Zac, can I have this dance? [Zac Efron]

Chapitre 22 - Marc

Je suis arrivée à l'appart. Je me jette littéralement sur le canapé.

J'attrape mon téléphone et appuie mon doigt sur l'appli "Photos". Au moment où une photo de Nic va s'afficher, la sonnerie retentit et un numéro s'affiche. Comme je ne réponds jamais aux numéros inconnus, j'attends pour voir si l'inconnu va laisser un message sur mon répondeur.

J'attends.... J'attends... Bip bip, bip bip

- Mle Allégra. Rendez-vous ce soir à notre pizzeria Quai St Laurent à 21H. Sans faute.

Marc. Sacré lui ! Et, il se souvient de notre pizzeria... Je n'ai jamais réussi à l'oublier moi aussi. Quand j'y pense j'ai des papillons dans le ventre.

Mais, je ne peux pas avoir ces picottis, maintenant. En tout cas, pas tant que je n'aurais pas fait le point sur ce qui s'est passé aux US. Je dois l'appeler et lui dire que je refuse.

- Allô ?

- Marc, c'est moi.

- Hé Sab, t'as eu mon message. On se voit ce soir ?

- Heu.. Non Marc, je ne peux pas.

- Comment ça, tu ne peux pas ? Dois-je comprendre qu'une fois de plus, tu me fuis ? Rajoute-il.

- Que vas-tu inventer. Réponds-je sur la défensive.

- Attends, j'arrive.

- Hein ? Quoi ? NON !

Ding dong. Mais qu'est-ce que c'est cette blague ? Je regarde dans le judas et je le vois, là, dans l'allée de la montée d'escalier.

- Sab, je sais que tu es là. Tu m'observes par le judas.

Même à travers le judas, je vois ses belles dents blanches, bien alignées. Il a un charme fou. Je n'ai jamais compris pourquoi Marc s'intéressait à moi.

- Sabine. Fait-il un peu impatient maintenant.

Oupps, je l'avais un peu oublié tellement j'étais dans mes pensées. Je lui ouvre.

- Tu ne me fuis pas encore, au moins ? Dit-il en entrant.

- Mais non, qu'est-ce que tu racontes.

Il faut que je contrôle mes émotions absolument car j'ai les mains qui tremblent. Mais justement il les attrape et me déclare sur un ton très sérieux :

- Tu sais, je me rends compte aujourd'hui à quel point tu m'as manqué. J'aime la façon dont tu repositionnes tes cheveux derrière l'oreille quand tu es stressée, comme maintenant. Dit-il avec un petit sourire en coin. J'aime la façon dont tu soulèves ton sourcil gauche ou penches la tête un peu sur le côté, quand tu ne comprends pas quelque chose. J'aime tous ces détails qui pour d'autres seraient des défauts ou paraitraient inaperçus. Tu es si belle ! Et le plus fou, c'est que tu ne t'en rends pas compte !

Tout en disant ça, sa main gauche s'est d'abord posée sur mon épaule puis sur ma joue. Alors, je décide de le repousser violemment.

- Non mais ça va pas ? Tu ne peux pas débarquer... re-débarquer dans ma vie comme ça.. Et puis, c'est quoi cette tirade, sérieux ! T'as entendu ça dans un téléfilm ou bien ?

- Ne refuse pas la réalité, nous avons des choses à nous dire et à vivre. Notre histoire est restée en suspens, tu te souviens ?

- Je ne te comprends pas, franchement ! Nous ne nous sommes pas revus depuis des années.. De l'eau a coulé sous les ponts et franchement, je pense que tout comme moi, tu as tourné la page depuis un moment, non ?

- Écoute, calme-toi un peu et discutons.

- Je crois surtout que tu vas repartir d'où tu viens car je ne vois pas ce qui ressortirait de bon de tout ça.