10 - الفصل

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03h30 | Paris, dans l'hôtel du prince.

Sur le canapé, Jawahir dormait à point fermé. Le sommeil l'avait emporté et ce, depuis belle lurette. Azhar, lui, était allongé paisiblement. De sa chambre, il repensait à elle. Jamais il n'avait autant désirer une femme.

Inaïa était si belle. La noirceur de sa peau ébène l'attirait. Un noir aussi sombre que le cacao presque comme le jais. Une beauté sans nom qu'il aimerait caresser. Sur sa peau se baladait quelque tatouage qu'il trouvait très joli. Azhar aimait sa teinte alors qu'il ne devrait pas. C'était un futur roi. Il se devait d'avoir une princesse blanche comme de la soi. Il ne fallait pas songer à une femme de couleur. C'était la première fois qu'il admirait la beauté d'une femme noire.

Ô belle Inaïa et son regard perçant, étincelant. De ses yeux de biches elle reflétait, sincérité et modestie. Des yeux noirs et de longs cils pour accompagnement. Toujours maquillé de façon épurée et sophistiquée. C'était une très belle femme.

Inaïa possédait des lèvres pulpeuses rosés. Très jolie à regarder. Un jour, il aimerait les goûter. Sentir cette douceur, ce sucrée. Azhar aimait son petit nez droit, il le trouvait particulièrement mignon sans parler de sa joue qui contenaient un grain de beauté. Sa beauté.

Il revoyait son visage, trait pour trait. Jamais, il ne l'avait vu d'aussi près. Azhar avait été très entreprenant, il était curieux et voulait apprendre à la découvrir. Pour lui, il ne s'agissait pas d'une prostituée. Elle se donnait une mauvaise image pour moins souffrir. Elle gardait la tête haute afin de ne pas fléchir. Elle montrait des airs arrogants, sur d'elle mais en réalité, elle possédait des faiblesses. Il lisait dans son regard ce qu'elle ne pouvait dire avec ses lèvres. C'était vraie. Il avait bien analyser. Il aimerait lui offrir cette vie de princesse qu'elle méritait grâce à son passé, qu'elle méritait parce qu'il l'aimait.

13h40 | Paris, dans la cafétéria de l'hôtel.

Jawahir : Azhar, tu prends de mauvaise habitude. Depuis quand tu manges à quatorze heure moins vingt ?

Azhar : Jawahir, appela le prince calmement, mon père ne te surveille pas. Arrête d'être sur la défensive.

Jawahir : Je m'inquiète pour ta santé

Azhar : Ne t'inquiète pas trop non plus, comment tu as trouvé la soirée ?

Jawahir : Je n'aime pas cet endroit, une énorme femme m'a tendu une sorte de jouet. Il avait la forme d'une courgette, je n'ai pas compris le principe, il vibrait.

Azhar : C'était peut être un téléphone, rigola t'il car il savait de quoi parler son ami

Jawahir : Sûrement, dans tout les cas, voir des femmes si peut vêtue me sidère

Azhar : Ne jugeons pas

Jawahir : Vous avez trouvé une potentiel femme ?

Azhar : Elle n'a pas changé depuis la première fois que je l'ai vu.

Jawahir : Toujours la noire ?

Azhar : Elle se nomme I N A Ï A

Le ton de sa voix était très autoritaire. Il était légèrement énervé. Jawahir manquait de respect et ouvertement. Il c'était d'ailleurs excuser, jurant de ne plus la nommer ainsi. Il savait qu'Azhar ne changera jamais d'avis, autant le soutenir comme un ami.

Jawahir : Hors mi le physique, elle a le caractère que tu recherches ?

Azhar : Si tu savais, une poigne. Elle sera me dompter et ne pas succomber à mes caprices même si hier j'ai décelé quelques faiblesses.

Jawahir : Vous ne devez pas la laisser indifférente comme toutes les autres femmes. Vous avez un charme inouï.

Azhar : Je ne t'ai pas demander de me complimenter et puis tutoie moi. Le naturel revient sans cesse au gallo avec toi.

Il s'excusa du regard avant de s'intéresser plus sérieusement à leur soirée d'hier : La veille, elle n'a pas répondu à tes avances, tu ne crains pas pour la suite ?

Azhar : Non, j'aime encore plus. Je prendrais le temps qu'il faudra.

Jawahir : Que fait t'on de Cheick ?

Azhar : Je pense que comme moi, il souhaite faire d'elle sa femme. Tant qu'elle n'aura pas de bague, je considère que rien est acquit.

Jawahir : J'ai un peu peur je te l'avoue, il m'a l'air d'être une sacrée brute.

Azhar : Tu as peur de beaucoup de chose Jawahir, ce n'est pas anodin.

Jawahir : Très amusant altesse

Azhar : Une autre question monsieur le journaliste ?, ironisa t'il face à la curiosité de Jawahir

Jawahir : Comment tu vas réussir à faire d'Inaïa ton amie, ta femme puis une mariée, en une année ?

Azhar : Chaque problème a une solution.






Relèvera t'il ce dilemme cornélien ?
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© lPanamienne.

Un prince dans la ville. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant