Déchiré (terminée)

-13- Laisse moi

Point de vu de Steffen

- Est ce que tu aurais des informations à me donner sur une certaine, Mira Clark ?

Le silence se fit à l'autre bout du fil. David s'éclaircit soudainement la gorge, comme mal à l'aise.

- Qui est cette fille ? Demanda t-il enfin.

Devrais je lui mentir, ou lui dire la vérité ?

- Tu es toujours là Steffen ?

- Oui, oui David. Cette fille a rejoint ma meute, mais je ne trouve aucune information sur elle, du coup, je me demandais si tu en aurais à me fournir.

Demi-mensonge.

- Je ne connais personne portant ce nom, mais je te promet de faire des recherches.

- Très bien, merci pour ton aide David.

- Y a pas de quoi.

Sur ce, il raccrocha.
Lors de cette conversation, je n'avais pas été le seul à mentir.

Qui es tu réellement Mira Clark ?

Point de vu de Mira

Nous venions de finir de manger, et désormais, la meute faisait une liste des films à regarder pour se soir. Ceux qui voulaient regarder un film restaient et votaient, tandis que ceux que cela n'intéressaient pas, vaquaient à leurs occupations.
Me rendant compte que Steffen avait disparu, je décidai d'aller me coucher dans notre chambre. Se soir, je décidai de lui faire une fleur, en restant à ses côtés cette nuit.

Juste cette nuit.

Je partis prendre une douche pour enlever la sueur procurait par la course dans la forêt, mettais mon pyjama narcissique rose, et allais dans le lit. Je lisais quelques pages de mon livre préféré : L'appel de l'ange, par Guillaume Musso, avant de mettre un traversin entre mon côté du lit et celui de Steffen.

J'appelle ça une limite.

Point de vu de Steffen

Après l'appel téléphonique avec David, je décidais de mener ma propre enquête sur ma femelle Alpha.
Malheureusement pour moi, je ne trouvais rien d'alléchant sur internet.
Déçu, je décidais d'aller la retrouver dans notre chambre, si elle avait décidé d'y dormir bien sûr.
J'ouvrais la porte avec précaution pour ne pas faire de bruit, je remarquai un corps dans le lit, c'était celui de Mira.

Quelle bonne odeur.

Je filais prendre ma douche, et mettais un caleçon, avant de la rejoindre.
Je voulu m'approcher d'elle, mais fût stopper par un traversin.

- Qu'est ce que c'est que ça, bordel. Grommelais je.

- Ça, c'est la limite à ne pas dépasser Steffen. Ma condition pour dormir avec toi, c'est que tu ne dois pas me toucher quand on dort. Me répondit elle, le dos tournais vers moi.