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PDV LAUREN

Je me réveille lentement, j'ai l'impression d'avoir dormi pendant des jours.
Lorsque mes yeux s'ouvrent complètement, je remarque que je ne suis ni chez moi, ni chez Ash, et encore moins chez mes parents.
Je suis dans une immense chambre, très jolie et assez bien décorée.
Je ne connais pas cet endroit et je ne me souviens pas très bien de ce qui s'est passé après que ma voiture m'ai lâchée dans cette petite ruelle.
OMG!!!
Et si je m'étais réellement faite enlevée?
Qu'est-ce que je peux faire?
Et si c'était un psychopathe, un pervers ou pire un tueur en série? Oh non!!! Il faut absolument que je sorte de là.
Qui sait ce qui pourrait m'arriver? Je suis beaucoup trop jeune et intelligente pour mourir, je me vante un peu, certes, mais c'est pas un mensonge.

Je décide de sortir de cette chambre. Je ne peux pas rester ici.
Je tente de sortir par la fenêtre mais elle est bloquée de l'extérieure.         
Merde!!! Merde!!!Merde!!!
Mais qu'est-ce que je peux faire?
Attendez, j'ai une idée.
Peut-être qu'il n'est pas là. Si c'est le cas, je pourrais peut-être sortir par la porte, comme toute personne civilisée le ferait. Bon je dois tenter le tout pour le tout.

La porte est ouverte, heureusement. J'ouvre délicatement cette-dernière pour ne pas me faire trop indiscrète.
C'est un très long couloir avec plusieurs portes mais je ne m'en préoccupe pas.
J'arrive aux marches et je les descend très lentement.
Ça y est je suis enfin arrivée en bas des marches, la porte d'entrée est juste en face de moi.
Mais il y a une pièce ouverte par laquelle je dois passer passer pour atteindre la porte, j'espère juste qu'il n'y a personne dedans.
Je marche toujours sur la pointe des pieds et lorsque je touchais enfin la poignet, une voix masculine et haute se fit entendre.

...: tu comptais aller quelque part, Lauren?

C'est pas vrai, dites moi que je rêve. Ça ne peut pas être possible, ça ne peut pas être lui.
C'est tout bonnement impossible. Cette voix qui autrefois me faisait me sentir tellement bien, aujourd'hui cette voix n'est que source de problème, de tristesse et de regret.
Cette voix que je pensais ne plus jamais entendre.
Putain c'est un cauchemar, je ne vois que ça.

...: Lauren, tu ne te retourne pas?

Je n'ai même pas le courage ni la force de me retourner, j'ai trop peur de revoir son visage et qu'une fois fait, tous les souvenirs refassent surface.
Mais j'ai conscience que je dois le faire, je dois me retourner pour en avoir le coeur net.
Alors avec une lenteur calculée, je me retourne vers cette voix.
Je n'ai jamais eu aussi peur de lever les yeux vers quelqu'un.
Quand je suis enfin en face de lui, j'ai la tête baissée et encore une fois sa voix chaude s'élève et j'ai des frissons qui parcourent ma colonne vertébrale.

...: tu ne veux pas me regarder?
Regarde moi, Lauren.

Mon dieu!!! Mon prénom sonnent vraiment bizarre avec sa voix.
J'ai l'impression d'être une enfant qui a fait une bêtise et qui n'ose pas regarder son aîné dans les yeux. Mais je sais qu'il faut que je le regarde, sinon ça risquerait de l'énerver.
Alors avec la même lenteur que j'ai utilisé pour me retourner, je lève aussi mes yeux pour établir un contact visuel entre nous deux.
Il est beaucoup plus grand que moi, alors je dois lever les yeux en l'air pour pouvoir le regarder dans les yeux et lorsque mes yeux rencontrent ses deux orbites marrons, presque noires, j'ai l'impression de faire un bond dans le passé et ça m'effraie énormément.
Il a toujours eu une certaine emprise sur moi.
Et là, c'est comme si c'était pas lui qui était parti sans jamais donner de nouvelles, comme si c'était pas à cause de lui qu'il n'y avait plus de nous et que tout ce qui était arrivé ces 4 dernières années, n'étaient pas de sa faute mais de la mienne.
En ce moment, j'étais faible.
J'étais faible parce que j'étais en face de lui et qu'il me dominait complètement.
Mon cœur se serrait et des larmes perlaient au coin de mes yeux, j'avais horriblement mal au coeur. C'était comme si tous nos souvenirs ensemble étaient en train de me tomber dessus, ça donnait l'impression d'une douche froide.
Lui, était complètement impassible, il avait toujours été très fort pour cacher ses sentiments.
Il avait ce regard froid qu'il n'arborait jamais devant moi.
C'était comme s'il me reprochait tout ce qui nous était arrivé.
Une fois de plus sa voix retentit mais elle était plus froide, plus ferme et plus dure.

...: tu ne dis rien?

Moi:...

...: tu n'est pas contente de me revoir? Tu ne veux pas m'embrasser? dit-il enjoué.

Moi:...

...: me dis pas que t'as perdu ta langue quand même.

Moi: zayn...dis-je apeurée bien que j'essayais de le dissimuler.

Zayn: content que tu te souvienne au moins de mon prénom. J'avais oublié à quel point ta voix était belle et rauque.

Moi:...qu'est-ce que tu fais ici?

Zayn: comment ça? Ohhh, tu veux dire à NY eh bien je suis revenu pour toi, qu'est-ce que tu crois?

Moi:...

Zayn: tu ne veux pas qu'on aille s'asseoir au salon.
Parcequ'il faut que tu te mettes à l'aise. Je ne vais pas te mentir, toi et moi, on va passer un très long séjour dans cette maison, alors autant s'y sentir comme chez soi.

Il avait dis cette phrase avec une voix qui faisait froid dans le dos.
Il ne m'avait jamais réellement fait peur mais là je devais avouer que j'étais effrayé par le Zayn que j'avais en face de moi et j'avais encore plus peur de ce que pourrait être la suite des événements dans cette maison avec cet homme pour qui je n'ai jamais cessé d'avoir des sentiments plus fort que tout et à qui j'ai voué un amour inégalable et unique, cet homme que j'avais du mal à reconnaître alors qu'il était tout juste en face de moi.
Moi, Lauren Michelle Jauregui, je suis dans un magnifique et effrayant merdier dont le nom est Zayn Javaad Malik.

Les Demons du Passé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant