvaire. Inaïa voulait lui donner l'avenir qu'elle méritait. Elle s'en voulait pour ce qu'elle lui avait fait.
De ses petits yeux verts, Myriam regardait sa sœur. Elle savait que son amie songeait, qu'elle regrettait. C'était un sentiment qui la rongeait. Cet accident de voiture n'était pas de sa faute, c'était le destin. De ses lèvres charnues, elle lui sourit tout en disant : Grosse, arrêtes de penser. J'ai plus de nœud là.
Inaïa rigole légèrement avant de dire : J'aime trop toucher les cheveux, bref attends que je m'habille en 2-3-7 puis je suis toute à toi.
Myriam : T'es à moi jour et nuit bébé, fait pas semblant
Inaïa : Allez tait toi me ralentit pas, rigola t'elle en s'en allant
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Elles étaient en face de l'ascenseur, c'était un véritable engin de mort. Les odeurs qui s'y dégageaient, étaient indescriptible. On pourrait parler d'excréments, d'urine, de vomissement sans oublier l'odeur du shit et d'autre produit illicite.
Elles n'avaient pas le choix. À deux, elles ne pouvaient descendre six étages d'escaliers. Ce n'était pas possible. Dorénavant, elles étaient habituées et tentaient de ne plus discuter dans l'ascenseur.
Inaïa : Hé Dieu ! J'étais même pas prête wesh
Les portes de l'ascenseur venaient de s'ouvrir. Ce fut comme une gifle en pleine gueule. Un vent de mauvaise odeur venait de s'abattre sous ses narines. Ce sera le temps de six étages, ce n'était rien. Force.
Myriam : Pousse moi stp
Inaïa : Le médecin a dit que tu devais musclé tes bras, fait un effort Nerfoweed. T'a perdu tes habitudes.
Myriam : Au retour j'roule, promis
Inaïa : Bon ok
Myriam préparait son joint astucieusement. Elle plaçait la drogue dans un philtre transparent avant de le rouler. Elle finit par passer sa langue humide sur l'ensemble de la feuille avant de pouvoir le consommer.
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Un prince dans la ville.
HumorÀ son 21ème anniversaire, selon les préceptes royaux, le Prince Azhar Al Saoud doit se marier à une femme qu'il ne connaît pas. Accompagné de son ami Jawahir, le prince décide de rompre cette tradition en allant chercher l'amour de sa vie en France...