Julie

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/!\ ATTENTION, CHAPITRE TRÈS TRÈS HOT ! SI VOUS N'AIMEZ PAS LE GENRE LEMON, JE VOUS CONSEILLE DE NE PAS LE LIRE /!\

- Mais qu'est-ce qu'il te prend Marion ? T'es tarée ou quoi ?

Sa réponse m'étonne, elle qui me pousse toujours vers la voie de la sagesse habituellement ! Mon amie baisse la tête, honteuse.

- Désolée, c'était stupide.

- C'est clair ! J'ai déjà dérapé une fois et j'ai failli perdre tous mes amis, je ne veux pas recommencer.

Elle hoche vigoureusement la tête.

- Tu as tout à fait raison, c'est moi qui déraille. Oublie ça, je t'en prie.

Je l'observe quelques instants sans rien dire et je sens qu'elle est gênée.

- Ca ne va pas, n'est-ce pas ?

Marion hausse les épaules, l'air abattu.

- J'ai connu de meilleures périodes, c'est évident, souffle-t-elle.

- Mais qu'est-ce qu'il t'arrive ma poule ?

- J'ai juste du mal à faire face à tout ça...

- On va se replonger dans notre projet, on va le faire aboutir et on sera fières de nous !

- Espérons que tu dises vrai.

Mon amie se lève et s'étire longuement avant de se diriger vers la salle de bain.

- Je me douche et je me casse Juju.

- Ok, tu es sûre que ça va aller ?

- Ouais, j'ai besoin d'être chez moi.

Je décide de la laisser partir et une fois seule, je surfe un peu sur Internet, les réseaux sociaux et toutes sortes de blogs. Poussée par une curiosité malsaine, je fais un tour sur les profils Facebook des gens que je n'aime pas. Celui de Mélanie est rempli de photo avec Robin, ils s'embrassent, ils rient, ils se câlinent. Moi je n'aime pas m'afficher comme ça aux yeux de tous mais eux ne se gênent absolument pas. Mon téléphone sonne au même moment.

"Soirée pourrie, je déserte lol !"

Pauvre Samir, je lui propose aussitôt de me rejoindre et il répond par l'affirmative. Je fonce à la douche pour être un peu plus présentable et troque mon jogging contre un shorty. Lorsqu'il arrive, je lui ouvre la porte avec un large sourire, heureuse de le retrouver.

- Julie...

Je m'éloigne dans le couloir jusqu'à la salle mais il m'attrape avant que j'ai pu fuir plus loin.

- T'es trop bandante.

De ses bras musclés, Samir me soulève et j'accroche mes jambes autour de sa taille. Ses mains viennent se greffer sur mes fesses et commencent à les malaxer. L'atmosphère se réchauffe instantanément et il me porte jusque dans la chambre pour me déposer sur le lit.

- Déshabille toi, ordonne-t-il, la voix plus rauque que d'habitude.

J'enlève mon débardeur et mon shorty sans protester. Samir s'allonge à côté de moi et m'embrasse langoureusement, caressant ma langue avec la sienne, sa main tenant fermement mon cou pour que je ne puisse pas bouger.

- Maintenant, déshabille-moi.

Le ton autoritaire qu'il emploie m'excite et me pousse à lui obéir. Je soulève lentement son pull et découvre ses abdominaux sur-développés. J'entreprends d'embrasser chaque petit carré de muscle en descendant lentement vers son pantalon, pour finalement le lui arracher.

- Qu'est ce que tu attends ? Me demande-t-il en montrant son membre déjà dur et gonflé.

Je comprends aussitôt ce qu'il veut dire et fais glisser son caleçon puis me laisse tomber par terre, la tête entre ses jambes. Son corps est à demi sur le matelas. Samir se redresse sur un coude puis, me voyant hésitante, appuie doucement sur ma tête pour la diriger vers son pénis.

- Suce moi, m'intime-t-il.

Je ne sais que faire, n'étant pas experte en la matière mais j'entreprends de la lécher de bas en haut. Mes regards se veulent langoureux quand je la met dans ma bouche et sa respiration se fait plus courte. Le beau brun attrape mes cheveux et guide ma cadence, enfonçant son engin plus loin dans ma gorge. Les vas et vients durent quelques minutes puis un liquide chaud se répand dans ma bouche lorsque Samir atteint l'orgasme.

- Je t'aime... dit-il dans un dernier râle de plaisir.

- Quoi ? !

Je redresse aussitôt la tête, choquée. Les yeux mi-clos, Samir m'attire contre lui et ne répond rien. Les minutes passent et nous nous endormons ainsi.

Des mains baladeuses me réveille.

- Bébé... me murmure Samir à l'oreille avant de la mordiller.

- Oui ? Je réponds doucement.

Ses lèvres viennent effleurer mon cou et mes poils se herissent sur tout mon corps.

- J'ai envie de toi...

Effectivement, je sens les effets de son excitation sur mes fesses. Sans prévenir, sa main aggripe ma hanche et il enfonce son sexe en moi. Instinctivement, mon corps se cambre pour qu'il puisse mieux me pénètrer. Un de ses doigts glisse sur mon clitoris et le stimule en décrivant des cercles.

Soudain, Samir me retourne et je me retrouve au dessus de lui. Plantant ses yeux pleins de désir dans les miens, il m'adresse une fessée si forte que je lâche un râle de plaisir. Cela décuple mes sensations et je commence à le chevaucher rapidement. Quelques minutes plus tard, nous sommes étalés dans le lit, vidés de toutes forces.

- Je pourrais te baiser toute la journée, déclare-t-il le plus sérieusement du monde.

- Arrête d'être si vulgaire ! Je proteste.

Samir se met à rire et me serre contre lui.

- Bah quoi ? T'es bonne ma belle, j'y peux rien moi !

- On ne dit pas ça de sa copine, je bougonne.

- Je l'aime ma copine, comme tu dis.

Ses paroles m'envoient des papillons dans le ventre.

- Tu le penses vraiment ?

- Pourquoi je mentirais ? Répond-il.

Samir se redresse dans le lit et s'étire, un grand sourire aux lèvres.

- La baise du matin me met toujours de bonne humeur !

- Ta gueule ! Je m'exclame en lui envoyant un oreiller en pleine tête.

Il rit puis se lève, toujours nu, m'offrant un spectacle très agréable à regarder.

- On fait quoi aujourd'hui ?

- Je dois voir Marion pour avancer sur notre projet.

- Ok, je vais squatter chez Robin du coup. Tu m'accompagne sous la douche ? Me demande-t-il malicieusement.

Il est 11h quand j'arrive chez mon amie. Elle m'accueille en survêtement, pas maquillée et des cernes à faire peur.

- Oulah, c'est pas la joie ici !

- L'enterrement aura lieu jeudi, m'annonce-t-elle, morose.

Ma journée qui s'annonçait si belle devient tout à coup merdique.

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