Point de vue de Cameron
J'étais dans ma voiture, en route pour aller chez Émily. L'idée de rencontrer son frère me rendait nerveux. J'arrivai finalement devant chez elle et me garai. Je fixai la maison et murmurai à moi-même : « Tu peux le faire. » De toute façon, Kevin n'allait rien me faire. Je me dirigeai d'un pas hésitant jusqu'à la porte et sonnai. Je m'attendais à ce qu'Émily ou sa mère ouvre, mais je tombai nez à nez avec un garçon.
« Bonjour, je suis Cameron, » dis-je en tendant ma main.
« Kevin, enchanté, » répondit-il en serrant ma main.
Il m'invita à entrer. Nous nous assîmes sur le canapé.
« Alors, qu'est-ce que tu fais au lycée ? » demanda Kevin.
« Comment ça ? »
J'étais tellement stressé.
« Hum, détends-toi. Parle-moi de tes activités, je veux apprendre à te connaître. »
« Oh, eh bien, je fais partie de l'équipe de football. »
« Moi aussi, j'étais dans l'équipe de football de mon lycée, mais je fais du baseball maintenant. »
« Je ne veux pas créer de malentendu, mais est-ce que tu approuves vraiment ma relation avec ta sœur ? »
« Écoute, j'ai beaucoup entendu parler de toi et jusqu'à présent, tu me sembles être un bon gars. Je te fais confiance, et tu rends ma sœur heureuse. La seule chose que je ne veux pas, c'est que tu lui fasses du mal. J'espère que tu as bien compris ça ? »
À ce moment-là, il devint sérieux, mais un sourire se dessina sur son visage.
« Mais je suis heureux de vous voir ensemble. »
J'étais soulagé qu'il approuve notre relation.
« Je ne ferai jamais rien qui puisse la blesser, et je suis content d'avoir ta confiance, » répondis-je.
À cet instant, quelqu'un descendait les escaliers. C'était Émily. Kevin se leva.
« Bon, moi je sors, » dit-il.
Kevin prit Émily dans ses bras. Elle lui sourit et lui rendit son étreinte.
« Content d'avoir fait ta connaissance, Cameron, » ajouta-t-il avant de partir.
Émily et moi étions enfin seuls.
« Je suis heureuse qu'il t'apprécie, » dit-elle.
« Ce n'est pas vrai que tu nous as écoutés discuter ? » répliquai-je.
« Bon, il me semble que tu voulais faire quelques révisions, » répondit-elle.
« On est vraiment obligés ? »
« Oui. »
Elle me traîna jusqu'à sa chambre, et nous nous installâmes sur son lit.
« Je déteste travailler, » soupirai-je.
« Allez, Cameron. »
Nous commençâmes par des mathématiques, mais je n'étais pas concentré. Je fixais Émily, ayant une seule envie : l'embrasser. Elle remarqua que j'étais perdu dans mes pensées et agita sa main devant mes yeux.
« Allô, la Terre ! » s'exclama-t-elle.
« Oui, pardon, » répondis-je.
« Est-ce que tu as écouté ce que je te disais ? »
« Non, pas vraiment. »
« Cameron, tu sais très bien que tu es "nul" en mathématiques. »
« Recommence depuis le début. »
Elle sourit et reprit ses explications, mais je n'écoutais toujours pas, trop occupé à l'observer. Une idée me vint à l'esprit. Je glissai une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle s'arrêta un instant, mais continua. Je l'embrassai sur la joue, et elle secoua la tête en souriant. Comment faisait-elle pour rester concentrée ?
« Cameron, arrête, » dit-elle en riant.
Je la pris dans mes bras et la serrai. Elle essaya de se dégager.
« Lâche-moi, » dit-elle en riant.
« Une petite pause de cinq minutes ? »
« On a à peine commencé ! »
« Allez ! »
« Bon, d'accord, cinq minutes, mais pas plus. »
Elle était un peu agacée. Je l'embrassai doucement, et je sentis sa colère disparaître. Je me reculai.
« Je pense que la pause est finie, » annonça-t-elle.
« Oh non... »
Nous nous remîmes à étudier, et cette fois, je me concentrai. Finalement, après une heure de révisions, nous fîmes une pause, cette fois-ci à l'initiative d'Émily. Je la pris et la fis s'asseoir sur mes genoux, face à moi. Je pris sa tête entre mes mains et voulus l'embrasser, mais quelqu'un frappa à la porte. Émily alla ouvrir, et je faisais semblant de travailler.
C'était Madame Fields.
« Je suis désolée de vous interrompre, » dit-elle.
« Ne t'inquiète pas, maman, » répondit Émily.
« Je me demandais juste si Cameron restait manger à la maison ce soir ? »
« Eh bien, bien sûr, enfin si je ne suis pas de trop, » dis-je.
« Ne t'inquiète pas, » assura Émily.
« Bon, je vous laisse, » conclut sa mère avant de quitter la pièce.
Émily ferma la porte de sa chambre.
« Heureusement que ma porte était fermée, » dit-elle, soulagée.
« On était foutus, » répondis-je en riant.
« Je me demande si tu n'as pas une mauvaise influence sur moi, » dit-elle en souriant.
« Tu m'aimes ? »
Elle m'embrassa sur la joue.
« Bien sûr, idiot. »
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LUCKY
FanfictionUne rencontre un peu cliché mais pas banal entre une fille et Cameron Dallas.