Chapitre 25

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PDV Cameron Dallas

Je me réveillai vers 8h. J'avais peu dormi cette nuit-là, car je savais qu'Émily allait partir aujourd'hui. Je pris mon téléphone et lui envoyai un message.

**À Émily :** Bonjour, princesse.

Je m'imaginais toujours son sourire lorsqu'elle lisait mes messages, et rien que d'y penser, ça me faisait sourire. Je me souviens du jour où j'ai vu Émily pour la première fois ; je savais qu'elle était différente. Le premier jour au lycée, j'avais fait semblant de ne pas la remarquer. Notre première rencontre à l'extérieur avait été une chance pour moi de l'impressionner. Je n'oublierai jamais cette image d'elle, marchant vers moi avec son cornet de glace. J'avais fait exprès de passer devant elle. Le fait qu'elle ne s'intéressait pas à moi m'avait encore plus donné envie de la connaître. Tout a changé quand nous avons été ensemble sur la grande roue.

Mais ensuite, elle m'avait évité pendant une semaine, et ça m'avait vraiment fait mal. C'est là que j'ai réalisé à quel point je tenais à elle. Et puis la première fois que je suis allé chez elle, je m'en souviendrai toujours, on avait bien rigolé.

Mais mon souvenir préféré, c'est le défi avec les raisins. J'avais triché pour obtenir un baiser. Être assis avec elle à regarder les étoiles restera gravé dans ma mémoire, surtout parce que c'est là que nous avons échangé notre premier baiser. Malheureusement, même les meilleurs moments ont une fin. On s'est disputés pour une histoire stupide, et ça m'avait blessé, car je savais que j'avais tout gâché et que je l'avais blessée aussi. Le fait que Shawn l'aime m'avait rendu jaloux, alors j'avais voulu la tester en sortant avec Lucy. Mais quand elle a fini par accepter un rendez-vous avec Matthew, j'ai su qu'il fallait que je réagisse, sinon je la perdrais.

Puis, à la soirée chez moi, je crois que je suis vraiment tombé amoureux d'elle. Je voulais qu'elle soit mienne. Émily est une fille magnifique, mais brisée au fond d'elle. Je ne voulais pas la laisser. Elle signifie tellement pour moi.

Émily me rend meilleur, elle est différente de toutes les autres filles populaires du lycée. J'ai eu la chance de faire partie de sa vie, et elle de la mienne.

**De Émily :** Bonjour Cameron, ma mère m'autorise à te voir, mais à condition que tu m'accompagnes à l'aéroport. Mon père m'attend là-bas.

**À Émily :** Bien sûr, j'arrive tout de suite !

Je sortis de mon lit, enfilai des vêtements qui traînaient dans ma chambre, et courus jusqu'à ma voiture. Je ne devais surtout pas pleurer devant elle, il fallait que je montre que j'étais fort.

Je suis arrivé devant chez elle ; elle m'attendait, valise à la main. Je me garai. Elle avait sûrement pleuré, son mascara avait coulé.

Moi : Hey, Émily.

Émily : Salut, Cameron. *renifle*

On monta dans la voiture, direction l'aéroport. Le trajet s'est fait en silence. C'est passé vite, trop vite. Je me garai. La marche jusqu'à son père se fit elle aussi en silence.

Père : Bonjour, Cameron.*

Moi : Bonjour, Monsieur Fields.

Père : Merci d'être là pour ma fille. Je vais peut-être vous laisser un moment, mais pas trop longtemps, l'avion ne va pas tarder à décoller.

On s'est assis sur un banc.

Moi : Émily, je n'arrive toujours pas à croire que tu partes... tu vas tellement me manquer.

Émily : S'il te plaît, ne me laisse pas...

Elle me suppliait, et éclata de nouveau en sanglots. Ça me faisait tellement mal de la voir comme ça. Je l'ai prise dans mes bras, et j'ai pleuré aussi.

« Les passagers du vol 209 pour la Californie sont priés de se diriger vers la porte A3. »

Elle allait partir, cette fois pour de bon. Je ne pouvais plus la retenir. On s'est levés et dirigés vers l'entrée A3, où son père nous attendait. Je pris son visage entre mes mains et l'embrassai.

Père : Émily, dépêche-toi !

À contrecœur, elle me lâcha et partit. Elle se retourna pour me faire un dernier signe de la main, puis elle disparut. Je me suis dirigé vers la fenêtre et j'attendais de voir son avion décoller.

Émily, Émily, Émily... Voilà la seule chose à laquelle je pensais au moment où son avion s'est envolé.

Elle était partie. C'était trop tard. Je pris mon visage entre mes mains et hurlai. Les gens autour me regardaient, mais à ce moment-là, je m'en fichais. Je frappai la vitre.

Moi : Merde ! *hurle*

J'étais en colère contre le monde entier.

Moi : Émily, reviens, s'il te plaît... *murmure pour moi-même*

Je suis sorti de l'aéroport, respirant à pleins poumons l'air frais, essayant de me calmer. Je ne savais plus où j'en étais. On m'avait enlevé la fille que j'aime.

... : Cameron !!

Une voix familière m'appelait. Je ne voulais pas me retourner, je voulais juste être seul. Mais, attendez... non, ça ne pouvait pas être elle. Je me suis retourné. Elle a sauté dans mes bras, enroulant ses jambes autour de ma taille.

Émily : Cameron... *souffle*

Moi : Comment ça se fait que tu sois là ?

Émily : Mon père... il m'a laissé rester. Il m'a dit ça devant l'entrée. Je vais rester. Je vais rester avec vous. Je vais rester avec toi, Cameron !!

Je l'ai serrée encore plus fort. Je ne voulais pas qu'on me l'enlève une nouvelle fois. On a marché main dans la main jusqu'à ma voiture, j'étais heureux. Je me suis arrêté à quelques mètres de la voiture.

Émily : Qu'est-ce que tu fais ?

Moi : Émily, nous devons parler.

Je voyais qu'elle était confuse, mais il fallait que je lui dise.

Émily : On peut en parler chez toi ou chez moi ?

Moi : Non, maintenant.

Je pris ses mains et la regardai droit dans les yeux.

Moi : Émily, je suis amoureux de toi.

Émily : Quoi ?

Moi : Émily Fields, je t'aime.

Émily : Moi aussi.

Elle me sauta dans les bras, et on s'embrassa jusqu'à manquer de souffle. Elle se détacha de mon étreinte et sourit.

J'étais amoureux. J'avais fréquenté beaucoup de filles, mais aucune ne m'avait fait ressentir ce que je ressentais avec Émily. Maintenant, elle était à moi.

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Voilà pour le chapitre 25, je suis sûr que certaine d'entre vous attendais un chapitre avec le point de vue de Cameron. J'espère qu'il vous aura plus, à l'avenir peut être que j'écrirais d'autre chapitre avec le point de vue de Cameron.

LUCKYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant