Un prince dans la ville.

28 - الفصل

Point de vu d'Azhar.

Lorsque j'arrive dans notre appartement, Jawahir n'a pas eu le temps de retirer le lustre et le lit. Il était hors de question que nous restions une nuit supplémentaire.

Jawahir : Le personnel n'a pas pu retirer ces deux objets, ils m'ont proposer une chambre à l'étage du dessus.

J'acquiesça de la tête avant que l'on prépare nos sacs. Le déménagement c'est fait très rapidement. Notre nouvelle suite était aussi convivial que l'ancienne, rien de nouveaux.

Quelques heures plus tard.

Moi : Tu aurais vu mon sac à dos noir ? À l'intérieur il y'a mon pyjama.

Jawahir : Tu l'as sûrement oublié dans notre ancienne suite, me répondit t'il en allant se coucher

Moi : Bonne nuit Jawahir. Je reviens, je pars le récupérer.

Il se fait tard, lorsque je descends les escaliers. Je devais récupérer un sac oublié dans mon ancienne suite. Avant d'arriver en bas des marches j'entendis des pleures, des forts sanglots aigus. Des larmes familières.

Je m'empresse de descendre les quelques marches qu'ils me restent, avant d'arriver dans mon ancien couloir. Mon cœur sursaute lorsque je vis Inaïa assise contre la porte. Cette scène est à couper le souffle, elle avait ses jambes repliés contre sa poitrine alors que ses bras étaient croisés sur ses genoux et que sa tête était nichée à l'intérieur.

Je voyais ses épaules bouger en fonction de ses sanglots. Comme des secousses violentes. Elle criait presque, j'avais tellement mal. La voir aussi triste me sciait le cœur. J'en étais tellement malade, que je courus à elle. 

Comme le couloir est long et que ma chambre se situe à l'opposé, Inaïa m'avait entendu. Elle venait d'ailleurs de soulever sa tête en se relevant maladroitement. Je pouvais apercevoir ses grands yeux noires rougis. Mon cœur se serrait, mes mains tremblaient. J'étais tellement bouleversé de voir une Inaïa en larme. C'est inattendu de la voir attristé devant ma porte.

J'arrive à sa hauteur, elle me regardait en pleurant essayant de se redresser. Je finis par l'aider à se relever. Sa petite taille m'impressionne toujours autant mais son visage triste me tue.

Moi : Pourquoi pleures-tu Inaïa ?, demandais-je en essuyant son visage ravagé de larme

Elle soupire sur mes doigts, son air chaud me fait frémir. Mais ce n'est pas le moment. Je déteste voir les gens pleurer. Je pense que si Inaïa me fait autant de mal, c'est parce que je tiens à elle.

Inaïa : Je ... laisse moi rentrer s'il te plait, murmure t'elle en pleurant, j'ai besoin de toi

À sa dernière phrase, elle redoubla ses sanglots. Même si je devais récupérer mon sac, il attendra. Inaïa n'attend pas. Je ne pouvais pas la laisser comme ça, j'avais l'impression de voir la Inaïa sensible de ses cauchemars. Nous prenons l'ascenseur en direction de mon appartement.

Inaïa : Tu as changer de chambre ?

Moi : Oui, il y'avait un rat dans l'autre

Inaïa : Ah ...

Je rentre dans la suite en premier avant de la tirer par la main. Elle ne sanglotait plus mais des larmes étaient toujours sur son visage. Je l'installe dans ma chambre et l'a met à l'aise sans toucher sa veste.

Moi : Tu veux boire quelques choses ?

Inaïa : Je veux juste rester avec toi

Sa phrase fit battre mon cœur un peu plus rapidement. Je sais pourquoi Inaïa me procure autant d'émotion, j'en suis amoureux. Ca me rendait fière de savoir qu'elle avait besoin de moi. Ses yeux se remplissaient de larme à nouveaux.