Après la fête chez Talia, je dormis chez Cameron, car le lendemain, nous devions partir pour les Bahamas.
Je me réveillai à ses côtés, me frottai les yeux et regardai mon téléphone.
« Oh non, on va être en retard ! »
Je secouai Cameron dans tous les sens, ce qui le fit grogner.
« Stop, qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-il, encore à moitié endormi.
« Debout ! On va rater l'avion ! »
Cameron sauta de son lit et courut jusqu'à la salle de bain, mais il glissa sur le carrelage et tomba au sol. J'éclatai de rire, et lui aussi.
« Ça va ? » demandai-je en essayant de retenir mon fou rire.
« Oui, ne t'inquiète pas, prépare-toi vite ! »
Je descendis et remarquai que personne d'autre n'était levé. Je décidai donc de remonter dans la chambre de Cameron, qui venait de sortir de sa douche, déjà habillé.
« Eh, t'es rapide, toi ! » dis-je en souriant.
« Quand il le faut, oui, » répondit-il en s'épongeant les cheveux.
« Mais il faut aller réveiller tes parents et ta sœur, ils dorment encore ! »
« Quoi ? »
Cameron se dirigea vers la chambre de sa sœur, et je le suivis. Il se mit à sauter sur le lit comme un petit garçon de huit ans.
« Allez, debout ! » s'écria-t-il.
« Je vais te tuer, Cameron ! » grogna Sierra, encore à moitié endormie.
« On va être en retard ! »
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Nous arrivâmes à l'aéroport, et Gina se dirigea vers la porte A35.
« Je suis désolée, mais votre vol est annulé, » annonça l'hôtesse.
Comme par hasard.
« Dites-moi que c'est une blague, » s'écria Cameron.
« En raison de problèmes techniques, le vol est annulé. Tout ce que nous pouvons faire, c'est vous rembourser vos billets. Je suis vraiment désolée pour cet inconvénient, mais j'espère que vous comprendrez. »
Après avoir récupéré nos billets, nous rentrâmes chez nous.
« Et si on faisait un barbecue ? » proposa Cameron.
« Bonne idée, » acquiesça Mr Dallas.
Tout le monde accepta avec enthousiasme.
« Ne t'inquiète pas pour cet été, on trouvera un moyen de le rendre inoubliable, » ajouta Cameron avec un sourire rassurant.
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*Une semaine plus tard*
Cela faisait une semaine que Cameron et moi ne nous étions pas vus après l'annulation de notre vol. Après cinq minutes de route, j'arrivai au restaurant où Cameron m'attendait. Je me garai et, tout à coup, je sentis quelqu'un se blottir contre moi, avec deux mains qui se mirent devant mes yeux.
« Devine qui c'est ? » chuchota-t-il.
« Cameron ! »
« Bingo ! »
Je me retournai et le pris dans mes bras.
« Tu m'as tellement manqué, » murmura-t-il.
Nous entrâmes dans le restaurant et commandâmes des glaces. Nous nous installâmes à l'extérieur, profitant d'un temps magnifique : le ciel était dégagé, c'était une belle journée d'été.
« Alors, qu'est-ce que tu veux faire ? » demanda Cameron.
« Je ne sais pas trop, » répondis-je.
« Très bien, c'est moi qui décide, alors. »
« Encore une surprise ? »
« Yep ! »
Après avoir terminé nos glaces, nous prîmes ma voiture, mais c'est Cameron qui conduisit. Nous arrivâmes dans une forêt, et il se gara sur un terrain vague.
Nous marchâmes un peu jusqu'à atteindre un lac. Nous nous assîmes l'un contre l'autre, et je posai ma tête sur son épaule.
« Je t'aime, » murmura Cameron.
« Je t'aime aussi, » répondis-je.
Il me tira un peu plus près et m'embrassa. Nous restâmes là un moment en silence, profitant de la tranquillité.
« Et si on rentrait chez moi ? » proposai-je finalement.
« D'accord, » acquiesça-t-il.
Quinze minutes plus tard, nous arrivâmes chez moi. Nous montâmes sur le toit et partagions une pizza.
« Cameron, il y a quelque chose qui me tracasse depuis que nous sommes sortis du lycée, » commençai-je.
« Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-il, inquiet.
« C'est à propos de nous deux... »
« Dis-moi, Émily, tu m'inquiètes. »
« Je ne veux pas mettre fin à notre relation, loin de là, mais... »
« Alors que veux-tu faire ? »
« Je pense qu'il serait mieux de faire une pause. »
Les mots m'arrachaient le cœur. Je ne pouvais pas imaginer être loin de lui. Nos regards se croisèrent, et je sentis des larmes monter aux yeux.
« Émily, ne pleure pas, » murmura-t-il.
Il me serra contre lui, essayant de cacher ses propres larmes.
« Je veux que tu saches que tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, » dis-je, la voix tremblante.
« Je n'ai jamais aimé une fille comme je t'ai aimée, Émily, » répondit-il, le regard plein d'émotion.
« Alors promets-moi une chose : ne m'oublie pas. »
« Émily, je ne peux pas être loin de toi. »
« Moi non plus, je n'aime pas être loin de toi, mais il le faut. »
« Quand tu seras prête à te remettre avec moi, appelle-moi. »
« Je te remercie, » dis-je en souriant malgré la tristesse.
« Pourquoi ? »
« Tu m'as montré ce qu'est le vrai amour. »
Il me tenait la main, je souris et l'embrassai une dernière fois. Puis, le cœur lourd, je partis, laissant Cameron seul.
• The end •
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LUCKY
Fiksi PenggemarUne rencontre un peu cliché mais pas banal entre une fille et Cameron Dallas.
