Julie

8

Je suis réveillée par l'arrêt de la voiture et je me redresse doucement. L'odeur iodée me parvient aussitôt et je souris instinctivement.

- Debout ma belle, on va se baigner.

Samir sort de la voiture et commence à marcher pour rejoindre la plage. Il est en boxer,rien d'autre. L'alcool me donnant du courage, j'enlève mes affaires et le rejoint en faisant attention où je pose les pieds.

Le sable est frais, le silence apaisant me donne envie de m'allonger et d'écouter le bruit des vagues. Ce que je fais. Toutes les pensées obscures dans ma tête se sont envolées et je me laisse porter par le vent.

- Allez ! Viens !

J'ai à peine ouvert l'oeil que Samir est déjà sur moi, glacé et trempé mais avec un énorme sourire. Son visage est à quelques centimètres du mien et des petites gouttes d'eau salées glisse un peu partout sur mes lèvres, mes cheveux, mon cou. Je sens qu'il a envie de m'embrasser...

Je le repousse violemment et avant qu'il n'ai pu faire un geste, me précipite dans la mer. Le froid me saisit aussitôt et m'arrête net dans mon élan. Le beau brun me rejoint alors et m'asperge avec force. Je me retrouve trempée comme jamais et il rit tellement fort en voyant ma tête que j'en souris.

- T'es canon tu sais, même avec le mascara qui coule partout !

Oh non, je n'y pensais plus ! Ma tête doit être affreuse !

- Ça donne un petit côté sauvage, dit-il en pouffant de rire.

- Ferme la !

Il rit de plus belle et m'attrape par la taille. Je me retrouve accroché à lui comme un panda à son arbre. Nous sommes de nouveau très proches, les yeux dans les yeux.

- Tu n'es pas si méchant en fait... Je murmure.

- Ne te fie pas aux apparences, je ne suis pas gentil.

Quelque chose dans son regard me fait chavirer, je ne sais pas pourquoi. Ses mains se déplacent et aggripent tout à coup mes fesses. Nos respirations se font plus saccadées, plus courtes.

- Je n'ai jamais autant désiré une femme, annonce-t-il.

- V...vraiment ? Pourquoi ?

Nos corps sont à moitié dans l'eau et je commence à avoir froid. Il m'adresse un clin d'oeil coquin avant de me lâcher et de s'éloigner.

- Parce que c'est un jeu pour moi, Julie !

Le voilà qui nage loin du rivage et mon corps décide de le rejoindre. Je dis mon corps car mon esprit, lui, me prévient du danger que représente l'apollon.

Samir s'arrête et m'attend. Je me suis un peu réchauffée mais me colle quand même à lui, comme un aimant. Ses yeux noirs me transperce, cela me trouble.

- Je pourrais te violer, crois moi. Tu te frotte à moi, avec tes gros seins là... ce n'est pas fair-play du tout !

La chaleur irradie mes joues et j'en reste bouche bée.

Il est vraiment... quel pervers !

Ses mains s'attardent sur ma taille et il me colle contre lui dans un geste sec. Instinctivement, mes jambes s'enroulent autour de lui. Les mains sur ses biceps, je me rends compte à quel point il est musclé. Ses yeux me dévorent, ses doigts glissent vers ma poitrine et sans mon autorisation, la caressent.

Le coeur battant à tout rompre, je sens comme un fourmillement dans mon bas ventre et me tortille un peu. Sa bouche pulpeuse et humide m'attire, je ne sais pourquoi. J'y passe la pulpe de mon index et avant que j'ai pu réagir, il le mordille sensuellement. Cela déclenche le feu en moi.

Oh mon dieu... c'est ça le désir ?

A présent, je ne contrôle plus rien. Pour la deuxième fois de la journée, j'embrasse un mec ! Sauf que là, la tension sexuelle qui règne entre nous fait le baiser plus langoureux. Sa langue vient chercher la mienne et la caresse doucement d'un geste expert. Ses mains sont passées sous le tissu du bikini et me malaxent les seins puis pincent mes tétons déjà durcis par le froid.

Nous haletons tous les deux et je me frotte contre son intimité, la sentant durcir. Cela m'excite encore plus et je ne penses plus à rien. Samir me prend la main et la fait glisser dans son boxer, me guidant pour le geste à suivre.

Je n'en reviens pas de ce que je suis en train de faire. Cette chose est énorme et extrêmement dure, je n'exagère pas ou alors c'est mon manque d'expérience qui parle. Je m'attendais à autre chose mais en réalité c'est très doux, sûrement rasé. Ne sachant quoi faire, je guette sa réaction quand mon pouce effleure son gland. Il lâche un râle de plaisir et me tire légèrement les cheveux.

Je le caresse ainsi quelques minutes, découvrant l'anatomie masculine avec émerveillement. Le désir ne fait que grimper quand il me mordille le cou, me pelote fermement les fesses, me lèche les seins... Tout à coup, je sens qu'il tire sur la ficelle de mon maillot et la panique s'empare de mon esprit.

- Non ! Arrête !

Je le repousse et ses yeux s'assombrissent.

- J'ai envie de toi, Julie. Je veux te faire jouir pour ta première fois et fais moi confiance, j'y arriverais.

Ses mots me donnent des papillons dans le ventre et je le laisse se rapprocher de moi. Glissant ses doigts le long de mon ventre, il me touche doucement le clitoris. Un délicieux courant électrique me traverse et je me cambre. Je sens que je mouille abondamment, même dans l'eau. Cette sensation nouvelle de plaisir m'ennivre et j'en veux plus. Samir fais rentrer doucement un doigt dans mon vagin et je ressens un petit pincement au fond de moi.

On m'avait dit que ça faisait mal la première fois pourtant...

- Viens là, ma belle.

Nos corps se rapprochent, et je sens son sexe chercher le mien puis me pénétrer doucement. C'est un peu douloureux, mais supportable. Samir fait des va et vient tout en me caressant le corps, me mordant le cou, me pelotant les fesses. Il gémit et moi aussi, sentant le plaisir monter.

Mon clitoris est si sensible et gonflé, je le sens quand il le touche. Au bout de quelques minutes, Samir me pénètre plus puissamment tout en me regardant dans les yeux. C'est si sensuel et bestial que je me sens décoller, je ferme les yeux et lâche un cri de jouissance. C'est comme s'il n'attendait que ça car quand je rouvre les yeux, il à la bouche à demi ouverte et respire bruyamment. Dans un dernier râle, il se répand en moi et se détend aussitôt.

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