Julie

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J'arrive en retard au travail, je n'ai pas entendu le réveil ce matin. Trop mal dormi.
Je cours jusqu'au vestiaire pour me changer.

- Votre soin est installé depuis cinq minutes, Julie ! Crie ma patronne.

Oh merde... elle a vu que je viens juste d'arriver ! Je comptais la jouer discrète... raté !

- Désolée Vanessa ! J'y vais de suite !

Je fonce jusqu'à la cabine et entre.

- Salut la miss !

- Samir ?! Qu'est ce que tu fais là ?

Il est assis en boxer sur le lit, les bras croisés et me regarde de haut.

- J'ai rendez-vous pour un massage sensuel.

- Nan mais sérieusement ?

- J'avais besoin de détente. Une meuf m'a jeté hier et ça m'a énervé tu vois !

Je rougis et me dirige vers le lavabo.

- Installe toi, vas-y.

Il s'allonge sur le ventre mais continue de me fixer.

- Pourquoi tu m'as bloqué ?

- Et pourquoi tu me colles comme ça ?

Il se met à rire puis claque des doigts.

- Allez, masse-moi maintenant.

- Ne me donne pas d'ordre !

Il se redresse et s'approche de moi. Ses yeux sont noirs de rage. Il m'attrape les mains et les collent sur le mur au dessus de ma tête pour m'immobiliser. Je sens son souffle sur mon visage tant il est près de moi.

- Tu devrais être plus gentille avec moi... murmure-t-il au creux de mon oreille.

Je sens mon visage devenir cramoisi.

- Lâche moi tout de suite ou je hurle !

Il me lâche et m'adresse un petit sourire satisfait.

- J'en étais sûre, je te plais. C'est pour ça que tu me fuis.

- Pas du tout !

Le voilà entrain de remettre ses vêtements. Ce mec me fait halluciner.

- Qu'est-ce que tu fais ?!

- Je me casse.

- Tu fais perdre de l'argent à ma patronne en partant comme ça !

Il sort une liasse de billets de son jean et me la tend.

- Garde la monnaie.

On se lance un dernier regard et il sort en trombe de la cabine. Je compte les billets.

500 euros ? Il est fou !

Je garde 450 et donne le reste à ma patronne. Je lui restituerais cet argent des que je le verrais.

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J'ai passé la matinée à penser au petit numéro que Samir m'a fait. A 13h, ma patronne me rejoins durant ma pause.

- Le cahier est vide cet après-midi... Je vais vous laisser partir je penses. Vous avez des heures supplémentaires à rattraper.

- Vraiment ? C'est super !

Finir plus tôt un vendredi, c'est rare. Et demain j'ai pris ma journée car c'est l'anniversaire de Mélanie. Ça signifie que...

Week end !